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On A Tout Archivé

2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 10:00
D'autres avis sur Critico-Blog
Spirit of adventure |

Rarement film d'animation aura fait preuve d'un tel équilibre : Là-haut est vraiment une belle réussite.

On parle à dessein (animé) de film d'animation car on se croirait vraiment dans un vrai film : des paysages plus beaux que les vrais, autant d'émotion que dans une comédie, autant de palpitations que dans un james bond, autant d'humour que dans un ... dessin animé.

L'ambiance graphique du vieux monsieur et de sa maison volante vaut le déplacement (en ballon).

Le début du film raconte, avec une rare économie de mots, la vie émouvante du vieux monsieur bougon qui, depuis tout petit, rêvait de devenir explorateur en ballon dirigeable (le Spirit of adventure) sur les traces d'un aventurier célèbre disparu en Amérique du Sud. Toute sa vie défile en quelques minutes depuis son enfance et son mariage avec Ellie, une jolie rêveuse comme lui, jusqu'à la solitude du veuvage. La vie de ceux qui courent après leurs rêves sans jamais les réaliser.

Excédé par des promoteurs qui veulent le caser en maison de retraite pour raser sa maison, le vieux monsieur bougon gonfle des ballons (c'était sa profession : vendeur de ballons de baudruche) et décolle vers l'Amérique du Sud ... emportant à l'insu de son plein gré un jeune scout rondouillard qui veut absolument accomplir sa B.A. : rendre service à une personne âgée.

La mécanique de ce couple improbable (le vieux ronchon et le petit grassouillet) fonctionne à merveille et situations et dialogues sont tout sauf bébêtes : c'est parti pour l'Aventure, celle avec un grand A, celle de Jules Verne, celle du Spirit of Adventure, celle des rêves du vieux monsieur et de sa regrettée Ellie.

Le tandem improbable fera bien évidemment quelques rencontres impossibles : aventure(s) et humour sont au rendez-vous, on vous laisse la primeur des découvertes.

Vous pourrez lire ici ou là que la première partie du film (la rétrospective de la vie du vieux monsieur) est magnifique mais que la suite laisse plus à désirer : c'est vrai que le changement de ton est notable mais pour notre part à tous les trois on était impatients de décoller et on ne s'est pas ennuyés un seul instant, bien accrochés à nos fauteuils (une bonne partie du film se passe quand même ... là-haut !).

Une réussite bien plus aboutie que le récent Coraline.

Juste un petit regret pour la 3D qui, certes donne de la profondeur aux différents plans du dessin, mais sans plus : visiblement, producteurs et distributeurs ont trouvé là un filon pour extorquer 3€ de plus aux spectateurs.

Signes des temps vieillissants de nos sociétés modernes ? ici le vieil homme bougon qui ne veut pas de l'hospice et dans le dernier Miyazaki (Ponyo), le petit Sosuke qui fréquente le jardin d'enfants comme la maison de retraite voisine ...


Pour celles et ceux qui aiment l'esprit de l'aventure.
D'autres avis sur Critico-Blog.

Le site du film qui permet de composer soi-même son fond d'écran (super).

Au passage, ne manquez pas la bande annonce de Numéro 9, le film d'animation de Tim Burton et Shane Acker prévu pour août et dont la palette graphique, façon steampunk, semble très très prometteuse (ici aussi).
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 07:33

Un air de vacances |

C'est presque les vacances, les week-ends se prolongent, les blogues tournent au ralenti et bientôt nous aussi.
Pour se rafraîchir les oreilles, voici deux petits reggae sympas et sans prétentions :
William Baldé (mi-guinéen, mi-sénégalais) avec son Corps Étranger , une romance sur l'exil qui nous avait échappé l'an passé ...
et Tom Frager (surfeur guadeloupéen) avec une musique très îlienne (ah, ça nous rappelle le kaneka de Nouméa !) et dont la petite Lady Melody nous a bien accrochés.
On aime fredonner en boucle sur la route des vacances, ces refrains qui parlent de voyages :
[...] On a beau faire des détours, on y revient, on y revient toujours,
On a beau faire des détours, on y reviendra un jour ...

Ou encore celui de Tom Frager :
[...] Elle est dans ma tête, elle ne m'abandonne jamais,
Je la trouve encore plus belle quand elle s'habille en reggae,
Elle me suit à chaque voyage loin d'ici,
Elle est ma Lady Melody ....

C'est frais et idéal pour cet été. Jah !
On devrait reparler prochainement de reggae avec Groundation, un reggae mi-roots, mi-jazzy (mais pas trop), concocté par un groupe de blancs de la Côte Ouest emmené par le très charismatique et très barbu Harrison Stafford.

