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Le blog de A à Z

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On A Tout Archivé

13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:18

Le site de RSFNon rassurez-vous, on ne va pas transformer ce blog en tribune militante ...

... mais tout de même, il serait dommage que passe inaperçue la publication du rapport annuel de Reporters sans frontières sur les ennemis du net.

Sans surprise, les pays comme la Chine, le Vietnam, la Syrie, ... sont aux premières places.

Nouveauté cette année, RSF épingle quelques sociétés pourvoyeuses de matériels de surveillance comme Blue Coat ou encore la française Amesys (une filiale du groupe Bull qui est même actuellement accusée de complicité avec le régime lybien de Khadafi).

Avec une petite page spéciale sur notre beau pays de France qui a fait son entrée début 2012 dans la liste des "pays à surveiller" ... parce que justement ils surveillent un peu trop.

Bref, à l'heure du ouèbe, le combat contre la censure est loin d'être terminé : RSF y dédie même un site tout exprès.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 06:01

Best of 2010À toutes celles et ceux qui auraient loupé notre petit billet du 1er janvier, on vous souhaite une excellente année 2011 !
Et voici enfin le 5ème (et oui ...) best-of annuel sur ce blog, histoire de permettre aux retardataires de se rattraper et de jeter un coup d'oeil rétrospectif sur ce qu'on pourrait appeler «les coups de coeur de nos coups de coeur».
Même s'il est toujours difficile de faire un choix parmi les meilleurs, car le tri a déjà été fait une première fois avant d'arriver sur le blog  ...
cliquez sur les vignettes ou sur les liens pour retrouver les billets en version intégrale


 

Dans la catégorie Polars , cette année il n'y avait pas de quoi casser trois marches à un podium. Certes, on a bien lu un excellent Indridason et un très bon Donna Leon mais ces deux auteurs sont souvent cités ici et avaient déjà eu droit aux honneurs les années précédentes donc ....

Reste cette année :

  • Quand même, la découverte de R. J. Ellory et de ses deux bouquins dont l'excellentissime Seul le silence. L'autre volume (Vendetta) n'est pas mal non plus, même s'il n'atteint pas (à nos yeux) les sommets du précédent. Mais l'un ou l'autre, c'est incontestablement lui la révélation polar de 2010 !
    C'est écrit par un anglais mais on jurerait du Truman Capote (à qui ce livre est dédié d'ailleurs), du Faulkner ou du Steinbeck, si, si.
    On y retrouve ce souffle des grands écrivains américains, de ceux qui savent raconter une histoire. Rien de moins que l'histoire de la vie, la dure et la vraie vie. 
    À cette lecture on ne peut qu'évoquer ces auteurs US perdus dans les vastes étendues sauvages de l'Ouest.
    Sauf que R. J. Ellory a grandi à Birmingham même si son histoire se passe dans les États du Sud, en Géorgie.
    C'est aussi un livre sur la littérature, ou plus exactement sur l'écriture, quand lire est une raison d'être et quand écrire est un besoin vital : l'histoire d'un jeune garçon qui noircit des cahiers sous l'oeil bienveillant de son institutrice. Un jeune garçon dont l'adolescence et finalement la vie vont être façonnées par d'ignobles crimes.
  • La suite du podium polars est moins évidente.
    Peut-être faut-il citer Le silence de la pluie du brésilien Luiz Alfredo Garcia-Roza.

    Un polar original et bien mené, une promenade pas toujours paisible mais toujours agréable dans les rues et les bars de Rio, ... que demander de plus ?

    On a même droit en prime à un dénouement très (comment dire sans trop en dévoiler ?) très plaisant où l'assassin reçoit un châtiment qu'il ne méritait pas (ce doit être ça qu'on appelle un happy end dans le sud).

  •  Et puis Du sang sur la neige. Presque pas un polar.
    L'écriture de Levi Henriksen (rocker norvégien de son état) n'atteint pas encore les cimes de ses illustres aînés nordiques mais ce n'est là que son premier roman en français (le quatrième chez lui) et si l'on en croit cette fournée, le futur est prometteur !
    Un roman pas banal, attachant et un univers très personnel mais dans lequel on se laisse emporter sans difficulté (mais chaudement habillé).

Le tour du monde en classe polarOn en profite enfin pour vous rappeler encore notre carte du monde de nos polars, histoire de voyager en toute facilité.


 

Pas d'hésitation par contre, dans la catégorie Romans où 2010 est un grand cru :

  • Sans hésitation, ce sont Les chaussures italiennes qui remportent la palme cette année.
    Certes Henning Mankell avait déjà eu droit à une palme (c'était en 2007) mais pour ses polars.
    Le voici au rayon romans pour cet excellentissime histoire.
    On aimerait en voir adapté un film, non pas à cause du scénario mais parce que les images y sont évoquées avec une force peu commune  et qu'il ne faut que quelques lignes à Mankell pour nous plonger au coeur de l'hiver suédois aux côtés de son héros. Dès les premières pages on sent qu'on tient là un superbe roman à l'écriture sobre, qui fait mouche à tous les coups, qui touche à toutes les pages. Ça sent l'humanité, la vraie vie.

