3 février 2007
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18:24
Semaine cinoche riche en toiles, après Fred Vargas et Di Caprio, voici La Vie des autres qui est en quelque sorte la notre vue par les yeux et surtout entendue par les oreilles de la Stasi, la police d'état qui était à la RDA ce que le KGB était à l'URSS (et ce que sont encore un peu les RG à notre France bien-aimée pour rebondir sur l'actualité ...).
Henckel von Donnersmarck aurait pu situer son film dans les années 50 ou 60, à un chapitre précédent et révolu de notre histoire.
Mais l'intrigue est datée de ... 1984, juste avant l'arrivée de Gorbatchev à Moscou et la chute du Mur à Berlin : ce n'est finalement que la page précédente dans le grand livre. Presque aujourd'hui, peut-être demain.
Comme s'il fallait nous rappeler que la transformation du siège central de la Stasi en musée d'archives n'est pas la garantie que le spectre de Big Brother s'est bien éloigné pour toujours.
La référence n'est sûrement pas fortuite, puisque 1984, c'est aussi l'année du roman de G. Orwell.
Le film démarre lentement mais c'est pour mieux nous immerger dans l'ambiance lugubre des couloirs grisâtres de la Stasi et des rues désertes de Berlin Est.
Puis l'intrigue se noue à partir de trois fois rien et sous cette histoire d'écoutes téléphoniques et de fiches policières, se découvre alors une très très belle histoire d'amour.
Une belle histoire d'amour où une actrice de théâtre (que l'on connaîtra à peine) se retrouve au centre de la vie de trois hommes différents, mais une histoire désespérée : que pouvait-on espérer sous un tel régime ?
Au-delà du contexte politique de l'époque, il semble bien que les hommes, même équipés d'écouteurs et de micros, n'arrivent guère à franchir les "murs" qui les séparent et à communiquer entre eux (Brecht est d'ailleurs cité dans le film).
Henckel von Donnersmarck aurait pu situer son film dans les années 50 ou 60, à un chapitre précédent et révolu de notre histoire.
Mais l'intrigue est datée de ... 1984, juste avant l'arrivée de Gorbatchev à Moscou et la chute du Mur à Berlin : ce n'est finalement que la page précédente dans le grand livre. Presque aujourd'hui, peut-être demain.
Comme s'il fallait nous rappeler que la transformation du siège central de la Stasi en musée d'archives n'est pas la garantie que le spectre de Big Brother s'est bien éloigné pour toujours.
La référence n'est sûrement pas fortuite, puisque 1984, c'est aussi l'année du roman de G. Orwell.
Le film démarre lentement mais c'est pour mieux nous immerger dans l'ambiance lugubre des couloirs grisâtres de la Stasi et des rues désertes de Berlin Est.
Puis l'intrigue se noue à partir de trois fois rien et sous cette histoire d'écoutes téléphoniques et de fiches policières, se découvre alors une très très belle histoire d'amour.
Une belle histoire d'amour où une actrice de théâtre (que l'on connaîtra à peine) se retrouve au centre de la vie de trois hommes différents, mais une histoire désespérée : que pouvait-on espérer sous un tel régime ?
Au-delà du contexte politique de l'époque, il semble bien que les hommes, même équipés d'écouteurs et de micros, n'arrivent guère à franchir les "murs" qui les séparent et à communiquer entre eux (Brecht est d'ailleurs cité dans le film).