Pour celles et ceux qui aiment la musique des îles.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 19:36
D'autres avis sur Critico-Blog

Robin des bois et la crise |

Le film de Michael Mann, John Dillinger, revisite le mythe de Robin des Bois : en pleine Dépression des années 30, Johnny Depp vole les riches (banquiers) sous les acclamations des pauvres (chômeurs), un contexte économique et social qui fait évidemment écho à celui d'aujourd'hui au moment où les banquiers sont de nouveau mis en cause.
Notre Marion Cotillard nationale endosse le rôle de la belle Marianne (dans le film Billie Frechette, au parfum de french girl) et le froid shérif de Nottingham est joué par le froid Christian Bale, agent spécial du tout nouveau FBI aux méthodes plutôt musclées (mais c'est pas que des brutes au FBI : ils mettent aussi au point des méthodes d'investigations "modernes" comme ces écoutes téléphoniques gravées non pas sur des CD ni même des disquettes mais sur des disques microsillons, savoureux !).
John n'a pas été gâté par la vie (mère disparue trop tôt, père violent, ...) et prend sa revanche en prélevant dans les coffres de quoi satisfaire ses envies de belles pépés et de belles voitures.
Au-delà de l'aspect hollywoodien, le film brosse aussi un tableau de l'époque reconstituée dans ses moindres détails : la Grande Dépression avec ses cohortes de mal lotis, la mafia en train d'organiser le crime qui voit donc d'un mauvais oeil les frasques de ces bandits de grand chemin venus troubler l'ordre patiemment établi, le FBI passant sous la coupe de John E. Hoover qui veut des résultats et une bonne presse pour obtenir les crédits nécessaires au développement de son administration, ...
Visiblement, le film de Michael Mann lorgne du côté des Incorruptibles (ceux de Brian de Palma) : la petite troupe des agents spéciaux du effbihaï, la scène finale dans la foule, ... mais, mais, y'a comme qui dirait quèque chose qui manque quèque part, et on ne sait pas trop ce qui fait qu'on n'est pas totalement emballé et qu'on reste simple spectateur un peu distant ...
Johnny Depp est, as usual, parfait, Marion Cotillard nage dans ces eaux hollywoodiennes comme un poisson dans sa baignoire, et leurs yeux à tous les deux, ça fait donc quatre yeux pour ceux qui suivent, bref, leurs yeux pétillent tout au long du film, même dans les larmes, mais, mais ...
Peut-être est-ce l'ambiance fin d'époque qui baigne cette histoire au tournant du siècle ?
La Dépression nous déprime, le banditisme s'organise sous la coupe de la mafia, le FBI prend la grosse tête, en somme tout fout le camp et les rêves de John Dillinger avec ...
Pour celles et ceux qui aiment les méchants qui sont gentils en fait.
D'autres avis sur Critico-Blog. Playlist et Pascale en parlent.
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 07:27
Le site du jeu de paume
Ah les jolies colonies de vacances |

C'est les vacances ou presque.
L'occasion idéale pour les rares indigènes et les nombreux touristes de Paris d'aller jeter un oeil (jusque fin septembre) sur une vingtaine de photos de Martin Parr exposées librement en plein air devant l'entrée du Jeu de Paume aux Tuileries (façon Grilles du Luxembourg).
Le thème de l'expo (et celui récurrent des photos du reporter sociologue de Magnum) c'est justement le tourisme, ou plus exactement le tourisme de masse : celui des cars qui débarquent leur cargaison devant les pyramides, celui des vendeurs de souvenirs, celui de Las Vegas, ...
Martin Parr en vacances et prend des photos.
Des photos d'une ironie mordante, acerbe et pas toujours très tendre, c'est le moins que l'on puisse dire, à l'égard des "modèles" pris sur le vif ...
Ce qui est sûr, c'est qu'on quitte les Tuileries (en slalomant parmi les touristes) en se jurant de ne jamais, au grand jamais, revêtir un T-shirt fluo ou une chemise hawaïenne en vacances ... des fois que Martin Parr et son grand méchant zoom traînent dans les parages !