  • Pas de contestation possible non plus pour consacrer Le chemin des âmes et l'histoire forte du demi-indien qu'est Joseph Boyden.
    Une écriture simple mais ample, à l'américaine, avec une puissance d'évocation peu commune.
    L'histoire de deux indiens crees d'Amérique du nord, enrôlés dans l'armée canadienne venue lutter  contre les teutons pendant la Grande Guerre de 14-18. Deux amis inséparables. Et la tante de l'un deux, une vieille sorcière cree.
    Une histoire admirablement construite autour de trois récits qui s'entrecroisent avec une surprenante fluidité.
    Mais le roman de Joseph Boyden n'est pas qu'un récit de guerre de plus, loin s'en faut, et malgré l'horreur des tranchées on devient très vite accro à l'histoire qu'il nous conte. Sans doute parce que ses trois personnages (tout comme son écriture) sont lumineux et que, malgré les terribles souvenirs qui remontent, on se sent étonnamment bien aux côtés de la vieille sorcière cree au fond du canoé. Et l'on voudrait que le voyage de retour dure encore.

  • Et finalement, pas de débat non plus pour le troisième lauréat : Le cercle des amateurs d'épluchures de patates des deux américaines : Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.
    On en vient presque à regretter parfois le format épistolaire de ce bouquin tant on aimerait que cette formidable histoire prenne de l'ampleur. Et puis on se dit un peu plus loin que le changement de ton d'une lettre à l'autre permet justement au lecteur de respirer : il est quand même pas mal question des séquelles de la guerre (celle de 40-45 cette fois).
    L'ironie profondément humaine de ce livre nous permet de ricaner et de glousser entre deux souvenirs d'horreurs.
    Un livre très proche de 84 Charing Cross Road qui était déjà sur le podium 2007.

Avec peut-être le regret de ne pas pouvoir nominer cette année, faute de place sur le podium, les Prodigieuses créatures.


 

  2010 fut également une belle année cinéma :

  • Une année qui avait commencé en fanfare avec l'Avatar de James Cameron.
    Certes le film a déjà un an, certes il était basé sur des effets d'animation, certes. Mais comment oublier qu'il nous avait vraiment bluffés ?
    Quel superbe livre d'images ! Cameron ne s'est pas fichu de nous et on en a vraiment eu pour notre argent. C'est tout un univers qu'il a recréé pour nous : un peuple avec sa langue, sa religion et sa culture, une faune fantastique et une flore magique, à la Miyazaki, tout y est et c'est superbe !
    Même MAM, pourtant allergique à la esseffe, était redescendue de Pandora enchantée de toutes ces belles images.

  • À peine quelques jours après cet Avatar, un autre grand du cinéma, Coppola nous assénait une autre claque avec son Tetro.
    Là aussi, un pari cinématographique pas évident de prime abord avec le noir et blanc. Mais un si beau noir et blanc qu'on en vient à regretter que le technicolor ait été inventé !
    Chaque plan est travaillé au millimètre, les jeux d'ombres et de miroirs se font écho, la musique fait presque partie des dialogues : du grand cinoche comme on aime.
    Et puis quelle histoire !
    Aucune violence physique à l'écran, mais quelle tension dans cette sombre histoire de famille où Coppola revisite le mythe de Coppélia .


  • Il y eut un peu plus de débats chez BMR & MAM pour la troisième marche du podium.
    On aurait aimé citer le sombre Biutiful ou même le trépidant Green Zone.
    Ce sera finalement le coup de coeur pour Dans ses yeux de l'argentin Juan José Campanella qui l'emportera, à bien juste titre.

    Le film prend son temps pour installer et développer ses quatre personnages qui vont s'entrecroiser pendant vingt-cinq ans pour notre plus grand plaisir.

    Et peu à peu, la fiction juridico-policière cède le pas à une très belle histoire d'amour ... qui n'a pas eu lieu.

    Même verdict donc, côté justice et côté amour : non lieu.

    Polar, comédie, romance, passé historique de l'Argentine, ... que demander de plus à ce film remarquablement construit et soigneusement équilibré ?


 

Dans la catégorie musik :

  • Il était temps de rendre justice à notre reggae préféré, celui de Tiken Jah Fakoly à l'occasion de la sortie de son dernier album : African Revolution.
    On s'éloigne un peu du reggae des débuts, très roots avec ses grands choeurs féminins (on aimait bien) pour gagner une orchestration très fine et riche en instruments de toute sorte, dont une basse chaleureuse, des percussions syncopées et bien sûr la traditionnelle kora mandingue. Ce renouvellement musical rafraîchissant est bien venu.

    On retrouve toujours avec plaisir quelques reggaes très musicaux et très poétiques.

    Mais ce sont bien sûr ses textes les plus décapants qui ont fait la renommée du trublion Tiken Jah.

    Des textes rafraîchissants, très “basic politic”, bien éloignés de la langue de bois à laquelle nous sommes habitués. À écouter sur notre playliste.

  • Le sympathique duo australien Angus et Julia Stone a parcouru pas mal de chemin tout au long de l'année et on entend maintenant leur Big Jet Plane un peu partout, dans les supermarchés comme chez les Émotifs anonymes.
    Ce n'est pas une raison pour ne pas reconnaître notre coup de coeur de l'année 2010 pour le folk discret mais classieux de ces deux jeunes kangourous.



  • Barbara Gosza est plus confidentielle.
    Ses chansons sont moins “faciles”, sa voix plus exigeante, mais ne tournons pas autour du pot : ce fut indubitablement “LA” voix découverte cette année.
    Entêtante et dépouillée, plaintive et entêtée, cette voix sonne clair, entre mélancolie et lumière et n'hésite pas à reprendre des standards de Cohen ou Dylan.
    À écouter ici.


