Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 11:59
Les mimes ne peuvent pas parler mais ils bloguentUn clown-mime-show (sic !) à ne pas manquer que celui de Julien Cottereau, le mime-bruiteur que l'on avait déjà remarqué (et qui nous avait esbrouffés) dans le spectacle du Cirque du Soleil.
On retrouve le mime aujourd'hui sur la scène du théâtre des Mathurins jusque fin avril, tel un Pierrot tombé de la lune avec son corps en caoutchouc.
Comme souvent dans un one-mime show, le spectacle manque encore un peu de contenu et d'unité pour tenir la durée mais la technique reste bluffante.
Et Julien Cottereau atteint vraiment des sommets de maîtrise scénique lorsqu'il est capable de faire monter sur les planches un spectateur et, sans un mot, de l'entraîner avec lui aux pires pitreries. Tout le monde se régale, et lui le premier !

Pour ceusses qui auraient loupé la superbe magie du Cirque du Soleil l'an passé, la troupe nous revient tout en musiques et en couleurs à Saint-Denis à partir du 10 mai.
Partager cet article
Repost0
25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 14:27
Après avoir laissé Clint Eastwood dans le fracas des bombes sur les plages du débarquement américain d'Iwo Jima dans l'opus précédent (mémoire de nos pères), on retrouve cette île perdue et quasi déserte avec beaucoup d'émotion.
Cette fois-ci nous sommes du côté nippon avec les japonais qui creusent leurs tranchées (leurs tombes ?), pataugent dans le sable noir des plages d'Iwo Jima et écrivent à leurs familles : les lettres d'Iwo Jima.
Après cette excellente première partie pleine d'émotion (pour ceux qui ont vu le premier opus), on regrette que le film s'égare ensuite dans une longue (trop longue) descente aux enfers dans les souterrains de l'île : courage des uns, lâcheté des autres, aveuglement fanatique et suicidaire de certains ...
Il faudra attendre la toute dernière scène pour retrouver l'ambiance de la séquence souvenir du début et découvrir le fin mot de ces lettres d'Iwo Jima.
Côté BOF, c'est Kyle Eastwood, le fils de son père, qui signe une musique toute en douceur, en guise de contrepoint douloureux au martèlement des bombes et des obus : un extrait du thème principal.
Réservé à ceux qui auront vu le premier épisode et qui, comme nous, ne voudront pas rater la "face B".
Partager cet article
Repost0
23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 18:10
AmazonPolar noir Ceux qui ont aimé le voyage en Chine avec les polars de Qiu Xiaolong à Shanghaï, peuvent prendre sans hésiter un ticket pour la Thaïlande avec Bangkok 8 de John Burdett.
Un polar intelligent écrit par un britannique, visiblement tombé amoureux du pays thaï : on plonge avec fascination dans l'enfer du district n° 8 du L.A. asiatique, Krung Thep, ses charmes, sa corruption et ses trafics de drogue, de sexe et de jade ...
Et c'est avec un humour plutôt finaud que J. Burdett décrit par le menu la vie thaï en général (du moins la vie à Bangkok) et celle de l'inspecteur Sonchaï en particulier, un métis bouddhiste (quelque part entre moine et flic) qui doit faire équipe avec une envoyée du FBI.
Le choc des cultures est mis en scène avec tout ce qu'il faut d'ironie et d'esprit pour faire de cette enquête un agréable voyage à la découverte des us et coutumes thaïs : cuisine, religion, corruption, prostitution, superstition, fascination et répulsion pour l'occident, ... du moins jusqu'à la seconde moitié du livre où l'horreur criminelle reprend ses droits (c'est quand même un polar et on est quand même à Bangkok !) avant un dénouement typiquement asiatique !

Quelques morceaux choisis de l'ironie futée de J. Burdett :
[...] La Thaïlande ne retire pas grand chose d'industries comme celles du vêtement. Les sociétés occidentales se réservent la part du lion. C'est pourquoi nous voyons dans l'industrie du sexe une façon de redistribuer la richesse mondiale de l'Occident vers l'Orient.
[...] L'Occidental fait généralement observer que le Thaï vit dans un paradis de dupes. Peut-être, mais le Thaï n'est-il pas fondé à rétorquer que l'Occidental s'est construit un enfer de dupes ?
[...] Nous sommes un peuple superstitieux pour lequel quelque chose d'aussi intime que le nom doit nécessairement posséder un pouvoir magique. X demande ce qu'il en est des noms occidentaux. Ils reflètent généralement le fait que les Occidentaux sont obsédés par l'argent, en ceci qu'ils rappellent le métier que faisait un de leurs ancêtres : Smith, Woodman, Baker, Meunier, etc. C'est donc l'argent qui compte pour eux, et pour nous c'est la magie ? On peut le dire ainsi, bien que ce soit peut-être trop simplifier.
[...] Quoique la Thaïlande soit une société bouddhiste et humaine soucieuse des droits de l'homme et de la dignité de ses citoyens, les pays riches doivent comprendre que nous n'avons pas toujours les ressources nécessaires pour faire appliquer la loi comme il le faudrait. C'est un luxe que seules peuvent s'offrir les nations qui se sont industrialisées les premières.

