23 janvier 2012
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Course poursuite.
Petit polar bien sympathique que ce Drive de James Sallis, récemment porté au cinéma (pas vu, le film).
Il est d'ailleurs question de cinéma dans ce bouquin, puisque le héros, 'le Chauffeur', est pilote-cascadeur sur les tournages de LA. Aux heures ouvrables.
En dehors des heures de bureau, il ne dédaigne pas faire le chauffeur pour quelques malfrats.
Quand ceux-ci sont heureux en affaires, tout va bien.
Et puis d'autres ont la poisse et alors, le Chauffeur a chaud aux fesses.
Mais ce sera bientôt à ceux qui ont voulu le 'doubler' de numéroter leurs abattis.
Le bouquin est habilement construit de flash-backs et de réptitions qui nous amènent peu à peu à comprendre la scène initiale :
[...] Bien plus tard, assis par terre, adossé à une cloison dans un Motle 6 à la sortie de Phoenix, les yeux fixés sur la mare de sang qui se répandait devant lui, le Chauffeur se demanderait s'il n'avait pas commis une terrible erreur.
Le sang était celui de la femme, celle qui se faisait appeler Blanche. Ses épaules étaient visibles sur le seuil de la salle de bains. Il ne restait pas grand-chose de sa tête, il le savait.
Le style de ce polar noir, dans la plus pure tradition, est agréable, on y croise quelques personnages intéressants et l'on pense un peu à Donald Westlake (la rigolade en moins) et même à Manchette.
Pour celles et ceux qui aiment les courts-métrages.
C'est Rivages/noir qui édite ces 175 pages qui datent de 2005 en VO et qui sont traduites de l'anglais par Isabelle Maillet.
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