Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 20:55
Le site de la maison des métallos
La longue marche forcée.

Jusqu'au 20 juin, la CGT vous invite au voyage à la Maison des Métallos, rue Jean-Pierre Timbaud dans le XI°.
À l'occasion d'une expo photos de Samuel Bollendorf : Chine, à marche forcée, ou l'envers du  décor (l'enfer du décor) du miracle économique chinois et de l'entrée de la Chine dans la mondialisation.
Au fil des premières photos (et surtout de leurs légendes), on croirait assister à une rétrospective de l'essor capitaliste : colonisation à outrance, endoctrinement scolaire, exploitation des mines et des mineurs, mépris des règles de sécurité ou même de simple salubrité, ... tout y passe.
Sauf qu'il ne s'agit pas d'une leçon de notre histoire coloniale passée mais d'un reportage sur des chinois d'aujourd'hui. Avec toute l'ambiguïté d'un discours occidental qui refuse aujourd'hui à la Chine tout ce qui aura fait les beaux jours de notre propre expansion capitaliste il y a à peine plus de 50 ans. Ambiguïté décuplée quand il apparait que ce sont des entreprises très occidentales (Hasbro, Mattel, ... pour ne citer que celles qui sont reprises sur ces photos) qui entretiennent cette exploitation et en profitent.
Une exploitation à laquelle le raffinement chinois sait ajouter une corruption effrénée : un art millénaire aussi vieux que celui des feux d'artifice ou de la culture du thé et que l'administration maîtrise parfaitement (et l'administration d'un pays de plus d'un milliard d'habitants, c'est quelque chose ... que ce soit à l'époque des empereurs et de Confucius ou à celle des communistes et de Mao).
Âmes sensibles s'abstenir : ce ne sont pas tant les portraits en eux-mêmes qui font mal (ils sont plutôt empreints d'humanité) que les commentaires qui les accompagnent.
Ils sont courts, précis et sans appel : le choc des mots et le poids des photos.
Un complément douloureux du bouquin de Stéphane Fière dont on avait parlé ici il y a quelque temps : La promesse de Shanghaï et qui décrivait avec humour le quotidien des mingong (paysans-ouvriers), ces immigrants intérieurs chinois.
Mais l'humour n'est pas l'arme dont se sert ici Samuel Bollendorf : son appareil photo et sa plume « se contentent » d'appuyer simplement là où ça fait mal. Encore. Et encore.
À la sortie de l'expo, chacun ressent l'irrésistible besoin de s'asseoir un peu avant de retrouver la lumière et le soleil du dehors ... dur, dur.

C'est aussi l'occasion de découvrir ce très beau lieu qu'est la maison des métallos, une ancienne friche industrielle réhabilitée, au coeur d'un quartier où planent encore des parfums ouvriers : le Café de l'Industrie, le Passage de la Fonderie, la Cour des Fabriques, les Cités (Cité Ribot, Cité Dumar, ...).

Pour celles et ceux qui aiment l'humanité industrieuse.
Partager cet article
Repost0

commentaires

On A Tout Rangé