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Après avoir beaucoup ri (c'était il y a 4 ans) à l'occasion d'un Tour du monde en 80 minutes, il nous fallait suivre les nouvelles aventures de la petite troupe de Sébastien Azzopardi sur les traces de Florimont.
Le principe est le même : un prétexte historique propice à toutes sortes d'anachronismes, un humour déjanté plein de non-sens, un brin de potache, quelques chansonnettes, et le tour est joué et bien joué.
Est-ce la scène devenue trop grande (rançon du succès ...), est-ce l'effet de nouveauté qui ne joue plus ? Toujours est-il qu'on sourit et qu'on s'amuse sur les traces de Florimont alors qu'on se bidonnait franchement derrière celles de Phileas Fogg. Bien sûr on ne se rappelle plus mot pour mot le texte du Tour du monde, mai celui de Florimont nous a semblé un peu vite écrit(1).
Et pourtant ce spectacle vaut le déplacement ! Oui, car on ne peut pas s'empêcher de se laisser entraîner, emporter, par la fougue et l'ethousiasme des cinq comédiens (soit à peu près trente personnages !) complètement déchaînés sur scène.
Ils s'amusent et nous amusent.
D'autant que ce soir-là, c'était la dernière pour l'un deux et qu'ils s'en sont donné à coeur joie, rivalisant de pitreries et d'impros, chaque gag étant souvant prétexte à désarçonner le collègue. Foux rires garantis, sur scène comme en salle.
Au-delà du texte inégal on l'a dit, la troupe de Sébastien Azzopardi (il jouait Florimont ce soir-là) tient là une excellente recette.
Les acteurs "tournent" selon les soirs, mais ce jour-là on a remarqué la fraîche Aurélie Konaté qui n'hésite pas à pousser la chansonnette.
Et l'incroyable Erwan Creignou capable de jouer à lui tout seul une armée entière de soldats qu'on dirait tout droit sortis d'un album d'Astérix : stupéfiant !
Pour être franc, on avait quand même préféré dans la même veine fin 2010, les 39 marches d'Alex Métayer.
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(1) : beaucoup de liaisons explicatives par exemple, qui cassent un peu le rythme qui se devrait endiablé