16 juin 2007
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Dommage qu'on en parle si tard ... la pièce quitte l'affiche du Théâtre de l'Est Parisien ce week-end.
Chants d'adieu du japonais Oriza Hirata.
Recette d'un spectacle réussi :
Prenez 3 ou 4 japonais authentiques, plus vrais que nature, véritables images d'un Epinal moderne.
Prenez 3 ou 4 français authentiques, plus vrais que natures, véritables images d'un Epinal moderne.
Placez tout ce petit monde sur une scène, genre aquarium zen et observez.
Les français sont venus à Tôkyô assister aux obsèques de leur fille mariée à un japonais.
Les japonais parlent très souvent en japonais : les français n'y comprennent rien ... et nous non plus. Lorsque les français s'expriment, c'est au tour des japonais de ne rien comprendre (mais, du coup, nous on suit la pièce !).
Même si un ou deux japonais parlent un peu le français et servent de temps à autre d'interprètes, on imagine facilement que tout ceci est un savoureux prétexte à hiatus et quiproquos, incompréhensions mutuelles et réciproques, fautes de goût impardonnables et inexcusables, et donc excuses, répétées, qui engendrent à nouveau l'incompréhension, etc.
Dès les premières scènes, c'est une délicieuse surprise que cette petite pièce qui met en scène des français bien de chez nous, aux prises avec les codes et conventions d'une société japonaise qu'ils ne comprennent pas.
Ils débarqueraient sur Mars, ce serait pareil.
Et les japonais croient sans aucun doute recevoir des martiens.
On rit de bon coeur aux déboires de tous ces personnages.
Mais au-delà de l'amusement, la pièce est plus fine qu'elle n'y parait : il s'agit d'obsèques et si japonais et français ont bien du mal à faire passer leurs messages, les français entre eux peinent tout autant à exprimer leurs sentiments.
Et l'on devine qu'il en est de même du côté japonais !
Tous les acteurs, français comme japonais, sont excellents et la pièce est un régal, un véritable plat de sushis à déguster.
おいしです oishi desu ! c'est délicieux !
Chants d'adieu du japonais Oriza Hirata.
Recette d'un spectacle réussi :
Prenez 3 ou 4 japonais authentiques, plus vrais que nature, véritables images d'un Epinal moderne.
Prenez 3 ou 4 français authentiques, plus vrais que natures, véritables images d'un Epinal moderne.
Placez tout ce petit monde sur une scène, genre aquarium zen et observez.
Les français sont venus à Tôkyô assister aux obsèques de leur fille mariée à un japonais.
Les japonais parlent très souvent en japonais : les français n'y comprennent rien ... et nous non plus. Lorsque les français s'expriment, c'est au tour des japonais de ne rien comprendre (mais, du coup, nous on suit la pièce !).
Même si un ou deux japonais parlent un peu le français et servent de temps à autre d'interprètes, on imagine facilement que tout ceci est un savoureux prétexte à hiatus et quiproquos, incompréhensions mutuelles et réciproques, fautes de goût impardonnables et inexcusables, et donc excuses, répétées, qui engendrent à nouveau l'incompréhension, etc.
Dès les premières scènes, c'est une délicieuse surprise que cette petite pièce qui met en scène des français bien de chez nous, aux prises avec les codes et conventions d'une société japonaise qu'ils ne comprennent pas.
Ils débarqueraient sur Mars, ce serait pareil.
Et les japonais croient sans aucun doute recevoir des martiens.
On rit de bon coeur aux déboires de tous ces personnages.
Mais au-delà de l'amusement, la pièce est plus fine qu'elle n'y parait : il s'agit d'obsèques et si japonais et français ont bien du mal à faire passer leurs messages, les français entre eux peinent tout autant à exprimer leurs sentiments.
Et l'on devine qu'il en est de même du côté japonais !
Tous les acteurs, français comme japonais, sont excellents et la pièce est un régal, un véritable plat de sushis à déguster.
おいしです oishi desu ! c'est délicieux !