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On A Tout Archivé

7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 07:28
Le site du Comédia
  L'amour travesti ou la comédie avec contrefaçon. 

Un bouffon sur l'affiche, un théâtre de boulevard, une mise en scène vaudevillesque de Nicolas Briançon, on se croirait très loin du théâtre élisabéthain pour cette Nuit des rois (Twelfth night, la douzième nuit des fêtes de l'Épiphanie), une comédie burlesque de maître Shakespeare.
Mais du haut de ses 400 ans, ce texte vous enchante encore, revivifié par une nouvelle traduction de Jean-Michel Désprat.
Le spectacle est complet : théâtre bien sûr, décor simple mais astucieux, escrime, musiques, chansons et même numéros de gigue.
Au-dessus de la joyeuse mélée (ils sont une bonne douzaine sur scène) on retrouve la très belle Chloé Lambert, la pétulante Émilie Cazenave, le chantant Arié Elmaleh (le frère de Gad) et surtout, surtout, la fraîche et lumineuse Sara Giraudeau (la fille de Bernard et d'Anny Duperey) qui du haut de ses vingt-quatre ans assure une présence extraordinaire sur scène. Tous dominent vraiment leur texte (pas toujours facile) et c'est un plaisir de les voir jouer aussi bien.
Mais au-delà de ces très bons moments de théâtre (et d'amusement) c'est aussi l'occasion de rédecouvrir attentivement le texte très incorrect de cette Nuit des rois, nuit de carnaval, nuit des travestissements et des transgressions.
Deux jumeaux (Viola la fille, Sébastien le garçon) échouent d'un naufrage dans une nouvelle contrée. Ils sont séparés et ignorent chacun que l'autre a survécu.
Viola, la fille, se travestit en jeune homme et se fait embaucher comme page à la cour du duc (où tous les pages sont des jeunes femmes travesties et où les chevaliers sont en kilt  !).
Le duc se pâme d'amour à sens unique pour la comtesse voisine. Viola se pâme d'amour en secret pour le beau duc.
Le duc envoie son page auprès de la comtesse pour plaider sa cause qui semble bien désespérée.
Et la comtesse, à son tour, de se pâmer d'amour pour le beau jeune homme ... qui est donc une jeune fille.
Tout rebascule lorsque le frère de jumeau de Viola réapparait ... sous les mêmes traits que la jeune fille qui s'était travestie en garçon !
Le site du ComédiaThéâtre dans le théâtre : je ne joue pas ce que je suis ...
(À l'époque de Shakespeare tous les rôles féminins étaient joués par des hommes - on retrouve là un peu le même sel épicé des Femmes savantes dont on parlé il y a peu).
Toute une clique de joyeux bouffons, véritables "fous du roi", viennent égayer la pièce et remettre la folie du côté des humains et la sagesse du côté des fous.
Ici, Shakespeare se définit lui-même comme un corrupteur de mots.
Une joyeuse troupe de très bons comédiens pour un texte plein d'esprit.

Pour celles et ceux qui aiment les beaux jeunes hommes.
C'est jusqu'au 3 janvier au théâtre Comedia.

Critikator en parle, l'eboule et Culturofil aussi.
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commentaires

U
<br /> Un bouffon sur l'affiche, un théâtre de boulevard, une mise en scène veaudevillesque ...<br /> <br /> Ah ah rendez le veau à Perrette qui l'a perdu en trébuchant sur quelques mots de La Fontaine et elle vous remerciera et peut-être Boileau aussi <br /> <br /> <br /> D’un trait de ce poème en bons mots si fertile,<br /> <br /> <br /> Le Français, né malin, forma le vaudeville :<br /> <br /> <br /> Agréable indiscret, qui, conduit par le chant,<br /> <br /> <br /> Passe de bouche en bouche et s’accroît en marchant.<br /> <br /> ;)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> Ah, merci au Commandant Cuistot de nous reprendre ici et de nous rappeler que nous avions mis un oeuf en trop dans la recette de la seauce au vau de ville.<br /> <br /> <br /> <br />

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