Pour celles et ceux qui aiment les vacances.
Le Jeu de Paume présente également une expo sur Martin Parr : Herwann en parle.
Le site de Martin Parr.
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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 19:20
Le site du Châtelet
Feux d'artifice |

La Compagnie Alvin Ailey fête ses cinquante ans, dirigée désormais par Judith Jameson (Alvin Ailey est décédé en 89).
Vite, vous n'avez que jusqu'au 25 juillet pour profiter de quelques représentations au Théâtre du Châtelet dans le cadre des Étés de la Danse à Paris.
Le 18 (la programmation varie selon les dates), la première partie (Golden Section, une nouveauté en France) a été surprenante, époustouflante de virtuosité technique : la douzaine de danseurs dorés y semblait flotter au-dessus du sol, tels des marionnettes suspendues à des fils invisibles.
C'était comme au feu d'artifice : oh, la belle rouge, oh la belle orange !
La partie centrale du spectacle nous a laissés un peu sur notre faim : la danse fut sans faute, rapide et acrobatique, souple et sportive, mais il manquait à la technique irréprochable un petit supplément d'âme.
Et puis vint le final (Love Stories, une chorégraphie de Judith Jameson herself) !
Toujours comme au feu d'artifice !
La troupe au complet, habillée de couleurs acidulées (rouges, bleus, jaunes, ....) puis un dernier mouvement où ils reviennent tout d'orange vêtus accompagnés de beaux jeux de lumière.
Pour cette longue et superbe dernière partie, la magie de la danse et de la musique opère de nouveau, la danse très moderne, rapide, syncopée des chorégraphies Alvin Ailey, retrouve l'alliance avec la musique.
C'est superbe ! Tout le théâtre, debout, conquis (ou acquis), applaudit et ovationne (un tonnerre de vivats et de bravos, rarement vu ou entendu) et en redemande un dernier petit morceau.
On se laisse aller à imaginer le bonheur de ces artistes ainsi salués chaque soir ...

Pour celles et ceux qui aiment les corps suspendus.
Le site des Étés de la Danse. RFI et MagLM en parlent.
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 20:17
ActuaBD en parle
Les pêcheurs ont la vie dure |

Jolie découverte que cette Île sans sourire, une histoire aux parfums de soupe miso écrite par ... un uruguayen, Enrique Fernandez.
Amateurs de Miyazaki précipitez-vous sur cet album ! Une japoniaiserie savoureuse, ... encore que l'histoire pourrait se passer ici ou ailleurs.
Un dessin proche de l'animation (l'auteur en vient, parait-il) et un conte onirique peuplé de créatures inquiétantes ou délicieuses.
Un triste géologue torturé par son passé débarque sur l'île de Yulkukany. Il y rencontre une étrange petite fille, Eli, seul rayon de soleil (et seul sourire) sur cette île sombre où les familles de pêcheurs ont la vie dure.
Leur rencontre nous vaudra quelques planches superbes.
Comme cette version améliorée des roses et des choux : [...] Pendant que les hommes sont en mer, les femmes se mettent à grossir pour faire de la place dans leur ventre aux graines de bébés. Les graines de bébé se trouvent dans les entrailles des baleines. On les plante à l'intérieur des femmes, et là, elles poussent et deviennent des personnes. Mais maintenant il y a moins d'enfants à Yulkukany parce qu'on ne pêche plus de baleines depuis longtemps, et les graines de bébés, on ne les trouve que dans les gros poissons, comme les thons.
Ou encore une planche magnifique (qu'on ne vous dévoilera pas) qui met en scène des fleurs, des oiseaux et la petite Eli (décidément, il est encore question de graine !) : [...] Pour protéger leurs graines contre les oiseaux des alentours, les fleurs ont construit un grand bouclier. Elles savent que quand il y a de l'orage, il y a beaucoup de vent. Alors, quand elles entendent le tonnerre qui se rapproche et qui résonne de plus en plus, elles projettent leurs graines le plus haut possible. Les fleurs comptent sur le vent pour emporter les graines loin des oiseaux et faire pousser d'autres champs de fleurs ailleurs. De leur côté, les oiseaux en profitent pour se nourrir et apprennent à leurs petits à voler sans avoir peur de l'orage. C'est merveilleux, non ?
Bientôt apparaîtront quelques créatures fantomatiques que l'on croit sorties tout droit, on l'a dit, du bestiaire de Miyazaki.
Un bel album auquel il manque peut-être un souffle épique, un rythme un peu plus soutenu ou plus fortement tenu, pour nous emporter définitivement sur Yulkukany.
De quoi nous faire saliver en attendant le prochain voyage de ce prometteur Enrique Fernandez.
Des planches extraites de l'album ici, et .