Bon curieusement, la catégorie BD était un peu en veille cette année : notre activité BD est chaotique avec pas mal de “suites” en lecture ou en attente, qui permettront bientôt de réactiver quelques billets. Mais guère de grandes nouveautés en 2010. Gageons que notre année 2011 sera plus fertile et surtout notre blog-BD plus bavard.


Voilà, c'est dit, c'est fait, salut 2010 et vive 2011 !
Et pour les retardataires des retardataires qui auraient raté le best-of 2009 : c'est encore Best-of 2009

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:02
Bonne année 2010 à toutes et à tous !Best of 2008
Voici le 4ème (et oui ...) best-of annuel sur ce blog, histoire de repérer ce qu'on pourrait appeler «les coups de coeur de nos coups de coeur».
Même s'il est toujours difficile de faire un choix parmi les meilleurs,  car le tri a déjà été fait une première fois avant d'arriver sur le blog  ...
cliquez sur les vignettes ou sur les liens pour retrouver les billets en version intégrale

Dans la catégorie Polars :
  • La découverte de l'excellent Colin Cotterill et son coroner laotien Siri Paiboun avec Le déjeuner du coroner (ou La dent de bouddha).

    Dépaysement bon enfant garanti, humour et intelligence au rendez-vous.

  • La littérature mexicaine était à l'honneur cette année, alors bien sûr Guillermo Arriaga (auteur de nombreux scénarios de films) est ici récompensé pour Un doux parfum de mort.

    Une sombre tragédie, très physique, avec un soleil écrasant et une chaleur étouffante : ça pue la sueur et les mouches volent pendant la sieste.
  • Donna Leon (qui est un peu la Fred Vargas italienne) n'avait pas encore eu droit à notre podium.

    Un oubli réparé cette année grâce à l'une des meilleures enquêtes vénitiennes du sieur Brunetti : De sang et d'ébène.


Même s'il le méritait, on n'a pas fait monter sur le podium, Dans la brume électrique, le bouquin de James Lee Burke car le film de Tavernier qui en est adapté, figure un peu plus loin au best-of cinéma de l'année !
On aurait pu aussi citer la trilogie berlinoise de Philip Kerr.

Le tour du monde en classe polarOn en profite enfin pour vous rappeler la mise en place sur ce blog, d'une carte du monde de nos polars, histoire de voyager en toute facilité.

Dans la catégorie Romans :
  • Justice est enfin rendue ici à Jean Échenoz qui nous a donné cette année avec Courir, un tout petit bouquin qui nous raconte l'histoire d'un grand bonhomme, Émile Zatopek.
    Échenoz a l'intelligence de replacer la course d'Émile dans celle, encore plus folle, du monde. Le monde finissant du XX° siècle.
    On suit tout cela (les courses d'Émile et la roue de l'Histoire) au rythme donné par Échenoz, dans la foulée d'Émile : c'est passionnant, captivant, haletant.
    Et comme toujours avec Échenoz, très très bien écrit.

  • On ne présente plus Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, incontournable vedette des blogs.
    Sauf que la réputation de l'américaine Ann Harper Lee n'est pas surfaite et que ce bouquin est réellement excellent.
    Écrit dans les années 60 en pleine campagne des Noirs pour leurs droits civiques, l'action se situe dans les années 30, en pleine Dépression (encore !), dans un état du Sud (l'Alabama) à un moment où la ségrégation avait encore de beaux jours devant elle.
    L'auteure nous conte l'histoire d'enfants qui grandissent élevés au fil des saisons par leur père : Scout, la cadette, garçon manqué et son frère aîné, Jem.

  • Pour boucler le podium des romans, l'Histoire d'Usodimare, un petit opuscule minuscule de l'italien Ernesto Franco.
    Un récit de voyage, un récit de marin.
    Le récit d'une fin, celle d'un bateau déglingué qu'Usodimare doit accompagner jusqu'au Bangladesh pour la ferraille.
On aimerait encore citer Siri Hustvedt (l'épouse de Paul Auster) ou l'albanais Ismaïl Kadaré, une vieille connaissance relue cette année.
Dans la catégorie BD :
  • Incontestablement, Étienne Davodeau est notre révélation BD 2009.
  • Avec ce premier épisode d'une série Lulu Femme nue ou encore avec Chute de vélo.
    Des dessins pas tape-à-l'oeil pour deux ronds, des histoires ordinaires de gens ordinaires, ... mais alors qu'est-ce donc qui fait qu'une fois en mains, on ne peut plus lâcher les albums d'Étienne Davodeau ?



  • Coup de coeur ensuite pour une japonaiserie de deux auteurs français, Antoine Bauza au scénario et Martin Leclerc dit Maël au pinceau.
    Dans l'ambiance zen de cette Encre du passé , texte et dessin se confondent en une agréable alchimie. C'est superbe et les auteurs ont su se limiter à un seul album, chose rare en ces temps prolixes.
    On avait déjà croisé le dessinateur aquarelliste (Maël) dans les Rêves de Milton.

  • On a préféré attendre 2010 pour confirmer l'intérêt de la prometteuse série New Byzance et on a donc hissé Okko à la troisième place du podium.
    Le cycle de l'eau nous valait quelques beaux paysages d'îles, de bateaux et même de châteaux suspendus. Le cycle de la terre nous emmenait en montagne à la découverte de mystérieux monastères accrochés à flanc de rochers.
    Le cycle de l'air nous emporte dans une vallée où soufflent des vents magiques, les kamikazé (les vents des kamis - les vents des dieux), comme ceux qui jadis, protégèrent le Japon des invasions maritimes du Khan mongol. 