Pour prolonger la visite de Bangkok, rappelons également le polar du norvégien Jo Nesbo : Les Cafards et Bangkok Pyscho du même J. Burdett.
Benzine en parle.
Partager cet article
Repost0
23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 18:07
Cliquer pour une planche de la BD
Nostalgie nipponne

C'est Frédéric Boilet (qu'on a déjà évoqué avec Tokyo est mon jardin) qui signe ici l'adaptation française des deux volumes de ce manga Quartier lointain de Jirô Taniguchi : recadrage des images à l'occidentale (de gauche à droite) et annotations bien utiles des références qui nous seraient trop étrangères ou incompréhensibles.
Même s'il a été primé au festival d'Angoulême, le scénario (un homme de 40 ans se retrouve plongé dans son corps d'adolescent, dans sa propre enfance) n'est ici qu'un prétexte romanesque et poétique.
L'intérêt de cette BD, à lire comme un véritable roman, c'est la description fine et savoureuse du Japon de l'enfance de Jirô Taniguchi : les parapluies, les uniformes d'écoliers, la plage, la maisonnée, ... c'est un véritable guide de voyage au coeur des traditions nipponnes.
Le dessin, noir et blanc comme il se doit, est très riche (les planches sur les jardins sont superbes) et c'est avec plaisir que l'on accompagne le texte un peu naïf tout au long de ce voyage nostalgique au Japon [planche n° 1 - planche n° 2].
Avec juste ce qu'il faut de sel pour agrémenter la visite : pourquoi cet homme se retrouve-t-il plongé 30 ans en arrière et comment va-t-il se sortir de là ?
A découvrir sans attendre : comme Monster (dans un style très différent) voilà encore une excellente manière d'aborder les mangas, cette face obscure de la BD : même MAM s'y est mise ...
Partager cet article
Repost0
23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 17:38
Infos sur les frères PerniceDécouverts sur C|Net, les Pernice Brothers, un groupe de rock "indé" (indie rock in english) américain emmené par les frères Joe et Bob.

Notre titre préféré c'est : Bum leg.
Et on aime bien aussi : Amazing glow.

Les autres morceaux sont sur en mp3 et c'est libre, légal et gratuit ! 
Partager cet article
Repost0
20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 22:30
Vite, vite, avant que ce petit film qui remplit les petites salles ne quitte les petits cinoches ...
C'est d'abord un autre regard sur la mondialisation
et les délocalisations : des chinois sont venus en Italie acheter un haut-fourneau vétuste. Un ouvrier italien de la maintenance, accompagné de son interprète, tente de leur courir après, de Shanghaï au désert de Gobi en passant par Chongqing (la plus grande municipalité du monde) : "chercher une aciérie dans la Chine moderne" va sans doute remplacer la trop vieille expression "chercher une aiguille dans une botte de foin".
C'est aussi une douce alchimie entre l'italien et la chinoise :  c'est le choc des cultures et lentement mais sûrement, l'européen perd ses préjugés.
Après avoir quitté son Italie post-industrielle, désertée et délabrée, il découvre une Chine industrieuse, pleine de vie et d'humanité, où les hauts-fourneaux mis au rebut semblent avoir droit à une seconde chance.
C'est visiblement avec amour que Gianni Amelio filme les usines et les aciéries, devenues si rares au ciné aujourd'hui.
Dans ce décor industriel, c'est un film à trois personnages : l'italien, la chinoise ... et la Chine. Chaque nouvelle scène apporte son lot de découvertes et ote une pelure de l'oignon : on goûte avec plaisir à des personnages de plus en plus riches et complexes.
C'est aussi un road-movie qui rappelle à ceux qui l'auraient oublié que l'étoile imaginaire est moins essentielle que sa quête et que la destination importe moins que le voyage lui-même. Un film doux et contemplatif (sans que l'on s'y ennuie un instant) où la caméra s'attarde sur les visages et "les gens" (et seuls Dieu et Mao savent combien ils sont nombreux là-bas !) et où l'on apprend à vivre au rythme des transports chinois.
C'est visiblement avec amour que Gianni Amelio filme une Chine comme on n'aura sans doute guère l'occasion de la voir.
C'est enfin une heure trois-quarts de cinéma intelligent et l'on ressort de la petite salle du petit cinéma avec un grand sourire, et l'impression d'avoir dégusté une savoureuse gourmandise aux multiples et subtils parfums. Hmmm, un régal !
Alors ne manquez pas ce délicieux dessert qui aura bien failli nous échapper.
Partager cet article
Repost0
16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 09:10
D'autres commentaires sur Amazon< C'est bien sûr un lieu commun que de rappeler que la qualité d'un bon bouquin ne se mesure pas à la quantité de pages reliées : mais après Soie, Neige et Mer d'encre (les 3 petits opuscules asiatiques dont on a parlé récemment), voici les 200 pages du petit Lièvre de Vatanen du finlandais Arto Paasilinna, encore un format idéal pour s'évader vite et loin, le temps d'un trajet dans les transports en commun !
Le finaud finnois Arto Paasilinna nous raconte ici l'odyssée d'un homme qui a tout largué : boulot, femme, bateau, ... après avoir rencontré un lièvre boitillant.
Nous voici entraînés à la suite de ce couple improbable à travers les lacs, les forêts et les villages de Finlande jusqu'en Carélie et le périple est prétexte à toutes sortes de rencontres dépaysantes, farfelues et sincèrement humaines.
On éteint un incendie de forêt, on débarde des radeaux, on distille de l'eau de vie en douce, on retape des cabanes à sauna, on prend plusieurs cuites et on se lance à la poursuite d'un ours : toutes ces histoires jalonnent agréablement ce parcours sans queue ni tête, autres que celles du lièvre.
C'est rafraîchissant et léger : il y a comme un vent de liberté qui souffle entre les sapins.
De quoi nous faire regretter d'avoir manqué en décembre l'adaptation au cinéma ... mais on avait l'excuse d'avoir repéré le nom de Christophe Lambert au générique ! ...
Il ne reste qu'à espérer que chacun d'entre nous croise un jour, lui aussi, un petit lièvre porte-bonheur ...
[...] Vatanen monta dans l'autocar de Heinola, car il n'est pas bon de rester éternellement oisif, même dans un village agréable.
Il s'assit sur la banquette au fond du car, le lièvre dans un panier. A l'arrière, quelques paysans fumaient. Quand ils virent le lièvre dans le panier, la conversation s'engagea. On constata qu'il y avait cet été-là plus de levrauts que d'habitude, on se demanda si ce lièvre-ci était un mâle ou une femelle. On demanda à Vatanen s'il avait l'intention de tuer et de manger le lièvre quand il aurait grandi. Vatanen déclara qu'il n'y songeait pas. On en conclut que personne bien sûr ne tuerait son propre chien, et qu'il est parfois plus facile de s'attacher à un animal qu'à un être humain.

