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On A Tout Archivé

8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 07:50
Le site des vieux barbons du Sénat
La collec'

José Berardo, un riche homme d'affaires portugais, aime bien faire la collec'.
Il a commencé tout petit par les timbres ou les boîtes d'allumettes.
Plus grand et surtout plus riche, il s'est mis à la collec' des oeuvres d'art.
On en retrouve une partie exposée au Sénat jusqu'en février, sous le titre de Miro à Warhol.
Un demi-siècle d'art : des surréalistes aux cubistes ou abstraits et jusqu'au pop-art.
Quelques oeuvres ou artistes moins grandioses (je n'ose pas écrire mineurs) car José Berardo était plutôt boulimique. Mais justement, ces contre-points mettent bien en valeur les titres phares et on comprend mieux ce qui a pu faire le succès des grands noms.
C'est beaucoup de styles différents et d'époques différentes, exposés en un seul lieu (une toile par peintre pas plus). C'est donc un peu brouillon.
D'autant que les muséographes du Sénat s'évertuent, comme à chaque expo, à reléguer les pièces maîtresses (celles devant lesquelles on s'agglutinent) ... dans les coins, histoire de faciliter le recul, la circulation, etc ... ah, ah, c'est tout un art, qu'ils maîtrisent désormais à la perfection car le lieu est petit, les expos de renom et la foule toujours fidèle.
Malgré les obstacles, on y découvre quelques trésors : un magnifique Mondrian, un «bleu» de Klein qui illumine toute une salle, et quelques pop-art qui valent la visite (les années 60/70 sont les plus réussies dans la collec' de José) ...


Pour celles et ceux qui aiment le siècle en peinture.
Playlist en parle (pas très gentiment).

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 08:12
Le site des vieux barbons du Sénat
Pôle position.

Avant que l'hiver ne s'installe définitivement, il est prudent de profiter des derniers rayons de soleil, par exemple pour aller musarder le long des grilles du Luxembourg et découvrir les photos de Nicolas Mingasson (et d'autres) sur La Terre des Pôles.
Une expo réalisée dans le cadre de l'année polaire internationale.
Bien sûr, c'est encore un prétexte pour mettre en avant les risques liés au réchauffement climatique mais quand on sait que l'expo est sponsorisée par une multinationale pétrolière qui essaie ainsi de se blanchir après avoir totalisé plusieurs accidents écologiques à son passif, on se dit que plus sûrement et plus rapidement que le global warming, ce seront les profit warning qui auront bientôt raison de ces terres encore presque vierges.
Pourtant, au-delà des polémiques, ces photos nous content une formidable aventure humaine.
Car après les inévitables manchots empereur (après quelques films et dessins animés, on n'ignore plus rien de ces bestioles !), on reste baba devant ces contrées lunaires où tentent de survivre une poignée d'hommes et de femmes perdus tout en haut là-haut (ou tout en bas là-bas : en quelques dizaines de mètres on passe d'un pôle à l'autre).
Avec un contraste très photogénique entre les bases occidentales rutilantes et colorées et le noir et blanc des photos des stations russes qui met en valeur la vétusté des matériels.
Ce sont bien ces météorologues russes, ces militaires soviétiques, ces éleveurs de rennes dolganes qui valent le détour : des vrais gens qui passent des mois et des années dans la nuit, le froid et la neige polaires et qui se transmettent de père en fils leur savoir-survivre, comme par exemple l'art et la manière d'aplanir la glace pour réaliser la piste d'atterrissage nécessaire à l'Antonov qui viendra les ravitailler.
Beau voyage.


Pour celles et ceux qui aiment rester au chaud.

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 07:03
La Pinacothèque
Pharaonique !