Dans la catégorie musik :
  • Là encore, pas de constestation pour la première place : on a croisé plusieurs fois cette année la douce voix sucrée de Mélanie Pain, chaque fois avec beaucoup de plaisir.
    Dans cet album solo mais aussi chez Nouvelle Vague ou même en duo avec Julien Doré.



     
  • Au risque de se répéter, revoici Mélanie mais beaucoup d'autres aussi avec Nouvelle Vague.
    C'est leur troisième opus, le plus abouti, même si les deux autres valaient déjà le détour.




  • Pas d'hésitation pour la troisième place, avec les retrouvailles de Jane Birkin au Bataclan.
    Bien sûr on y retrouve plusieurs chansons de Serge Gainsbourg, y compris certaines que Jane n'avait pas ou peu reprises à son compte.
    De quoi redécouvrir la qualité des musiques et des textes de Gainsbourg.
    Et Jane y interprête également des chansons plus récentes comme celle écrite par les Souchon père et fils.

    En complément on peut jeter une oreille sur le Top 2009 des blogueurs.

Dans la catégorie Cinoche :
  • Facile, la palme d'or 2009 revient inévitablement à Quentin Tarantino pour Inglourious Basterds, le film de l'été. Le film le plus décoiffant de l'année.
    Dès la musique du générique, avant même la première image, on jubile dans son fauteuil, retrouvant le cinéma de quand on était ado, regrettant presque de ne pas avoir acheté de pop-corn à l'entrée.
    On rit, on jubile, on savoure, on se cache les yeux pour échapper aux détails trop gores ! Du grand cinoche.

  • Presqu'un doublé roman+film, Dans la brume électrique, le film de Bertrand Tavernier est adapté du polar de James Lee Burke.
    Un polar sur fond de bayou, en Louisiane.
    Une Louisiane qui panse ses plaies après Katrina ...
    et d'autres maux, moins "naturels", comme la Guerre de Sécession ou le racisme, comme la mafia ou le show-biz (c'est pareil ?) et d'autres trafics.
    Avec Tommy Lee Jones et le décor so cliché de Louisiane ...

  • Après Tomy Lee Jones, encore une valeur sûre avec Clint Eastwood en grande forme, derrière comme devant la caméra, avec Gran Torino.
    De cette fable sociale aux dialogues qui font mouche, plutôt facile et convenue, Clint Eastwood tire finalement un film superbe et plein de finesse sur nos sociétés multi-culturelles d'aujourd'hui, dresse quelques savoureux portraits et accumule les scènes qu'on aurait envie de voir et revoir.
Le début de l'année 2009 était riche en belles toiles : Harvey Milk ou Benjamin Button auraient mérité une place sur le podium eux aussi.
Et la fin d'année était fournie en films plus intimistes qu'on aimerait bien citer ici : À propos d'Elly (un film iranien), Le dernier verre, Pippa Lee, ou L'homme de chevet avec ce très beau couple que sont à la ville comme à l'écran Christophe Lambert et Sophie Marceau.

Traditionnellement du côté des Dessins Animés la production est moins fournie et le palmarès est donc plus facile :
  • Mary et Max, de l'australien Adam Elliot.
    Un film sur la correspondance échangée entre une petite fille australienne de la banlieue de Melbourne et un vieux monsieur qui vit au coeur de New-York.
    Mary n'est pas très jolie, affligée d'une tâche sur la figure et en proie aux moqueries de ses camarades. Maman boit du sherry et Papa empaille des oiseaux blessés dans le garage.
    Max, juif renégat, est boulimique et atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme.
    Tous deux partagent le même plaisir du chocolat et la même incapacité à aimer ou être aimé.

  • Là-haut, est un film d'animation qui fait preuve d'un rare équilibre : vraiment une belle réussite.

    On se croirait vraiment dans un vrai film : des paysages plus beaux que les vrais, autant d'émotion que dans une comédie, autant de palpitations que dans un james bond, autant d'humour que dans un ... dessin animé.

    L'ambiance graphique du vieux monsieur et de sa maison volante vaut le déplacement (en ballon).

  • Et puis bien sûr, l'incontournable Miyazaki avec Ponyo sur la falaise qui aurait mérité beaucoup plus que le public enfantin auquel l'a condamné la mièvre bande annonce européenne.
    Miyazaki et ses équipes ont voulu rompre avec une success story qui était peut-être devenue une ornière : quittant les rivages des ordinateurs et du numérique, nous retrouvons ici le berceau des origines du dessin peint "à la main".
    On retrouve bien sûr tout ce qui fait l'imaginaire un peu trouble de Miyazaki : la mer a remplacé la forêt, les poissons ondulants des profondeurs ont remplacé les créatures ondulantes de la montagne, mais tout y est.
    L'intervention et la pollution humaines viennent toujours troubler une nature partagée entre colères cataclysmiques et bienfaits apaisants.


Voilà, c'est dit, c'est fait, salut 2009 et vive 2010 !

Et pour ceux qui auraient raté le best-of 2008 : c'est
Best-of 2008
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 19:06
Le blog de A à Z
au menu cette année ...

