Bénin, oui, oui.
On avait déjà eu l'occasion de dire du bien du
musée Branly.
Et bien nous y revoilà puisque MAM prépare studieusement son prochain
voyage au Bénin avec ses copines.
Le musée Branly expose donc jusqu'au 6 janvier (oui, il est juste temps) cinq siècles d'art royal de la cour du Bénin qui occupa entre 1400 et 1900 une partie de l'actuel Nigeria.
Quelques très beaux objets, comme ces têtes de reines-mères en laiton (c'est l'affiche), des léopards en bronze et des cornes sculptées en ivoire, sont rassemblés ici après avoir échappé aux pillages et destructions des britanniques à la fin du XIX°.
Beaucoup de statuettes et de bas-reliefs en bronze et surtout en laiton, finement ciselés et gravés : en langue locale (le
yoruba), « se souvenir » se dit littéralement « fondre un motif dans le métal » ... tout un programme.
De quoi motiver une visite à cette culture méconnue, imprégnée pendant des années du commerce avec les portugais.
On regrettera une mise en scène un peu sommaire et des explications confuses sur la complexe organisation du pouvoir du Bénin sous le règne de l'Oba, le roi du ciel.
À visiter le soir pour profiter une fois encore des néons en fleur du jardin du musée.
Et pour continuer en musique, ré-écoutons
Asa, une nigériane dont nous avions parlé il y a quelques semaines.
Pour celles et ceux qui aiment l'ethnique.