Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de A à Z

Pratique : tous nos coups de coeur par ordre alphabétique, le répertoire du blog  Nos belles photos de nos beaux voyages
Pratique : tous les artistes et groupe de musique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire du blog  Pratique : tous les films par ordre alphabétique d'auteur, le box office du blog

Les bouquins de A à Z

Pratique : tous nos bouquins par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire  Pratique : tous nos bouquins nordiques par ordre alphabétique d'auteur, ne perdez pas le nord
Pratique : tous nos polars par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des polars  Pratique : tous nos bouquins asiatique par ordre alphabétique d'auteur, le répertoire des auteurs asiatiques du blog
Pratique : toutes nos BD par ordre alphabétique, l'annuaire des BD du blog  Nos meilleurs petits bouquins, les opsucules minuscules de moins de 100 pages
Le best-of de nos meilleurs bouquins, les coups de coeur parmi les coups de coeur  Les suggestions du chef, coups de coeur parmi les coups de coeur


On voyage !

Les photos de nos voyages

on vous a vu

  • Statistiques depuis 2006
  • [] aujourd'hui
  • [] en ligne

 

ON TROUVE !

 

Loading
ON EN EST   
Retrouvez-nous sur Critiques Libres   Retrouvez nous sur Trip advisor
Retrouvez nous sur Babelio   C'est Wiki sait tout  
Notre logo   Le contenu de ce blog n'est pas libre de tout droit, cliquez pour le détail

On A Tout Archivé

21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 13:49

Playliste en parle


Si j'avais un bateau.

C'est le nom de l'islandais Baltasar Kormákur qui nous a accroché.

C'est à lui qu'on devait l'excellente adaptation cinéma du polar de Arnaldur Indridason, la Cité des Jarres.

Et sachant que Kormákur avait déjà réalisé une première version islandaise de son histoire, on se disait que ce film-ci devait assurément être de la bonne came et pas de la marchandise frelatée.

Kormákur est un fidèle d'ailleurs puisque l'histoire (inédite en français) est également signée Indridason. Cette fois on a droit à un show à l'américaine et le scénario a été transposé de la Mer du Nord au Canal de Panama.

À la Nouvelle-Orléans, Mark Wahlberg s'est rangé des bateaux et des voitures et il a monté sa petite affaire dans la banlieue, depuis que papa est en prison. Mais le jeune frère de Madame a fait des conneries et Wahlberg est obligé de reprendre du service : on ne renie pas sa famille, surtout quand on est contrebandier de père en fils.

http://carnot69.free.fr/images/contraband.jpgRevoici donc notre héros qui embarque à bord d'un porte-conteneurs pour le Panama tandis que Madame et les enfants sont menacés par les vilains.

La première partie du film est plutôt habile : Kormákur nous y donne sa lecture de la région, industrielle et sombre, inquiétante et oppressante, rien à voir avec les clichés habituels sur le bayou (clichés qui termineront le film d'ailleurs). Le film est mené à vive allure (même un gros cargo ça peut aller trop vite, si, si !) et l'adrénaline fait monter la tension.

L'autre intérêt du film tient dans la description de ce milieu tout à fait méconnu de la MarMar et de ces gros porte-conteneurs (et de la contrebande qui vogue avec) qui sillonnent pour nous les mers du globe. On en vient à se demander comment font les douanes pour trouver des candidats à recruter ! Quel boulot !

Pour le reste, le show à l'américaine est au rendez-vous : affreux vilains, course-poursuite, traitres et rebondissements, fusillades et bastons, tout y est.

La seule surprise vient d'une toile de Pollock qui est hold-upée au Panama : les bandits en ignorent la valeur et ils l'utilisent comme bâche pour recouvrir leur marchandise ! La « bâche » vaut juste dix fois plus cher que la came !

Morale de l'histoire : les contrebandiers américains n'ont aucune culture mais cela ne les empêchera de finir heureux au bord de la mer en regardant les pélicans.

Morale de cette morale : les douaniers US ont encore moins de culture que les bandits et donc bien mal acquis profite parfois un peu quand c'est par des bandits-moins-vilains-que-d'autres-méchants-encore-plus-affreux (là on a le droit, surtout quand c'est le beau, fort et musclé Mark Wahlberg qui tient le rôle du bandit-moins-vilain-que-les-autres-méchants-encore-plus-affreux).


Pour celles et ceux qui aiment les histoires de gros bateaux.

Partager cet article
Repost0

commentaires

On A Tout Rangé