Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 13:42
D'autres avis sur Critico-Blog
Icône de légende

D'abord un petit coup de grogne contre le nouveau mode de distribution de certains films qui consiste à vous faire payer deux places au lieu d'une.
Après Mesrine épisode 1 et 2, voici le Che épisodes 1 et 2.
Les réalisateurs ne savent-ils plus faire tenir leurs propos en moins de deux heures ? où cherchent-ils plutôt à rentabiliser au maximum la production ?

Ceci étant dit, si on a pu zapper Mesrine, comment éviter le Che de Steven Soderbergh ?
Un sujet passionnant de l'histoire comtemporaine, un épisode qui aura marqué toute une génération (celle dont on fait partie) et bien sûr l'avenir politique de l'Amérique.
Alors en route pour une leçon d'histoire (obligatoire pour les ados !).
Steven Soderbergh part cependant d'un point de vue bien personnel. Le Che est l'une des figures les plus emblématiques de la seconde moitié du siècle, sans doute l'image et le poster les plus répandus dans le monde. Et Soderbergh entend bien nous vendre son propre poster.
Non pas qu'il détourne la vérité historique, comme on dit. Bien au contraire, il reste fidèle aux écrits d'Ernesto Guevara, mais le film est particulièrement elliptique sur tout ce qui touche au contexte historique ou politique.
On entend ici ou là quelques échos de la grève générale, on devine quelques relations avec les communistes, on voit bien quelques instants d'une négociation entre Fidel Castro et des militants "urbains" mais ce sera à peu près tout ce que l'on verra de la révolution cubaine dans ce premier épisode.
Quand Castro part déjà sur ses propres routes, tout le film suit le Che asthmatique à la trace. On reste collé à ses rangers (plusieurs gros plans comme pour souligner que la révolution en marche est une expression à prendre au premier degré) et on partage tous les instants de la guérilla.
Le film est monté avec en alternance, d'un côté des images en couleurs de la progression du Che dans la guérilla cubaine et d'un autre côté des images en noir et blanc du discours du Che à l'ONU quelques dix ans plus tard, fausses images d'archives.
Comme pour encadrer l'aventure cubaine dans la perspective personnelle du Che : exporter le combat anti-impérialiste dans toute l'Amérique du Sud.
Au fil de la progression des guérillos (depuis la jungle de la sierra jusqu'aux premiers combats de rue à l'approche de Santa Clara et bientôt La Havane) on sent peu à peu la légende du Che se construire.
Benicio del Toro incarne le bon docteur Ernesto Guevara, cette figure de légende, un des rares révolutionnaires du siècle dernier dont l'image n'aura pas été ternie par le pouvoir. Une sorte de Saint-Just moderne.
Un meneur d'hommes qui n'acceptait une nouvelle recrue qu'avec un fusil et l'engagement d'apprendre à lire et à écrire !

Pour celles et ceux qui aiment les leçons d'Histoire.
D'autres avis sur Critico-Blog, dont celui toujours pertinent de Cluny.
Pascale en parle également. Le second épisode est ici.
Partager cet article
Repost0

commentaires

J
Tiens voilà une idée de ciné pour ce week-end... j'exagère à peine, c'est efefctivement difficile de passer à côté ces temps ci...
Répondre

On A Tout Rangé