Voir aussi Un homme heureux, lecture suivante. Le Challenge ABC
Partager cet article
Repost0
16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 09:08
Le site de P!nkLa provocante P!nk (de son vrai nom Alicia Moore) s'affichait en décembre 2006 sur les murs avec deux concerts, à Bercy à Paris et à la Halle Tony Garnier à Lyon.
Son dernier album (I'm not dead) date de début 2006.
      De la pop qui déménage !
                  Du rock qui bouge !
On aime bien sa voix sensuelle et un peu rauque mais puissante et capable de tirer derrière ses belles envolées tout un rock ample aux rythmes rapides et aux guitares saturées.
Oreilles sensibles passez votre chemin, voici trois extraits qu'on aime bien de temps en temps se passer en boucle quand il faut décrasser le casque et tout ce qu'il y a entre les deux écouteurs :
Montez le son !
Partager cet article
Repost0
16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 08:23
Cliquer pour une planche de la BDSanctuaire : une BD en 4 albums qui ne peut laisser indifférent.
Les très beaux dessins de Christophe Bec sont d'une précision presque photographique et sont très sombres (dans tous les sens du terme) puisque l'essentiel de l'intrigue se passe dans un sous-marin ou au fond de l'eau.
S'il en était besoin, le scénario ajoute au malaise car on accompagne l'équipage dans une véritable descente aux enfers.
Tout cela commence comme les Aventuriers de l'Arche perdue mais on se retrouve bien vite dans l'imaginaire mystique et effrayant de HP. Lovecraft. Cauchemards garantis.
On regrettera cependant un scénario un peu convenu avec un final qui s'avère presque décevant.
Les très beaux dessins de Christophe Bec semblent avoir du mal à trouver un scénariste à leur hauteur : c'était déjà le cas avec la série précédente, Zéro Absolu.
Comme d'habitude pour les BD : cliquer sur l'imagette à gauche pour visualiser une planche de l'album.
Le site officiel avec d'autres planches à visualiser et enfin le blog de Christophe Bec.

On en profite pour noter que Christophe Bec est aux pinceaux d'une autre série en 5 épisodes : Bunker, qui vient de démarrer et dont on reparlera dès qu'on aura lu le deuxième album. Les dessins y sont tout aussi beaux mais plus clairs puisque l'on passe du fond de la mer à une altitude de 7.000 m ! A suivre ...
Partager cet article
Repost0
9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 18:30
Cliquer pour une planche de la BDAprès les Enchainés évoqués ici il y a peu, voici Sans pitié : un autre polar imagé en BD, en 3 albums (dont 2 sont parus).
Un autre roman noir et glauque, très noir et très glauque, situé à Marseille dans le milieu des jeunes un peu paumés : trafic de drogue, rave-party et flics ripoux, sur relents d'OAS ... n'en dévoilons pas plus ...
On s'habitue sans peine au dessin résolument moderne qui sert admirablement bien le scénario et l'ambiance (noire et glauque ... on l'a déjà dit ?) de cette sombre histoire de vengeance pourtant bien de chez nous.
Comme d'habitude pour les BD : cliquer sur l'imagette à gauche pour visualiser une planche de l'album.
Le site de l'éditeur propose de nombreuses autres planches à visualiser sur le web.
Partager cet article
Repost0

On A Tout Rangé