6 avril 2007
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Encore un tout petit bouquin d'une centaine de pages (décidément 2007 sera l'année des opuscules ) avec 6 petites nouvelles qui se dévorent d'une traite sous la bienveillance de Sainte Rita patronne des causes désespérées.
Chose plutôt rare dans les recueils de nouvelles, celles-ci sont toutes à peu près d'égal niveau, sans laissées pour compte.
Ce n'est pas de la grande littérature mais une petite chose sans prétention et sympa comme tout : Claire Wolniewicz a une plume plutôt féroce et bien aiguisée pour décrire les vies un peu vides, les vies de ceux qui ont oublié un peu trop vite que la leur est un peu trop courte ...
Mais bien sûr l'humour fait passer la pilule et le coté un peu sombre de ces "causes désespérées" sur lesquelles veillent la patronne Sainte Rita.
[...] Je rallume une cigarette. Je suis vautrée sur mon lit devant la télé que je ne regarde même plus. Ça me fait un bruit de fond, de la présence. Les vieux font ça, les pauvres aussi. Les vieux, je comprends, mais les pauvres, je ne saisis pas.
Avec parfois des démonstrations imparables :
[...] Une saleté cette modernité. On fait croire aux gens des tas de choses, qu'il faut aller de l'avant, que dehors c'est mieux, que la science fait disparaître les maladies, que le chomage diminue, que les étrangers sont gentils, mais c'est des mensonges tout ça.
Elle le vérifie tous les jours, et elle est bien informée. D'ailleurs, il est 20 heures. Ils vont le dire, les journalistes au journal télévisé, qu'il ne se passe que des monstruosités dans le monde, que c'est de pire en pire.
D'autres blogs en parlent ici ou là.
Chose plutôt rare dans les recueils de nouvelles, celles-ci sont toutes à peu près d'égal niveau, sans laissées pour compte.
Ce n'est pas de la grande littérature mais une petite chose sans prétention et sympa comme tout : Claire Wolniewicz a une plume plutôt féroce et bien aiguisée pour décrire les vies un peu vides, les vies de ceux qui ont oublié un peu trop vite que la leur est un peu trop courte ...
Mais bien sûr l'humour fait passer la pilule et le coté un peu sombre de ces "causes désespérées" sur lesquelles veillent la patronne Sainte Rita.
[...] Je rallume une cigarette. Je suis vautrée sur mon lit devant la télé que je ne regarde même plus. Ça me fait un bruit de fond, de la présence. Les vieux font ça, les pauvres aussi. Les vieux, je comprends, mais les pauvres, je ne saisis pas.
Avec parfois des démonstrations imparables :
[...] Une saleté cette modernité. On fait croire aux gens des tas de choses, qu'il faut aller de l'avant, que dehors c'est mieux, que la science fait disparaître les maladies, que le chomage diminue, que les étrangers sont gentils, mais c'est des mensonges tout ça.
Elle le vérifie tous les jours, et elle est bien informée. D'ailleurs, il est 20 heures. Ils vont le dire, les journalistes au journal télévisé, qu'il ne se passe que des monstruosités dans le monde, que c'est de pire en pire.
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