On était resté avec une dent contre La Pinacothèque qui nous avait massacré l'expo Soutine dans ses sous-sols l'an passé (on en parlait ici).
Le musée se rachète une bonne conduite cette année avec l'expo attendue des Guerriers de Xian.
Tout le monde connait l'armée de terre cuite découverte en 1974 près de la ville de Xi'an, une petite ville de 4 à 5 millions d'habitants au coeur de la Chine, tout au bout de la route de la soie, ... jumelée avec Pau et Québec !
Bien sûr, les quelques statues exposées place de la Madeleine ne peuvent restituer le gigantisme du mausolée de l'empereur Qin Shi Huangdi, et il faut compléter la visite en jetant un oeil sur ces quelques photos.
Mais la visite à La Pinacothèque vaut le petit voyage, à défaut du grand. Surtout (presque) à l'aube un samedi matin après un petit café à la terrasse de Fauchon, pour une visite guidée presque privée.
L'empereur Qin (celui dont la dynastie a donné son nom à la Chine) n'était sans doute qu'un dictateur mégalo, unificateur de l'empire derrière sa première muraille, réputé pour ses autodafés (la pensée des lettrés ne s'accordait pas avec la sienne). Autant dire que l'engouement suscité par son armée de terre cuite dépasse largement ses bienfaits historiques.
À tel point que l'historiographie chinoise avait presque occulté son règne et qu'il aura sans doute fallu, dans les années 70, un autre autocrate mégalo pour que les fouilles reprennent et mettent à jour ces magnifiques statues.
À l'époque de Qin (on est vers 300 avant notre ère), on enterrait les morts avec toutes sortes d'objets utiles ou rituels, histoire que les âmes des défunts ne reviennent pas nous chatouiller les pieds et restent tranquilles et occupées dans l'au-delà.
L'empereur s'est donc fait accompagné de toute une armée forte de plus de 7.000 hommes, chacun d'environ 2 m de haut.
On évalue à plus de 30 ans la durée des travaux et à plus de 700.000 chinois la main d'oeuvre nécessaire.
L'époque a donc vu l'invention du travail à la chaine : les statues d'argile cuite, presque toutes différentes, sont toutes composées à partir de quelques éléments de base. Il n'y a par exemple que 4 ou 5 formes de "mains", qui tournées ici ou là dans un sens ou un autre équiperont tantôt un archer, tantôt un cavalier.
Le site est immense, les fosses multiples et encore peu fouillées. Il faut dire que les statues y sont conservées dans un espace humide qui les préserve : dès qu'elles sortent à l'air libre les couleurs laquées s'évaporent aussitôt au grand dam des archéologues. Depuis 1974 le site donne et donnera encore des dizaines d'années de travaux aux historiens et restaurateurs. On a donc ici quasiment une histoire de la restauration archéologique : depuis la façon dont on traitait une statue en 1974 jusqu'à celle dont on la traite aujourd'hui (en respectant les protocoles internationaux à base de colles souples : la restauration doit désormais être réversible). Sans parler des techniques qui ne manqueront pas d'apparaître dans quelques années et qui permettront d'aller plus loin à Xi'an.
Passionnant.


Pour celles et ceux qui aiment les travaux pharaoniques.
D'autres en parlent
ici ou .

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 08:22
Le diaporama du Sénat

Le tour du monde en 80 photos.

La blogoboule sait qu'on ne porte pas les vieux barbons du Sénat dans notre coeur (le coeur n'est à droite que chez de très très rares personnes, tâtez pour vérifier).
Mais on est bien obligé de constater que les expos photos sur les grilles du Luxembourg sont presque toujours une réussite et qu'elles attirent de plus en plus de monde.
On aime l'originalité du lieu, la gratuité et la régularité des événements, le gigantisme des formats.
La dernière expo en date, la 18ème, présente jusque mi-juillet 30 ans d'émotions du Fig'mag.
Une rétrospective sur une trentaine d'années des événements ou des hommes qui ont marqué la fin du siècle dernier.
Pour les ados, une excellente révision de ce qui ne figure pas au programme d'Histoire-Géo : on parcourt les années mais aussi les pays du monde en longeant les grilles.
C'est fort bien vu et même si c'est inégal, certaines photos, certains sujets sont superbes.
Et l'on constate amèrement que, malgré ces trente ans qui défilent, certains drames n'ont pas pris une ride : Darfour, Somalie, enfants soldats, Irak ou Afghanistan,  ... à croire que certaines photos pourront resservir dans trente ans encore.
Les commentaires sont ici parfois un peu chiches (en contenu comme en taille) mais parfois cela vaut mieux : ils sont du Fig'Mag et certains sont franchement limites. Restent les photos, on est venu pour elles !
Vive le Sénat et le Figaro !
Non, je rigole !

