Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 07:03
Cluny en parle
C'est l'histoire d'un fou ... |

On n'est pas allés voir The informant. On n'est même pas allés voir le dernier Soderbergh.
Non, on est allés voir Matt Damon, tant il est vrai qu'il porte le film, l'histoire et le personnage sur ses épaules.
Matt Damon a pris au moins quinze kilos et incarne de manière stupéfiante ce cadre du middle-west américain (moustache, moumoute, imper, tout y est), directeur de production dans un trust agro-alimentaire.
Le film est tiré d'une histoire vraie du début des années 90 : le bonhomme en question a roulé dans la farine en vrac, ses patrons, sa femme, le FBI, le Ministère de la Justice, ses avocats, ceux de ses patrons, ses amis, les journalistes, et j'en passe ...
Mis sous pression après des problèmes de production, il invente (?) une taupe japonaise venue saboter l'usine. Ses patrons font appel au FBI.
Il se tire de son premier mensonge en imaginant une embrouille et déclare au FBI qu'il veut mettre à jour l'entente illicite sur les prix entre ses patrons et leurs concurrents japonais. De cette mystification il sortira par une pirouette et un nouveau mensonge. Qui appellera une autre affabulation. Etc, etc ... un véritable festival d'arnaques et d'imbroglios dans lequel il entraîne tout le monde autour de lui.
Le bonhomme manipulateur se voyait bien en espion (0014, doublement plus futé que 007) et aurait bien dégommé tout le staff de sa boîte pour se retrouver PDG.
On est restés un peu mitigés sur ce film : pas vraiment accrochés et tenus à l'écart, un peu ennuyés, par la distance que mettait Soderbergh entre nous et l'écran. Il est vrai que le personnage de Matt Damon n'est pas très sympathique, du moins au début.
Et puis Soderbergh filme tout cela façon années 70 (alors que l'histoire a moins de quinze ans) ce qui accentue encore le recul.
Reste les dernières vingt minutes avec notamment une scène époustouflante où Matt Damon est enfin confondu de l'un de ses bobards (une erreur de date de quelques jours sur un faux courrier) et où ses voix intérieures viennent lui souffler les nouveaux mensonges à empiler, à enfiler, pour se tirer de ce mauvais pas : il s'enfonce encore plus loin dans ses bobards, sa femme se met à pleurer à ses côtés, l'enquêteur du FBI ne sait plus où se mettre ...
Car Matt Damon (enfin, son personnage) est un malade, mythomane, bipolaire, peu importent les étiquettes et c'est ce qui nous le rend finalement sympathique et (enfin) humain, malgré l'énormité de l'empilage d'affabulations ... auxquelles tout le monde a cru ...
Sa femme (Mélanie Lynskey) trouve d'ailleurs là un rôle intéressant : nunuche potiche de province au début du film, elle se transforme au fil de ces quelques années et se révèle finalement la seule à comprendre et aimer son mari.
On aurait apprécié que cet aspect humain de l'histoire soit plus développé et non le volet juridico-financier, finalement moins intéressant ...

Pour celles et ceux qui aiment qu'on leur raconte des histoires.
Timothée en parle, Pascale et Cluny également.
Partager cet article
Repost0

commentaires

On A Tout Rangé