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On A Tout Archivé

17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 21:27
Un site en français sur le film Le dernier film de Zhang Yimou, La Cité Interdite, c'est un peu Racine (Phèdre) et Shakespeare (Le Roi Lear) au pays du Céleste Empire du Milieu.
La bande-annonce (qui ne met en avant que les scènes de bataille) et le titre français (l'américain évoque les fleurs d'or : les chrysanthèmes dorés) traduisent bien peu du sens de cette tragédie classique : pour qui donc les chrysanthèmes finiront-ils par fleurir ?
Ces destins tragiques et ces "petits meurtres en famille" sont d'ailleurs en grande partie filmés et dialogués comme au théâtre.
Mais si ces histoires de famille sont bien sombres, les décors et les costumes, eux, se parent des couleurs les plus somptueuses : une véritable débauche d'ors et de lumières. C'est absolument grandiose et la vision de la grande cour de la Cité jonchée de chrysanthèmes est magique.
Tout au long de ce film très visuel, très graphique, s'enchaînent les tableaux colorés, tous plus beaux les uns que les autres.
Un proverbe chinois (vrai ou faux, peu importe même s'il est véhiculé avec la promotion du film) traduit bien cette double-face : Or et jade à l'extérieur, pourriture et décadence à l'intérieur.
En l'an 938, il y avait donc bien quelque chose de pourri dans l'Empire du Milieu, pour citer à nouveau Shakespeare ...
La scène finale (l'une des plus belles du film) où l'on remet en place le décor de la fête en est d'ailleurs une belle métaphore : quelque soit l'horreur des crimes commis, le pouvoir impérial ne saurait perdre la face.
Et puis Gong Li, bien sûr ... ah, Gong Li ...
Oui, on a adoré et on y retourne cette semaine ! Histoire de se régaler encore une fois de ces images sur grand écran sans être obligé de garder les yeux rivés aux sous-titres et l'esprit concentré pour suivre l'intrigue !

Clics en plus :
Une excellente critique, celle du Monde.
Et pour ceux qui veulent un aperçu des vrais décors : nos photos de voyage de l'été 2006, où l'on retrouvera le Palais de l'Harmonie Suprême (!) et ses gradins de marbre blanc.
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commentaires

A
Un jeu d'acteurs tout en frustration, spécialement pour Gong Li, magistrale...
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C
Petit nouveau sur criticoblog, je suis tombé sur pas mal de vos interventions, et ait donc eu envie d'en savoir plus. Je me rend donc sur votre blog, et fonce vers les choses asiatiques (Je tiens en partenariat avec une autre personne le blog asiaphilie). Nous avons écris un article sur ce film, ou nous exprmions en gros le point de vu suivant : Grande déception, Yimou ne redresse pas la barre après les poignards volants. Les décors cachent le vide, les personnages ne sont pas très fouillés, et les répliques (que vous avez vu à la seconde séance, je relativise donc peut etre un peu ce point) manquent de profondeurs... En tous cas on atteint pas le niveau de Shakespeare ou d'un kurosawa, qui déclenchait bien plus d'émotions avec bien moins d'argent... Pour voir les deux critiques, c'est sur notre blog, section chine et HK bien sur.<br /> Euh... je me permet de vous reprendre sur la date que vous mettez en avant. Il s'agit plus certainement de 907 (fin de la dynastie Tan'g que 938...<br /> Enfin voila, a par ça je tient a vous remercier pour vos conseil en littérature asiatique, car cela fait longtemps que je souhaite m'y plonger et ne sait par ou commencer !<br /> Au revoir, rendez vous sur criticoblog...
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B
Anjelica aura finalement été déçue, son avis est sur sob blog, ici.
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B
À la deuxième lecture (oui ! on y est retourné) ce ne sont finalement pas les somptueuses images qui impressionnent le plus, contrairement à ce à quoi on s'attendait. Une fois nos yeux libérés de la première surprise de ces déferlements de rouges et d'ors (les couleurs des chrysanthèmes ensanglantés) et plutôt comme dans le théâtre classique (lorsqu'on connait d'avance la fin tragique de la pièce), ce sont bien le texte et les mots qui ont pris le plus de place : des répliques qui nous avaient échappé, presque des scènes entières qui prennent un sens différent, ...À voir et à revoir, donc !
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A
je suis désolée mais je n'ai pas eu le même ressenti que vous. Je ferais sûrement mon billet, dimanche.
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