Pour celles et ceux qui aiment faire le tour du monde et du jardin.
Froggy vous raconte l'expo par le menu.
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 20:55
Le site de la maison des métallos
La longue marche forcée.

Jusqu'au 20 juin, la CGT vous invite au voyage à la Maison des Métallos, rue Jean-Pierre Timbaud dans le XI°.
À l'occasion d'une expo photos de Samuel Bollendorf : Chine, à marche forcée, ou l'envers du  décor (l'enfer du décor) du miracle économique chinois et de l'entrée de la Chine dans la mondialisation.
Au fil des premières photos (et surtout de leurs légendes), on croirait assister à une rétrospective de l'essor capitaliste : colonisation à outrance, endoctrinement scolaire, exploitation des mines et des mineurs, mépris des règles de sécurité ou même de simple salubrité, ... tout y passe.
Sauf qu'il ne s'agit pas d'une leçon de notre histoire coloniale passée mais d'un reportage sur des chinois d'aujourd'hui. Avec toute l'ambiguïté d'un discours occidental qui refuse aujourd'hui à la Chine tout ce qui aura fait les beaux jours de notre propre expansion capitaliste il y a à peine plus de 50 ans. Ambiguïté décuplée quand il apparait que ce sont des entreprises très occidentales (Hasbro, Mattel, ... pour ne citer que celles qui sont reprises sur ces photos) qui entretiennent cette exploitation et en profitent.
Une exploitation à laquelle le raffinement chinois sait ajouter une corruption effrénée : un art millénaire aussi vieux que celui des feux d'artifice ou de la culture du thé et que l'administration maîtrise parfaitement (et l'administration d'un pays de plus d'un milliard d'habitants, c'est quelque chose ... que ce soit à l'époque des empereurs et de Confucius ou à celle des communistes et de Mao).
Âmes sensibles s'abstenir : ce ne sont pas tant les portraits en eux-mêmes qui font mal (ils sont plutôt empreints d'humanité) que les commentaires qui les accompagnent.
Ils sont courts, précis et sans appel : le choc des mots et le poids des photos.
Un complément douloureux du bouquin de Stéphane Fière dont on avait parlé ici il y a quelque temps : La promesse de Shanghaï et qui décrivait avec humour le quotidien des mingong (paysans-ouvriers), ces immigrants intérieurs chinois.
Mais l'humour n'est pas l'arme dont se sert ici Samuel Bollendorf : son appareil photo et sa plume « se contentent » d'appuyer simplement là où ça fait mal. Encore. Et encore.
À la sortie de l'expo, chacun ressent l'irrésistible besoin de s'asseoir un peu avant de retrouver la lumière et le soleil du dehors ... dur, dur.

C'est aussi l'occasion de découvrir ce très beau lieu qu'est la maison des métallos, une ancienne friche industrielle réhabilitée, au coeur d'un quartier où planent encore des parfums ouvriers : le Café de l'Industrie, le Passage de la Fonderie, la Cour des Fabriques, les Cités (Cité Ribot, Cité Dumar, ...).

Pour celles et ceux qui aiment l'humanité industrieuse.
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 15:12
Le site de l'expo au Louvre
Jolie mythologie.

