La Suède encore ?
Oui de la
chanson suédoise encore : on le répète, non contents d'inonder le rayon polars, les suédois envahissent également les étagères à CD !

Et voici donc un CD de plus avec cette très très belle découverte :
Ebba Forsberg.
Une belle femme(1) et une belle voix.
On a repéré trois ou quatre albums aux différentes tonalités dans la discographie peu abondante de la dame :
- en 2006, c'est
Ebba Forsberg tout simplement, notre CD préféré aux accents très ‘
zelmaniens’, du song-writing ample, doux et profond, facile à écouter, sans réelle surprise mais réglé comme du papier à douce musique : on adore
Boy you owe me et
Hey - en 2001, c'est True Love un album plus pop-rock, on y a repéré la belle guitare éraillée de Daybreak par exemple
- en 2011, un autre disque étonnant,
Ta Min Vals, où Ebba Forsberg chante
Léonard Cohen ou plutôt réinterprète Cohen puisque les chansons y sont à peine reconnaissables : orchestration revue, textes savoureux en suédois, on aime bien
Här Är Det (où vous aurez facilement reconnu :
Here it is) et
Må Din Vilja Ske (même chose :
If it be your will) et bien sûr la chanson préférée de BMR :
Hallelujah(2) - le dernier album date de 2012 mais nous a moins accrochés : on en retiendra Shanti.
Bref, celles et ceux qui nous écoutent habituellement devraient bien trouver là de quoi charmer leurs oreilles.
Suffit de cliquer pour écouter notre playliste :
ici ou
là.
(1) - la galanterie la plus élémentaire nous interdit de préciser l'âge de la dame venue sur le tard sur le devant de la scène musicale
(2) - au bout d'une quinzaine de versions et variantes obsessionnellement collectionnées par BMR, MAM finit par abhorrer cet hymne cohénien
Pour celles et ceux qui aiment les belles femmes au folk un peu mûr.