18 novembre 2006
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18:33
Les parisiens n'ont que jusqu'au 2 décembre pour courir au Lucernaire (qui est un peu notre cantine culturelle) et voir Inconnu à cette adresse.
Une courte pièce qui va droit à l'essentiel. Accompagnés d'un violon, deux acteurs vont s'affronter au travers d'un échange épistolaire : leur amitié initiale (ça commence en chanson) va peu à peu se transformer en haine (ça finit en drame).
L'un est juif et reste aux Etats-Unis, l'autre est allemand et vient de rentrer au pays en 1933 alors que le national-socialisme monte rapidement. Inutile de vous en dire plus. Ce seront ces mots "Inconnu à cette adresse" qui précipiteront le drame.
La mise en scène (Xavier Béja) est simple, du moins en apparence, mais elle colle parfaitement au texte que l'on jurerait écrit exprès (une nouvelle de Taylor Kressmann que ceux qui manqueront la pièce devraient pouvoir lire avec intérêt). Le tout donne un spectacle où suspense et tension vont rapidement croître jusqu'à l'astucieux dénouement final.
Depuis, on a lu le bouquin : encore plus fort !
Une courte pièce qui va droit à l'essentiel. Accompagnés d'un violon, deux acteurs vont s'affronter au travers d'un échange épistolaire : leur amitié initiale (ça commence en chanson) va peu à peu se transformer en haine (ça finit en drame).
L'un est juif et reste aux Etats-Unis, l'autre est allemand et vient de rentrer au pays en 1933 alors que le national-socialisme monte rapidement. Inutile de vous en dire plus. Ce seront ces mots "Inconnu à cette adresse" qui précipiteront le drame.
La mise en scène (Xavier Béja) est simple, du moins en apparence, mais elle colle parfaitement au texte que l'on jurerait écrit exprès (une nouvelle de Taylor Kressmann que ceux qui manqueront la pièce devraient pouvoir lire avec intérêt). Le tout donne un spectacle où suspense et tension vont rapidement croître jusqu'à l'astucieux dénouement final.
Depuis, on a lu le bouquin : encore plus fort !