Vous avez  jusqu'au 2 juin pour profiter de l'expo que propose Le Louvre sur la mythique Babylone (Bab ili, la porte de Dieu en VO).
Tout plein d'objets datant des rois Hammurabi à Nabuchodonosor : des statuettes aux masques d'or, des tablettes gravées d'écriture cunéiforme, des sceaux cylindriques (avec leurs moulages reproduits sur cire), ...
Une première pièce maîtresse avec la stèle d'Hammurabi et son code pénal : l'une des premières législations et la naissance de la loi du talion, qu'une traduction aide à comprendre (les explications du Louvre).
Non loin de cette monumentale pièce en basalte, une toute petite tablette d'argile avec l'une des premières transcriptions du Déluge.
C'est sur ces quelques briquettes d'argile que sont fondés la plupart des mythes de notre culture occidentale, jusqu'au reggae des rastas.
Autre clou de l'exposition, quelques morceaux des murs de la Porte d'Ishtar : briques sculptées en bas-relief et réhaussées d'un glaçage coloré. Une porte imposante que nous avions eu la chance d'admirer presqu'entièrement reconstituée, il y a quelques années, au MET à NY (et qu'on ira peut-être revoir cet été à Berlin au musée de Pergame).
La dernière partie de l'expo, et ce n'est pas la moins intéressante, se propose de retracer les traces de Babylone dans la mythologie occidentale avec bien sûr le mythe de la Tour de Babel au centre de tout cela. Avec notamment le tableau de Bruegel l'Ancien.

Pour celles et ceux qui aiment leurs très lointains ancêtres.
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 06:49
Le web en parle
La femme est l'avenir de l'homme.

Initialement ce n'était pas l'expo Femmes du monde qui nous avait motivés en ce long dimanche de pluie (faut dire que Titouan Lamazou a tout d'un nom de footballeur) et ce fut donc une belle suprise.
On aime ou on aime pas les dessins et peintures de Lamazou. Mais ce qui est certain c'est que les photos de l'expo sont absolument superbes.
Tirées en très très grand format, posées sur des chevalets, comme autant de fenêtres ouvertes sur le monde.
Une expo lumineuse sur ces portaits de femmes dans leur environnement.
Du Brésil au Japon en passant par l'Afrique, un voyage autour du monde, au coeur de notre humanité.
Un peu comme si le Musée de l'Homme avait fait sienne la devise d'Aragon qui veut que la femme est l'avenir de l'homme.
En contre-point, c'est l'occasion aussi de jeter un oeil sur l'autre expo du musée (celle qui avait motivé la visite initiale) : L'homme exposé.
Une muséographie astucieuse, comme si le Musée avait sorti ses caisses de ses réserves (c'est d'ailleurs un peu le cas), pour mettre en scène la représentation de l'homme par l'homme.
Les autres vus par les uns.
Depuis l'aube des temps, le déni d'âme humaine permet de s'en prendre à ceux que l'on ne comprend pas ou ne veut pas comprendre.
Il a fallu attendre la naissance de la paléontologie et la découverte des oeuvres d'art rupestre pour accepter comme tels, nos ancêtres à face simiesque.
Le web en parle Plus tard, ce sera en 1550 la Controverse de Valladolid, puis la Guerre de Sécession en 1865 qui mettront fin aux esclavages.
Plus tard encore, ce seront bien sûr les années noires du nazisme, l'expo épinglant au passage quelques théoriciens bien français du racisme des années 30.
Plus tard enfin, il faudra attendre 1991 et la fin de l'apartheid pour que cesse le racisme d'état.
L'expo met tout cela en perspective de manière édifiante.
Depuis l'époque, il y a quelques millions d'années, où régnait sur Terre une incroyable diversité humaine entre Australopithèque, Néanderthal ou l'étonnant Homme de Florès (découvert en 2003 près de Java).
Alors que les quelques milliards d'homo sapiens que nous sommes aujourd'hui ne semblent descendre que d'une petite ville d'à peine plus de 100.000 habitants dont nous nous partageons aujourd'hui le maigre code génétique, tous ensemble.
Salutaire.


