


Après
Soie et
Mer d'encre cités récemment, voici un troisième opuscule :
Neige, du français Maxence Fermine.
Voilà donc encore un occidental (l'auteur de
Soie est italien, celui de
Mer d'encre, allemand) un occidental qui écrit comme les asiatiques.
La centaine de pages de
Neige nous emmène au Japon, le pays des
haïkus, ces petits poèmes de 3 vers et 17 pieds.

Ce petit livre est donc le poème de la neige et l'histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C'est aussi une très belle histoire d'amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale, mais on ne saurait vous en dire plus.
Un très beau poème d'amour donc.
[... haïku ...]
Yuko Akita avait deux passions.
Le haïku.
Et la neige.
[...] La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige. [...] Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les
funambules.
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