14 septembre 2006
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20:40
Toujours pour accompagner les photos de notre périple en Asie, voici le roman d'un auteur français, Stéphane Fière, qui vit actuellement en Chine, à Shanghai.
Son roman décrit la vie des paysans pauvres victimes de la corruption et des expropriations, devenus des "émigrants de l'intérieur" et qui viennent chercher du travail dans les grandes villes, en l'occurrence dans le bâtiment à Shanghai. La promesse de Shanghai c'est en quelque sorte, l'envers du décor du boom économique de la Chine.
La suite du roman décrit avec beaucoup d'ironie l'ascension sociale du héros et toutes les petites magouilles qui lui permettent peu à peu de s'en sortir.
On y découvre également les occidentaux (et les français) vus au travers des yeux chinois : décapant, même si parfois le trait semble un peu forcé.
L'écriture simple de Stéphane Fière et l'humour de son bouquin en font une lecture très facile.
Ici à Shanghai pas de pitié inutile : le gros possoin gobe le petit poisson qui avale les crevettes, le camion écrase la voiture qui écrase la moto qui écrase le piéton.
... Ensuite nous nous promenons le long de la rue Xizang et dans le marché aux oiseaux j'achèterai pour elle un grillon adulte et son panier en osier, il crissera du matin au soir pour que je me souvienne de cette journée.
... Ces amis étrangers, tout de même, comment peuvent-ils s'imaginer un seul instant que nous allons nous laisser prendre par leurs pièges grossiers et jeter par dessus bord nos six mille années d'histoire et le flamboiement de notre prodigieuse civilisation pour un bout de pain sans goût, un peu de leur verroterie, les gadgets peinturlurés de leurs techniciens ou des marchandises dont nous n'aurons jamais le moindre besoin. C'est certain ils nous prennent pour des japonais.
Son roman décrit la vie des paysans pauvres victimes de la corruption et des expropriations, devenus des "émigrants de l'intérieur" et qui viennent chercher du travail dans les grandes villes, en l'occurrence dans le bâtiment à Shanghai. La promesse de Shanghai c'est en quelque sorte, l'envers du décor du boom économique de la Chine.
La suite du roman décrit avec beaucoup d'ironie l'ascension sociale du héros et toutes les petites magouilles qui lui permettent peu à peu de s'en sortir.
On y découvre également les occidentaux (et les français) vus au travers des yeux chinois : décapant, même si parfois le trait semble un peu forcé.
L'écriture simple de Stéphane Fière et l'humour de son bouquin en font une lecture très facile.
Ici à Shanghai pas de pitié inutile : le gros possoin gobe le petit poisson qui avale les crevettes, le camion écrase la voiture qui écrase la moto qui écrase le piéton.
... Ensuite nous nous promenons le long de la rue Xizang et dans le marché aux oiseaux j'achèterai pour elle un grillon adulte et son panier en osier, il crissera du matin au soir pour que je me souvienne de cette journée.
... Ces amis étrangers, tout de même, comment peuvent-ils s'imaginer un seul instant que nous allons nous laisser prendre par leurs pièges grossiers et jeter par dessus bord nos six mille années d'histoire et le flamboiement de notre prodigieuse civilisation pour un bout de pain sans goût, un peu de leur verroterie, les gadgets peinturlurés de leurs techniciens ou des marchandises dont nous n'aurons jamais le moindre besoin. C'est certain ils nous prennent pour des japonais.