Un petit billet en ce début d'année pour vous rappeler que dans la colonne de gauche de ce blog vous retrouverez plusieurs boutons destinés à vous simplifier sinon la vie au moins la navigation sur ce blog.
Chacun de ces boutons donne accès à un répertoire alphabétique pour retrouver facilement l'exhaustivité des billets parus ici depuis bientôt 3 ans :
  • tous les bouquins classés par auteur de A à Z
  • avec un zoom sur les polars (classés par auteur de A à Z)
  • et un zoom sur les auteurs asiatiques
  • et un zoom sur les auteurs nordiques
  • toutes les bandes dessinées (classées par titre de A à Z)
  • tous les films classés par titre de A à Z
  • toutes les miousiks classées par interprète de A à Z toujours
  • etc ...
Alors à voc clics !
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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 04:30
Best of 2008Voici le 3ème best-of annuel sur ce blog, histoire de repérer ce qu'on pourrait appeler «les coups de coeur de nos coups de coeur».
Même s'il est toujours difficile de faire un choix parmi les meilleurs,  car le tri a déjà été fait une première fois avant d'arriver sur le blog  ...
cliquez sur les vignettes ou sur les liens pour retrouver les billets en version intégrale

Notre billetLe canapé rouge de Michèle Lesbre.
L'histoire d'une femme qui se met en quête d'un amour perdu ... à Irkoustk en pleine Sibérie, au bord du lac Baïkal.
Cette quête, c'est celle du désir des choses perdues : un amour qui s'en est allé, un idéal (politique) qui ne s'est pas réalisé, un enfant qu'on n'a pas eu, ... Le voyage en train est comme une vie suspendue, une parenthèse, on s'en va mais c'est pour être plus proche de ce qu'on croit avoir laissé. Michèle Lesbre est pour nous l'une des découvertes de l'année puisqu'on la retrouve également sur le podium des polars !

Notre billetLa bénédiction inattendue et Les paupières de Yoko Ogawa.
Revoici la reine de l'étrange avec deux recueils de nouvelles parus simultanément et qui se font écho.
Les nouvelles des paupières mettent en scène des rencontres : un passager dans un avion, une vieille femme qui vend des légumes, un vieux célibataire et une écolière, ou encore une collectionneuse d'odeurs.
Les nouvelles de la bénédiction ont pour thème récurrent l'écriture, et Yoko Ogawa s'y met elle-même en scène : l'une des nouvelles raconte comment l'inspiration lui est venue pour écrire une nouvelle de l'autre recueil et ainsi la boucle est bouclée. Il était temps que Yoko Ogawa monte sur notre podium !

Notre billetInconnu à cette adresse de Kathrine Kressmann Taylor.
Une correspondance entre un juif américain et son ami allemand.
On vous laisse découvrir ce que cache réellement le titre de ce petit livre terrible mais très astucieux (on aurait presque pu le classer dans les polars), avec une belle alliance de la forme et du fond.
Un incontournable.
Mais cette histoire a été écrite 2 ou 3 ans avant la guerre !
Plusieurs années avant que le monde ouvre les yeux : un livre obligatoire !



Notre billetOut de Natsuo Kirino.
Un roman foisonnant avec toute une galerie de personnages très fouillés (plusieurs points de vue sont alternativement donnés sur cette histoire) qui gravitent autour de ces quatre femmes. Quatre beaux portraits féminins, même si la peinture n'est pas très reluisante.
Quatre collègues qui vont, par la force des choses, s'entraider lorsque l'une d'elles va tuer presqu'accidentellement son mari lors d'une dispute. Il faut l'aider à se débarrasser du corps ...

Notre billetRevoici Michèle Lesbre avec Une simple chute.
Le voyage en train, parenthèse dans la vie, est décidément un prétexte à de singulières rencontres.
Ici le héros prêtera l'oreille à une étrange dame qui semble bien partie pour lui raconter sa vie.
Ulysse qui écoute le chant d'une sirène ... et comme chacun sait (sauf notre héros) il ne faut pas écouter la sirène ...
Les amateurs de polars pourront ici apprécier une très très belle plume.

Notre billetDérive sanglante de William G. Tapply.
Un polar qui change du lot habituel : Stoney Calhoun ne supporte même plus l'alcool et boit du coca depuis l'accident qui l'a rendu amnésique !
C'est plutôt sympa et si l'islandais Arnaldur Indridason nous avait dissuadés à jamais d'aller en Islande, bien au contraire l'américain William G. Tapply semble nous inviter à passer nos prochaines vacances dans le Maine ! Une série prometteuse : nous avons lu également Casco Bay.


  • Dans la catégorie bandes dessinées, la fin d'année aura vu quelques belles découvertes :
Notre billetMaus de Art Spiegelman.
Une référence des BDthèques. L'histoire autobiographique d'un auteur à la recherche de la mémoire de son père, rescapé des camps nazis. La vie du père Spiegelman, marchand juif plus vrai qu'une caricature, est décrite sans complaisance. Ses petits trafics pour échapper aux rafles, puis pour survivre dans les camps, ... il n'en est que plus humain dans ce monde qui ne l'était plus. Et au passage, Spiegelman épingle l'anti-sémitisme polonais (heureusement pour nous, le père de Spiegelman n'est pas né en France).

Notre billetLe piège de Felipe Calva et Federico del Barrio.
Après le nazisme ... le franquisme.
Des dessins en noir et blanc, en noir surtout avec de grands aplats très graphiques, dont certains sont de véritables prouesses.
Avec en prime, une idée astucieuse : le scénario du Piège met en scène ... un dessinateur de BD et on a donc bien sûr droit à "la BD dans la BD". Le héros prépare un épisode des aventures d'un super-héros en prise avec un affreux méchant. Les dessins de cette nouvelle BD s'intercalent dans la BD elle-même.
Peu à peu, au fil des pages, les deux histoires se rapprochent ou se répondent ...

