José Berardo, un riche homme d'affaires portugais, aime bien faire la collec'.
Il a commencé tout petit par les timbres ou les boîtes d'allumettes.
Plus grand et surtout plus riche, il s'est mis à la collec' des oeuvres d'art.
On en retrouve une partie exposée au Sénat jusqu'en février, sous le titre de Miro à Warhol.
Un demi-siècle d'art : des surréalistes aux cubistes ou abstraits et jusqu'au pop-art.
Quelques oeuvres ou artistes moins grandioses (je n'ose pas écrire mineurs) car José Berardo était plutôt boulimique. Mais justement, ces contre-points mettent bien en valeur les titres phares et on comprend mieux ce qui a pu faire le succès des grands noms.
C'est beaucoup de styles différents et d'époques différentes, exposés en un seul lieu (une toile par peintre pas plus). C'est donc un peu brouillon.
D'autant que les muséographes du Sénat s'évertuent, comme à chaque expo, à reléguer les pièces maîtresses (celles devant lesquelles on s'agglutinent) ... dans les coins, histoire de faciliter le recul, la circulation, etc ... ah, ah, c'est tout un art, qu'ils maîtrisent désormais à la perfection car le lieu est petit, les expos de renom et la foule toujours fidèle.
Malgré les obstacles, on y découvre quelques trésors : un magnifique Mondrian, un «bleu» de Klein qui illumine toute une salle, et quelques pop-art qui valent la visite (les années 60/70 sont les plus réussies dans la collec' de José) ...
Pour celles et ceux qui aiment le siècle en peinture.
Playlist en parle (pas très gentiment).