Pour celles et ceux qui aiment les créatures des îles.
ActuaBD, SudOuest et MadMoiZelle en parlent.
Virginie partage notre avis.
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 13:13
D'autres avis sur Critiques Libres
Faux-frère

Thomas et Paul sont nés le même jour et s'ils ne partagent pas les mêmes parents, ils partagent toute leur enfance, leur adolescence.
[...] Je crois que si Paul et moi nous sommes autant attachés l'un à l'autre, c'est parce qu'il nous a manqué quelqu'un : à lui un frère, à moi un père.
Deux faux-frères qui partagent toutes les choses de la vie, même les premières amours.
[...] D'après ce que j'en savais, il revenait aux garçons de séduire les filles. Ils jouaient les durs tandis qu'elles faisaient de simagrées. Ils s'emportaient lorsqu'à leur première tentative ils se faisaient éconduire, et abdiquaient tout machisme dès qu'elles consentaient à les laisser approcher. À la fin, l'affaire était faite. Ils étaient amoureux, le seraient pour la vie. Et ça durait une semaine.
Néanmoins une semaine d'amour fou, c'étaient des mois à avoir des trucs à raconter aux copains. Sans compter tout ce qu'on inventait.

Jusqu'à, plus tard, La trahison de Thomas Spencer.
Philippe Besson nous emmène aux US, pour y faire du tourisme : la vie de Thomas et Paul se confond avec l'Histoire récente des États-Unis.
[...] Comme j'ai le goût des dates et que je crois depuis longtemps que l'Histoire, celle qui s'écrit avec une majuscule, nous accompagne dans les grandes étapes de notre vie, j'ai tendance à envisager que ce sont les événements du dehors qui nous fournissent des repères et décident même parfois du cours de nos existences.
Une thèse qui nous vaut la rétrospective photo de l'Histoire yankee en accéléré : Enola Gay, la guerre de Corée, le MacCarthysme, Eisenhower, le choc du premier Spoutnik russe, Castro, Kennedy et le Vietnam ou Marylin, les missiles de Cuba, ... tout y passe.
Un procédé un peu artificiel, un peu appuyé, mais quand même plutôt sympa et sans doute très frenchy : notre vision touristique de l'Histoire US.
Quant à l'histoire, celle avec un petit "h", celle des deux garçons, on préfère leur enfance et adolescence car l'entrée dans l'âge adulte et bientôt la fameuse trahison de Thomas Spencer, renouent avec les clichés méli-mélo-romanesques, de manière un peu décevante.

Pour celles et ceux qui aiment les US vus d'ici.
Julliard édite ces 265 pages qui datent de 2009.

Biblioblog et Virginie en parlent.  Le site de l'auteur.
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 08:36
D'autres avis sur Critico-Blog
Versailles rive droite

Les amoureux des Bancs publics (air connu) ont bien du mal à se bécoter.
Le film de Bruno Podalydès rappelle beaucoup J'attends quelqu'un (avril 2007, Jérôme Bonnell) où chacun cherchait sa chacune.
Comme en témoigne la longue liste de l'affiche, Bancs publics pourrait également entrer au livre des records des films avec le plus de vedettes françaises. Avec un défilé des acteurs qui ont marqué le ciné français depuis de nombreuses années ... et qui ont été marqués par leurs nombreuses années de ciné : Michael Lonsdale, Claude Rich, Michel Aumont, Pierre Arditi, Micheline Dax (!), Nicole Garcia, Catherine Deneuve, Chantal Lauby, Josiane Balsko, ...
Quelques gloires plus récentes viennent quand même faire baisser la moyenne d'âge : Benoît Poelvoorde, Les Inconnus (Campan, Legitimus, Bourdon), Bruno Solo, Vincent Elbaz, ...
Chacun y va de sa petite scène, voire de sa simple petite réplique, se prêtant gentiment au jeu orchestré par Podalydès.
Un jeu en trois actes : le premier dans un immeuble de bureau (ça commence genre caméra café), le second dans le square au milieu de la place (un square avec des bancs publics) et le dernier dans le magasin de bricolage au coin de la rue.
Comme on l'a dit, la solitude semble enrober chacun et chacune et la vie n'est pas si rose quand on se retrouve aux prises avec des objets du quotidien qui ne sont manifestement pas là pour nous aider : la machine à café "grand modèle" (ah, le coup des piles géantes !), l'enseigne du magasin Brico Dream dont le "e" clignote et vire au Brico Dr am, la perceuse en baudruche, les poissons rouges et tous les ustensiles plus ou moins hostiles du magasin de bricolage ... on frôle parfois le délire à la Tati.
Plusieurs éclats de rire émailleront le film et une gentille tendresse mélancolique émane de tous ses acteurs et de leur metteur en scène.
Mention spéciale pour Florence Muller (Lucie, la secrétaire aux poissons rouges) qui traverse toute cette agitation avec beaucoup de subtilité.

