31 janvier 2007
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Expo pas ordinaire que celle des Trésors engloutis d'Egypte au Grand Palais jusqu'au 16 mars et que nous avons eu la chance d'apprécier en soirée avec un guide, en dehors de la foule qui s'y presse en journée.
Les objets et statues, extraits de leur gangue de limon du delta du Nil, ont été ramenés par les expéditions du controversé Franck Goddio depuis les cités englouties de Heraklion, Canope et Alexandrie, en laissant sur place les "pierres" des temples et monuments.
Franck Goddio projette même de construire un musée sous-marin à Alexandrie pour permettre au public de voir les vestiges de l'ancienne cité. Et à la fin de l'expo, on peut rêver à ce futur aquarium à cailloux, devant les plans de l'architecte Jacques Rougerie.
Mais le clou de l'expo c'est bien entendu l'incroyable statue de la belle Arsinoë II qui vaut à elle seule le déplacement avec son drapé mouillé plus vrai que nature, si réaliste que l'on dit même que les plongeurs auraient d'abord cru à un véritable linceul, tissé, mais fossilisé par son séjour au fond des eaux.
Avant de venir nous faire tourner la tête, la statue de la belle Arsinoë a perdu la sienne mais rien d'autre : désormais toutes les Vénus et les Aphrodites du Louvre ou d'ailleurs peuvent aller se rhabiller, c'est le cas de le dire.
On a du mal à imaginer l'effet que pouvait produire cette statue ... plus de 2000 ans avant Rodin !
Autre moment fort, une superbe stèle gravée qui explique en hiéroglyphes poétiques et choisis (c'est traduit), que les marins débarquant dans les ports étaient invités à "offrir aux dieux" un petit pourcentage de leur cargaison (ah que ! aujourd'hui, taxe douanière ça sonne quand même moins bien). La pierre et sa gravure sont d'une incroyable qualité de conservation.
Emotion toujours avec les objets liturgiques (vases, coupes, ...) retrouvés dans ces temples qui, avant leur noyade, n'ont pas toujours eu le temps d'être pillés comme leurs semblables de Haute-Egypte. Ou encore avec les films projetés ici ou là et qui retracent quelques moments des expéditions et des plongées.
Quelques photos ici, le site officiel là.
Cette expo c'est aussi l'occasion de voir "de dedans" la célèbre nef en verre et en fer du Grand Palais (une autre occasion nous avait été donnée l'été passé).
Même si l'on regrette ici que l'expo ne s'adapte guère à l'immensité du site : mais après Berlin et Paris, Arsinoë et tout le reste partent fin mars pour Bonn et l'expo ne pouvait donc tenir compte de ce seul lieu.
Les objets et statues, extraits de leur gangue de limon du delta du Nil, ont été ramenés par les expéditions du controversé Franck Goddio depuis les cités englouties de Heraklion, Canope et Alexandrie, en laissant sur place les "pierres" des temples et monuments.
Franck Goddio projette même de construire un musée sous-marin à Alexandrie pour permettre au public de voir les vestiges de l'ancienne cité. Et à la fin de l'expo, on peut rêver à ce futur aquarium à cailloux, devant les plans de l'architecte Jacques Rougerie.
Mais le clou de l'expo c'est bien entendu l'incroyable statue de la belle Arsinoë II qui vaut à elle seule le déplacement avec son drapé mouillé plus vrai que nature, si réaliste que l'on dit même que les plongeurs auraient d'abord cru à un véritable linceul, tissé, mais fossilisé par son séjour au fond des eaux.
Avant de venir nous faire tourner la tête, la statue de la belle Arsinoë a perdu la sienne mais rien d'autre : désormais toutes les Vénus et les Aphrodites du Louvre ou d'ailleurs peuvent aller se rhabiller, c'est le cas de le dire.
On a du mal à imaginer l'effet que pouvait produire cette statue ... plus de 2000 ans avant Rodin !
Autre moment fort, une superbe stèle gravée qui explique en hiéroglyphes poétiques et choisis (c'est traduit), que les marins débarquant dans les ports étaient invités à "offrir aux dieux" un petit pourcentage de leur cargaison (ah que ! aujourd'hui, taxe douanière ça sonne quand même moins bien). La pierre et sa gravure sont d'une incroyable qualité de conservation.
Emotion toujours avec les objets liturgiques (vases, coupes, ...) retrouvés dans ces temples qui, avant leur noyade, n'ont pas toujours eu le temps d'être pillés comme leurs semblables de Haute-Egypte. Ou encore avec les films projetés ici ou là et qui retracent quelques moments des expéditions et des plongées.
Quelques photos ici, le site officiel là.
Même si l'on regrette ici que l'expo ne s'adapte guère à l'immensité du site : mais après Berlin et Paris, Arsinoë et tout le reste partent fin mars pour Bonn et l'expo ne pouvait donc tenir compte de ce seul lieu.