On avait déjà cité Arnaldur Indridason dans un précédent billet parmi les auteurs de polars venus du froid scandinave. Voici sa deuxième traduction de l'islandais : un polar, un roman plutôt, rude et sombre (il y est beaucoup question de violence familiale) comme les paysages d'Islande. Une histoire oppressante qui fait resurgir les fantômes du passé des uns et des autres. Et La femme en vert, confirme qu'Indridason est bien digne du meilleur Henning Mankell (celui des débuts). D'ailleurs c'est sans doute un signe, l'inspecteur Erlendur d'A. Indridason et le Wallander de H. Mankell partage tous les deux un divorce ainsi que des relations difficiles et conflictuelles avec leur propre fille ! - J'avais juste envie de te voir, interrompit-elle. J'avais juste une putain d'envie de voir de quoi tu avais l'air. - Et alors, j'ai l'air de quoi ? demanda-t-il. Elle le fixa du regard. - D'un pauvre type, répondit-elle. - Bon alors, nous ne sommes pas très différents l'un de l'autre, rétorqua-t-il. Elle le dévisagea un bon moment et il eut l'impression qu'elle souriait. Pour suivre :la voix, du même auteur.
j'ai découvert cet auteur grâce à Chimère du blog A livre ouvert.<br />
J'ai bcp aimé même si comme vous le dîtes c'est sombre et rude.<br />
Les passages remontant dans le passé m'ont rappellé Rose Madler de Stéphen KING.<br />