Notre billetEnfin, la parution tant attendue du troisième tome de La légende des nuées écarlates de l'italien Saverio Tenuta.
Quittons la trop dure réalité ... avec cette superbe japonaiserie où les dessins (les peintures, devrait-on dire) sont absolument splendides, avec des images superbes qui rappellent bien entendu estampes et calligraphies japonaises. Trop beau !
Le scénario est riche et à la hauteur des dessins avec toute une alchimie complexe entre passé et présent.


  • Dans la catégorie cinéma, c'est plutôt le début d'année qui aura été riche en étoiles :

Notre billetIt's a free world de Ken Loach.
À plus de 70 ans, Ken Loach sait encore frapper fort, très fort.  Et plutôt du genre coup de poing dans la gueule. La démonstration est brève et sans appel : une jeune femme, exploitée par les valets du capitalisme relève la tête, elle tient absolument à s’en sortir. Super, on est avec elle !
Pour élever son jeune fils, pour ne pas finir comme son père, …
... elle deviendra elle-même une exploiteuse pour assurément rendre service à tous ces immigrés qui viennent chercher du boulot à l'ouest, permettant ainsi au patronat de maintenir la pression vers le bas sur les salaires du pays.

Notre billetLust caution d'Ang Lee.
Sur fond de guerre sino-japonaise, le plus beau couple de cinéma qu'il nous a été donné de voir depuis longtemps.
Un formidable duo d'acteurs : tout passe dans leur jeu, dans leurs regards. Sur leurs visages filmés au plus près par une caméra entièrement à leur service.
Chaque scène est d'une rare intensité où chaque mot, chaque geste, chaque regard compte et compte juste ... un véritable festival pendant 2h30 qu'on ne voit pas passer et où l'on se surprend le sourire aux lèvres, non pas parce que l'histoire s'y prête, loin s'en faut, mais tout simplement parce que l'on est ravi de se trouver dans la salle pour partager ces moments.

Notre billetThere will be blood de Paul Thomas Anderson.
Superbe reconstitution de cette course au trésor (dans les années 1910-1920 le pétrole est en train de remplacer l'or) qui met en scène ces nouveaux cow-boys en train de faire naître notre époque.
Daniel Day-Lewis campe magistralement l'un de ces prospecteurs, un entrepreneur, prêt à tout pour exproprier quelques paysans enfermés dans leur religion, forer ses puits et faire jaillir le sang noir de la terre.
C'est presqu'une naissance, une délivrance, celle de l'Homme englué dans la boue, les pieds qui pataugent, qui s'enfonce dans le sol pour exploiter cette richesse et pouvoir ainsi s'élever au-dessus de sa condition.
Mais la terre ne se laisse pas facilement forer et chaque puits aura son prix en vies humaines. Ce qui nous vaut quelques images d'une rare violence.
Oui : le sang va couler, celui des hommes comme celui, noir, de la terre.


  • Dans la catégorie dessin animé, un seul candidat l'été dernier mais ne nous plaignons pas, c'est un gagnant qui occupe facilement les trois marches du podium à lui seul :

Notre billetValse avec Bachir de Ari Folman.
Un documentaire plutôt : l'auteur part à la recherche de sa mémoire, à la pêche aux souvenirs, lorsqu'il était une jeune recrue de Tsahal, il y a vingt-cinq ans, au moment de la guerre du Liban.
Le film est effectivement construit comme un reportage et l'auteur interviewe d'anciens compagnons (les vrais prêtent d'ailleurs leur vraie voix aux personnages du dessin animé). Tous ont oublié ce qui s'était passé. La mémoire est soigneusement occultée : l'un n'a tué que des chiens, l'autre n'a fait que des promenades en bateau, aucun d'eux ne se souvient vraiment des horreurs de la guerre.
À ne surtout pas manquer.


  • Enfin, dans la catégorie musique, si quelques valeurs sûres avaient occupé le podium 2007, l'année 2008 aura vu la découverte d'au moins trois belles voix :
Notre billetAlela Diane.
Cette californienne cache bien son jeu sous une simplicité déconcertante.
Quelques accords de guitare qui roulent en boucle, une voix incisive, d'une clarté éblouissante, aux accents lancinants, tantôt folk, tantôt soul, parfois blues, des refrains quasi-répétitifs (ever again, ever again, ever again, ...).
Il s'en dégage une force étonnante et une ambiance unique.
Alela Diane sera au Bataclan le 6 avril (et nous aussi !).

Notre billetSophie Zelmani.
En route pour Stockholm d'où nous berce cette douce voix.
Avec son look indian west coast, son chaud patronyme (en fait cette belle brune s'appelle Sophie Edkvist, c'est plus suédois ça non ?), on se dit que la Suède recèle bien des surprises.
Les radios nous avaient passé en boucle un de ses tubes, Always you (à la James Blunt), mais la dame de Suède vaut bien mieux que cela. Beaucoup mieux.
C'est baba, c'est cool et les arrangements de guitares de Lars Halapi (ah, ça c'est suédois) sont vraiment aux petits oignons.

Notre billetEmiliana Torrini.
Un père italien, une mère islandaise, le pays d'Indridason , le pays du moment !
Et bien le mariage est réussi entre la chaleur d'une très belle voix et l'étrangeté glacée de vocalises ou d'arrangements à la Björk.
Le plein de douceur étrange mais la dame est aussi capable d'un swing endiablé.
Emiliana Torrini sera au Bataclan le 30 janvier.



