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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 00:00
Critikat en parle

Je cours, tu cours, il court, ... 

La bande-annonce évoquait impitoyablement une série policière télé.

Le film n'échappe malheureusement pas à la comparaison : à force de nous bassiner à longueur d'années et de soirées avec les histoires de gendarmes et de fliquettes, la télé a définitivement tué tout l'imaginaire franco-policier.

Les scénaristes vont devoir imaginer désormais des enquêtes menées par des boulangers ou des dentistes. Un flic ou un gendarme à l'écran et hop, voilà l'ombre de Navarro qui envahit le cadre.

Le scénario de La proie ne brille pas vraiment non plus par son originalité : un braqueur (mais c'était par amour, hein) se retrouve en prison, cohabite en cellule avec un innocent un tueur en série ... qui sort avant lui. Le prisonnier Dupontel doit donc s'échapper pour courir après le très méchant qui va lui piquer son magot, sa femme et bientôt sa fillette (à peu près dans cet ordre : mais avec l'expressivité légendaire du grimaçant Dupontel on n'arrive pas vraiment à savoir ce qui le met le plus en colère).

Et c'est parti pour une course poursuite d'une heure et demie : Dupontel court après le méchant, après qui un ancien flic court depuis des années, après qui le père d'une victime court depuis longtemps également, mais la police court après Dupontel puisque le méchant lui met ses meurtres en série sur le dos et ...

Dupontel, c'est un peu notre Schwarzie national : même machoire carrée-serrée, aussi expressif et bavard que le californien et avec deux ou trois balles dans le buffet il court encore, même si ça saigne, beaucoup, et que ça fait mal, un peu(1). Idéal donc pour ce film.

Mais un film qui s'avère finalement plutôt bien mené et dont la réalisation arrive à sortir quelque chose de ces ingrédients surgelés.

Un film plutôt violent qui commence d'ailleurs très fort avec quelques scènes de prison : une prison modèle, pimpante et proprette, avec pots de crayons de couleurs pour les enfants au parloir, ... sans doute un décor de cinéma entièrement reconstitué. Une prison modèle donc, où la violence infinie règne comme sans aucun doute dans les vraies prisons.

Mais la violence du film est plutôt celle de la violence des chocs.

Les chocs des corps qui tombent (sur un camion, un train, ...), les chocs des coups de boule, les chocs des tirs et des balles longtemps attendu(e)s, les chocs des voitures qui percutent (une autre voiture, un barrage, ...). C'est tendu. Efficace.

Un divertissement de samedi soir. Ce n'était d'ailleurs que l'ambition modeste de ce film. Objectif atteint.

________________________________

(1) : avec Dupontel,, on sait jamais si la grimace veut dire : j'ai très très mal, je suis vraiment très en rogne, ou même des trucs super compliqués comme : je suis trop triste d'avoir perdu les miens et mon magot, ... Bon, j'arrête. Nos lecteurs les plus fidèles auront compris qu'après Dujardin, Dupontel est la seconde bête noire de BMR au cinéma. Sans doute, le nom : les Du-quelque chose lui faisaient peur à l'ORTF quand il était petit ?


Pour celles et ceux qui aiment jouer au gendarme et au voleur.
Critikat , pour une fois, est plein d'indulgence.
Froggy est plus sévère, sauf pour Dupontel, un comble !
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