Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 11:47
D'autres avis sur Critiques Libres
Un avant-goût (amer) de l'été

Cette année la littérature mexicaine est à l'honneur.
On en reparlera donc bientôt avec deux recueils de nouvelles : avec Pétales et d'autrLe site du Salones Nouvelles du Mexique.
En attendant, voici un auteur déjà célèbre et déjà connu même si l'on n'a encore rien lu de lui puisque Guillermo Arriaga est l'auteur de scénarios à succès au ciné : Babel, 3 Enterrements, 21 Grammes, Loin de la terre brûlée, c'est lui !
Une actualité et une renommée qui suffisaient à justifier qu'on se précipite sur ce petit polar de poche.
Pari gagné. Guillermo Arriaga avait signé ici un excellent roman qui n'avait rien d'un futur scénario hollywoodien.
Un polar si on veut (il y a meurtre, voire meurtres).Candidat au best-of 2009
Une pièce de théâtre si on veut aussi : un presque huis-clos dans un petit village perdu au fin fond de la campagne mexicaine, plus exigû qu'une scène de théâtre.
On y retrouve même le choeur des villageois pour faire avancer l'histoire ... et les héros vers le drame final.
Tout commence, comme souvent, par la découverte d'un cadavre.
Celui d'une jeune fille du village, retrouvée nue et poignardée.
Ramòn, le jeune qui tient l'épicerie-bar-tabac et qui avait eu quelques chastes regards pour cette jeune fille de son vivant, se retrouve trop vite et à l'insu de son plein gré, à endosser le rôle de l'amant mystérieux de la jeune fille.
Pour ne pas peiner les parents de son amoureuse-malgré-lui, il ne dément pas.
Pour ne pas perdre la face vis à vis des piliers qui soutiennent son bar, il ne dément pas non plus quand on évoque le devoir de vengeance.Le répertoire des polars
Et lorsque les soupçons se portent sur un fier gitan que l'on sait innocent et beaucoup trop dangereux pour notre jeune Ramòn, il s'enfonce lentement mais sûrement vers un destin qui n'aurait pas dû être le sien.
Bref, de fil en aiguille, de mensonges en non-dits, le drame se noue peu à peu, chacun endossant un rôle pour lequel il n'était pas forcément taillé.
C'est cette chronique d'une vengeance annoncée qui fait l'intérêt du roman. Chronique de la bêtise humaine.
[...] À 3 heures de l'après-midi, la plupart des habitants de Loma Grande savaient que Ramòn Castaños avait l'intention de tuer son rival avec le pistolet que lui avait prêté Juan Prieto. "Le même que celui avec lequel il a refroidi un flic au Texas", certifiaient ceux qui connaissaient la véritable histoire de Juan. La rumeur avait également couru qu'il s'agissait d'un pistolet défectueux ne permettant pas de viser juste. De sorte que certains hommes du village s'étaient réunis à l'épicerie pour mesurer les avantages et les inconvénients du recours au Derringer Davis. Les avis étaient partagés.
Avec un humour noir et distancié, Guillermo Arriaga nous emmène inexorablement sur le flux de la rumeur publique : on cause, on cause, sans savoir, ou pire parfois, en sachant pertinemment la vraie vérité.
Un roman très physique aussi, avec un soleil écrasant et une chaleur étouffante, ça pue la sueur et les mouches volent pendant la sieste.
De la rumeur et de la bêtise publiques ou des mouches et du soleil d'été, inutile de vous dire qu'on devine très vite lesquels sont les plus étouffants.
Et le doux parfum de la jeune fille cache mal celui de la mort.

Pour celles et ceux qui aiment les mouches en été.
Points poche édite ces 203 pages qui datent de 1994 en VO et qui sont traduites de l'espagnol par François Gaudry, ce même François Gaudry qui a conçu le recueil de nouvelles dont on parlera bientôt.
Cathe en parle, Jean-Marc aussi..

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
Je pense que ce livre sur la liste à lire...J'ai adoré l'escadron guillotine de ce même auteur. Je le conseille d'ailleurs très fortement...
Répondre

On A Tout Rangé