Pour celles et ceux qui aiment le bricolage.
Pascale en parle, d'autres avis sur Critico-Blog.
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 19:07
D'autres avis sur Critiques Libres
Histoire de famille

 Cette suédoise, Karin Alvtegen, est donnée comme l'alter ego féminin d'Henning Mankell, maître es polar nordique.

Il est pourtant difficile de classer ce bouquin, Ténébreuses, parmi les policiers.
Pas d'enquête, pas de flic, pas vraiment de cadavre et presque pas de meurtrier.
C'est tout juste si l'on évoque effectivement un cadavre enfoui dans les mémoires, un cadavre dans un placard, comme on dit.
Car c'est d'une histoire de famille qu'il s'agit. Une sombre histoire de famille.
Une famille où, de père en fils et de fils en petit-fils, une chape de plomb pèse sur les âmes.
Une chape de compromissions et de lâchetés, de fuites et d'abandons, d'égoïsmes et de sacrifices, de trahisons et de mensonges.
Une famille presque normale quoi !
La famille d'un écrivain réputé (jusqu'au prix Nobel) qui aura tout sacrifié à son oeuvre.
L'auteur fameux est au crépuscule de sa vie, la gouvernante de la maison vient à décéder.
Commence alors une lente exhumation des secrets enfouis dans les placards de la maison.

[...] « Bon. Ainsi soit-il, maintenant tu es au courant. Le mieux pour nous tous est que cela reste dans la famille, c'est pas quelque chose dont on a à parler. »

Les épaules de Jan-Erik arrêtèrent immédiatement de se soulever. Lentement, il se redressa et elle aurait préféré éviter de recevoir le regard qu'il lui donna. Puis il se leva, entra dans le salon et récupéra le papier. Continua vers l'entrée et sans qu'un mot fut prononcé, il disparut par la porte. Alice regarda sa montre. L'émission de télévision qu'elle avait attendue allait bientôt commencer. Pourquoi ressasser des souvenirs qui de toute façon ne servaient à rien. Intacts, ils reposaient mieux là où ils étaient.

Elle retourna vers le canapé et s'arma de la télécommande.

Le roman est habilement construit qui entremêle les flash-backs du passé et les tâtonnements du présent et qui, à chaque tour de roue, fait avancer la compréhension de la spirale infernale.
Au fil des pages, on tourne autour des secrets qui gangrènent depuis des années les relations chez ces gens-là.
Mais il faudra attendre les dernières pages pour retrouver la mémoire de l'horreur.

Mais ce n'est pas tout, encore quelques lignes et une autre horreur se dévoile.
Et une troisième, pire encore !

Dans les derniers chapitres, tout s'enchaîne et les personnages basculent un à un dans l'abime. Brrrr.
Noir, c'est noir. Ce qui finalement justifie la couverture et le titre français.


Pour celles et ceux qui aiment les cadavres dans les placards.
Points édite ces 349 pages qui datent de 2007 en VO et qui sont traduites du suédois par Magdalena Jarvin.

Amanda en parle, Antigone et Clochette également. Même les nanas givrées en causent.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 07:15
Le site officiel d'Etienne Davodeau
La vie ordinaire des gens ordinaires

On a découvert il y a peu, le destin (enfin, la première partie du destin) de Lulu femme nue d'Étienne Davodeau.
De quoi nous inciter à découvrir d'autres BD de cet auteur, comme cette Chute de vélo.

Encore une histoire ordinaire de gens ordinaires : à la fin de cet album, on peut lire une interview de l'auteur qui explique justement ses partis pris en matière de scénario composé de scènes vues, entendues ou vécues.

Avec cette chute de vélo, on retrouve une famille et des amis (ambiance proche de Lulu) en semi-vacances dans la maison de la mamie. La vieille mamie souffre d'Alzheimer, il faut remettre en ordre la maison avant la vente.

D'autres personnages, des vrais gens, entrent en scène, on devine quelques secrets, ...

Comme dans Lulu, un beau portrait de femme (ici, Jeanne la fille de la mamie).

Comme dans Lulu, un montage dynamique qui fait s'entrecroiser les histoires, les moments et les personnages, comme pour nous tenir en haleine.

C'est tout. Une histoire qui aurait pu être celle de votre belle-soeur l'été dernier.

C'est tout mais c'est tout le charme de ces histoires simples d'Étienne Davodeau.

Dont on va continuer d'explorer les albums : Les mauvaises gens entre dans la PAL.
Une planche de la Chute de vélo.

Pour celles et ceux qui aiment les vrais gens.
Le site officiel. PlaneteBD en parle.

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On A Tout Rangé