Pour celles et ceux qui aiment les gens et les portraits.
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 06:02

On n'a guère l'habitude d'écumer les expos photos, sans doute faute d'avoir vraiment appris à les lire.
Belle émotion cependant que celle transmise par le japonais (oui, encore un !) Shoji Ueda dont la Maison Européenne de la Photographie (quartier Saint-Paul) expose les oeuvres jusque fin mars.
Shoji Ueda s'est rendu célèbre pour ses portraits dans les dunes de son pays : les dunes sont mon studio, disait-il, il n'est pas de paysage plus photographique.
De quoi donner libre cours à quelques compositions savamment construites, à la limite de l'abstraction.
Fascinés par les dunes de sable tout autant que par les portraits et le Japon, on ne pouvait de tout évidence manquer le savant mélange proposé ici !
Ces paysages zen, parsemés d'enfants, sont comme soulignés par ces personnages qui y fleurissent comme autant de points d'exclamation ou d'interrogation (ou peut-être des idéogrammes sur un rouleau ?).
Au détour d'une oeuvre empreinte d'humour, d'humilité et d'humanité, l'expo recèle trois ou quatre trésors de perfection absolue comme ces 4 jeunes filles.
Duomo arigato Shoji San.

Pour celles et ceux qui aiment revoir leurs photos de vacances.
Télérama, Le Monde, L'Huma en parlent.
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 06:19


Bénin, oui, oui.

On avait déjà eu l'occasion de dire du bien du musée Branly.
Et bien nous y revoilà puisque MAM prépare studieusement son prochain voyage au Bénin avec ses copines.
Le musée Branly expose donc jusqu'au 6 janvier (oui, il est juste temps) cinq siècles d'art royal de la cour du Bénin qui occupa entre 1400 et 1900 une partie de l'actuel Nigeria.
Quelques très beaux objets, comme ces têtes de reines-mères en laiton (c'est l'affiche), des léopards en bronze et des cornes sculptées en ivoire, sont rassemblés ici après avoir échappé aux pillages et destructions des britanniques à la fin du XIX°.
Beaucoup de statuettes et de bas-reliefs en bronze et surtout en laiton, finement ciselés et gravés : en langue locale (le yoruba), « se souvenir » se dit littéralement « fondre un motif dans le métal » ... tout un programme.
De quoi motiver une visite à cette culture méconnue, imprégnée pendant des années du commerce avec les portugais.
On regrettera une mise en scène un peu sommaire et des explications confuses sur la complexe organisation du pouvoir du Bénin sous le règne de l'Oba, le roi du ciel.
À visiter le soir pour profiter une fois encore des néons en fleur du jardin du musée.

Et pour continuer en musique, ré-écoutons Asa, une nigériane dont nous avions parlé il y a quelques semaines.

Pour celles et ceux qui aiment l'ethnique.

 

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 07:39
C'est Wiki qui sait tout
À la poursuite de la création.

Après l'expo bâclée de Soutine à la Pinacothèque, Beaubourg a de quoi vous réconcilier avec la muséographie : L'atelier d'Alberto Giacometti est une grande réussite.
Grande réussite par l'importance de l'expo et le nombre d'oeuvres exposées mais aussi par la visite proposée : le sculpteur y est replacé dans son époque, que ce soit ses débuts influencés par le cubisme ou sa période en compagnie des surréalistes ou encore ses rencontres avec les plus grands photographes de l'époque (Cartier-Bresson, Doisneau, pour ne citer que les plus connus).
Malgré le titre de l'affiche, ce n'est pas vraiment son atelier très partiellement reconstitué qui fait le moteur de l'expo : ce sont bien les oeuvres et leur travail qui sont au centre du parcours.
Et on est vraiment gâté : les femmes longilignes, les hommes qui marchent, les "forêts", les têtes, ... tout y est, du plus minuscule au plus monumental (Giacometti était obsédé par le travail sur l'échelle).
Chacun selon son feeling, on resterait des heures devant certaines pièces, tant elles dégagent de vie, d'émotion, d'humanité.
La lecture en est facilitée par Giacometti lui-même qui s'obstinait sans relâche sur les mêmes modèles : son frère Diego ou sa compagne Anette par exemple. Dès lors il est plus aisé de décoder la progression, les recherches, les pistes explorées.

Pour celles et ceux qui aiment les artistes à la recherche de la perfection absolue.
Il faut en profiter avant février.
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On A Tout Rangé