Voilà, c'est dit, c'est fait, salut 2008 et vive 2009 !

Et pour ceux qui auraient raté le best-of 2007 : c'est
Best-of 2007
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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 18:36
Best of 2007En ce 7 février, pour une grande part des habitants de la planète, débute l'année du rat ... shǔ comme dans 鼠标 shǔ biāo.
Pour un blog bâti à coup de souris souvent asiaphile, on ne pouvait pas la manquer celle-là ...
Alors, comme en janvier, on vous souhaite une excellente année 2008, pleine de rats pour les unes, de souris pour les autres, et d'autres bonnes choses pour tou(te)s.

C'est aussi une ultime occasion de vous rappeler notre best-of de l'année du cochon :  Bets-of 2007
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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 00:10
Best of 2006Comme l'an passé, notre blog sacrifie à la tradition du «best-of» de l'année.
Pour les plus pressés d'entre nous, c'est aussi l'assurance de ne pas louper ce qu'on pourrait appeler «les coups de coeur de nos coups de coeur».
Même s'il est toujours difficile de faire un choix parmi les meilleurs,  car le tri a déjà été fait une première fois avant d'arriver sur le blog  ...

  • Dans la catégorie bouquins, Soie d'Alessandro Baricco fait l'unanimité chez nous comme ailleurs. Même ovation tous ensemble pour 84, Charing Cross Road de l'américaine Hélène Hanff. Mais il nous a été impossible de choisir pour la troisième place. MAM voulait distinguer Là-bas de Peter Cameron, BMR ne voulait pas que Brady Udall et Lâchons les chiens se retrouve out à la quatrième place. Mais vous pourrez retrouver tous les autres candidats nomminés dans le best-of bouquins.
  • Dans la catégorie cinoche, l'année avait commencé en beauté avec La vie des autres en février. Depuis sa sortie, ce film a fait beaucoup parler de lui mais c'est sans conteste le premier de la classe 2007. À ces côtés, deux films intimistes et très humanistes : Ceux qui restent , un exercice d'équilibre difficile et réussi d'Anne le Ny (l'occasion de saluer au passage la présence incomparable d'Emmanuelle Devos) et tout récemment, De l'autre côté un film mi-turc mi-allemand de Fatih Akin. D'autres auraient pu prétendre également à une place sur le podium trop étroit : Dans la vallée d'Elah ou 7h58 ce samedi-là par exemple.
  • Si l'on en croit le palmarès de Télérama, on regrettera d'avoir manqué : Paranoid Park, Le fils de l'épicier et 4 mois, 3 semaines et 2 jours.

  • Dans la catégorie cinéma asiatique (on ruse pour pouvoir rajouter des lauréats !), il ne fallait surtout pas manquer L'étoile imaginaire (un film ... italien, mais qui se passe en Chine quand même !), ni La cité interdite transfigurée par Gong Li (BMR est allé la voir deux fois ! la ?  la Cité ou Gong Li ?). À la troisième place, Le vieux jardin coréen fait cette année un écho cinéphile à un lauréat littéraire de l'an passé.
  • Dans la catégorie documentaire (alors là ! c'est de la tricherie éhontée ! en plus y'avait que deux candidats), deux films remarquables ont été remarqués cette année : L'avocat de la terreur sur Jacques Vergès et A very british gangster.
Voilà, c'est dit, c'est fait, vive 2008 !

Et pour ceux qui auraient raté le best-of 2006 : c'est
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 06:29
Après avoir déchanté tout l'été sous la pluie et dans le frais, il nous faut aborder la rentrée avec des provisions pour la saison à venir.
Voici donc de quoi «bloguer» bien au chaud chez soi.

Côté "lectures et cinéma", deux sites désormais incontournables qui distancent largement Amazon :

Retrouvez-nous sur Critiques Libres Critiques Libres : un site qui recense les critiques de milliers de lecteurs sur des miliers de bouquins (11.000 membres, 34.000 avis, 15.000 bouquins !!!), une richesse de contenu qui en fait une référence, ... malgré son origine belge !  ;-)
À noter que Critiques Libres est rémunéré par les achats effectués sur les sites marchands partenaires (dont Amazon) : il vaut donc mieux passer via Critiques Libres avant d'acheter un bouquin sur Amazon ou ailleurs ...

Retrouvez-nous sur Critico-Blog Critico-Blog : un site novateur (où l'on peut croiser plusieurs d'entre vous !) qui regroupe les billets de plusieurs blogs (près d'une centaine) dans les rubriques cinéma, littérature et musique. Là aussi on retrouve les avis des uns et des autres regroupés autour de la même oeuvre.
L'intérêt de Critico-Blog, est qu'une fois le blog inscrit, tout se passe automatiquement sans que le blogueur ait à intervenir (contrairement aux autres sites comme Critiques Libres où chacun doit «recopier» sa critique) puisqu'un administrateur ou un modérateur se charge de récupérer les billets du flux RSS du blog, de simplifier éventuellement le texte en cas de hors-sujet et de regrouper l'avis avec les autres. Magique !
C'est idéal pour ce qui fait l'actualité et notamment le cinéma puisqu'on a très rapidement les avis des uns et des autres regroupés sous un seul coup d'oeil autour des derniers films qui viennent d'être vus.
Pour le ciné, Critico-Blog est pour nous devenu une référence, mieux que Télérama !

