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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 06:57
D'autres avis sur Critiques Libres

Au feu les pompiers !

Notre teenageuse maison est à l'âge de découvrir la Fantasy et la SF, et c'est l'occasion pour nous de redécouvrir le classique de Ray Bradbury : Fahrenheit 451.
Un roman qui, ma foi, a plutôt bien vieilli, empreint de philosophie plutôt que d'anticipation technologique.
Cela ne l'empêche pas d'épingler quelques travers de notre temps comme la télé-réalité ou les oreillettes qui nous évitent d'avoir à écouter nos voisins.
Ou encore la sur-information :
[...] Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de «faits», qu'ils se sentent gavés, mais absolument «brillants» côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place.
Mais Bradbury a écrit cette histoire en 1953 pendant les sombres années de la Guerre Froide à la grande époque du maccarthisme, des listes noires et de la chasse aux sorcières, à un moment où le fracas des bombes de la guerre résonnait encore.
Il nous décrit un monde où les bombardiers survolent les villes en rugissant pendant que les pompiers recyclés brûlent les livres et pourchassent les rêveurs.
[...] - Qu'est-ce qui s'est passé ?
- On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
- Et alors ?
...
- Tu n'étais pas là, tu ne l'as pas
vue. Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes; oui, il doit y avoir quelque chose. On n'agit pas comme ça pour rien.
L'occasion de rappeler une nouvelle fois (après notre billet sur Balzac et la petite tailleuse chinoise) une belle phrase qui date de 1820, celle du poète allemand Heinrich Heine (qui serait resté méconnu si les national-socialistes allemands, fervents adeptes des autodafés, ne s'en étaient pris à ces bouquins plus de cent ans après) :
Là où l’on brûle les livres, on finit par brûler les hommes.
Le bouquin de Bradbury se termine en apocalypse, seule façon semble-t-il de détruire tout ce qu'il y a de mauvais avant qu'une humanité meilleure ne renaisse de ses cendres.
Une note sombre
qui résonnait différemment dans les années 60 puisqu'aujourd'hui le spectre de l'apocalypse nucléaire s'est éloigné avec le réchauffement de la planète et la fin de la guerre froide.
D'autres peurs, biologiques ou terroristes, sont venus changer notre perception de la fin de notre monde.


Pour celles et ceux qui aiment les livres.
D'autres avis sur
Critiques Libres. Valeriane en parle aussi.
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commentaires

M
Je decouvre ce blog, et je partage mon admiration pour ce livre. De quoi faire réfléchir, surtout qu'une société ou l'on abrutit à coup de médicaments et de médias des gens qui ne lisent plus peut amener à se poser pas mal de questions sur le monde dans lequel nous vivons. Bon choix!
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N
J'ai été assez déçu par ce roman que j'ai trouvé froid, aride et ennuyeux. De Bradbury, j'ai largement préféré Les chroniques martiennes.
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I
C'est vrai que ce livre est assez effrayant...Un monde sans livre; Un monde où les possesseurs de livres sont hors-la loi... J'en frissonne. Très bonne lecture pour la teenageuse. Ca fait réfléchir. Mais attendre un peu qu'elle grandisse pour 1984 d'Orwell. Par contre, au collège, j'avais lu Ravage de Barjavel et Malevil de Robert Merle.
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Y
un classique des classiques, bonne idée de le rappeler et de me le faire ajouter à la liste des propositions/découvertes de ma teenageuse à moi :-)
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