Pour les livres, deux autres sites analogues à Amazon et à Critiques Libres sont aussi présents sur la toile, mais moins riches :
Retrouvez-nous sur l'Agora + L'Agora des livres, qui vaut aussi le détour

Retrouvez-nous sur Babelio + ainsi que Babelio, le plus récent sans doute.


Au-delà de ces sites «forums», il y a bien entendu tous les blogs individuels des uns et des autres.
Pour se tenir au courant de ce qui est mis en ligne chez untel ou unetelle, un seul outil : le flux RSS !
[Pour ceux qui l'ignore encore, chaque blog propose, en plus de ses pages web visibles en ligne, un fil continu d'information dit RSS pour Really Simple Syndication, qui informe le web entier de ce qui a été récemment publié sur le blog. Il suffit alors de s'abonner à ce flux pour être tenu informé en permanence des nouveautés du blog.]
Avec plusieurs dizaines de blogs visités régulièrement, quelques outils sont parfois bien utiles pour traiter correctement les «abonnements» à ces flux RSS.
Là encore, deux incontournables :

Netvibes Netvibes : un portail à onglets personnalisables dans lequel chacun peut mettre en forme des petites boîtes plus ou moins utiles, plus ou moins gadgets (de la météo à la disponibilité des stations vélib's, on parle d'ailleurs de widgets pour ces gadgets), mais aussi autant de fenêtres que souhaitées sur autant de flux RSS que voulus : ainsi, d'un coup d'oeil, on peut avoir une idée de ce qui a été publié récemment sur les quelques dizaines de blogs que l'on fréquente habituellement.
Netvibes est français (encore pour le moment) et possède un «look» sympa et personnalisable.

L'alternative (réussie) c'est Google Reader, l'outil de Googlouton, devenu notre outil presque quotidien en lieu et place de Netvibes.
Nos Shared Items sur Google Reader On connaissait déjà iGoogle et sa page d'accueil personnalisable (même chose que Netvibes avec des gadgets similaires), mais avec Google Reader il s'agit d'une extension qui permet de regrouper ses flux RSS habituels.
L'avantage sérieux de Google Reader, par rapport à Netvibes, c'est qu'on peut regrouper ses flux RSS par dossiers, «marquer» ou «taguer»certains billets unitairement (certains «posts») et ainsi retrouver plus facilement une info plus tard.
De quoi tirer la pelote des fils RSS sans s'emmêler !
Autre innovation prometteuse, on peut marquer certains billets pour les faire partager à ses connaissances (ce sont les Shared Items).
Un «widget» permet d'ouvrir une petite fenêtre sur ses flux de Google Reader, directement depuis sa page d'accueil de iGoogle, la boucle est bouclée.
Enfin, il existe même une extension pour Firefox («LE» navigateur gratuit et libre qui a remplacé Internet Explorer) qui affiche, dans la barre d'état, le nombre de billets RSS non lus nouvellement apparus dans votre Google Reader (et y'a plus qu'à cliquer).

Toujours pour s'amuser avec ces fameux fils RSS, il nous fallait de quoi les présenter sur un blog.
Certains hébergeurs de blogs (et le nôtre, Over-Blog est de ceux-là) n'autorisent pas toujours le Javascript et on a donc été rechercher (non sans peine !) un petit outil réalisé en Flash : avec FeedFlash, tout blogueur peut ainsi afficher sur son blog n'importe quel flux RSS de son choix.

C'est ce que l'on vous présente désormais dans la colonne de gauche (le totem de gauche) :
+ un fil RSS de certains billets que l'on a repéré ici ou là chez nos voisins de blogs préférés et que l'on partage ainsi avec vous grâce à la technique Shared Items de Google Reader (voir plus haut)
+ un fil RSS des derniers avis cinémas parus sur Critico-Blog
+ un fil RSS des dernières critiques livres parues sur Critiques Libres.

Retrouvez nos meilleurs blogs : ici.

Si avec tout ça on manque d'idées cet hiver, c'est qu'il ne reste plus qu'à partir au soleil ...
Ce que l'on fera certainement d'ailleurs, idées de blogs ou pas !

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 19:10
Best of 2006La période est propice aux rétrospectives et best-of de toutes sortes et notre blog, pour rester branché, doit certainement sacrifier à cette tradition.
Pour les plus pressés d'entre nous, c'est aussi l'assurance de ne pas louper ce qu'on pourrait appeler "les coups de coeur de nos coups de coeur".
Même s'il est toujours difficile de faire un choix parmi les meilleurs, car tous les films qu'on a vus, tous les bouquins ou BD qu'on a lus, toutes les musiques qu'on a écoutées, n'ont pas tous eu droit aux honneurs de ce blog et le tri a déjà été fait une première fois ...

Ouf, c'est dit, c'est fait, vive 2007 !
Qui aura également son best-of : ici.
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 08:09
Découvrez avec le Ashtanga Yoga, une version dynamique du yoga, bien adaptée à nos demandes européennes pour se modeler un corps léger et fort, un esprit calme et en paix.
La pratique régulière des différentes postures, même à la maison, amène une meilleure conscience de son corps, équilibre le mental et développe la concentration.
A Lyon, découvrez le site web de Jenny (l'école de Mysore se trouve près de la Place Carnot sur la presqu'île).
A Paris, découvrez le site de Linda & Gérald (l'école se trouve près de la Place d'Italie) qui propose également une newsletter.
Namasté !
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