20 avril 2007
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Nous vous proposons encore un voyage dans l'Empire du Milieu grâce à He Jiahong qui nous fait découvrir avec Crime de sang, la Chine avec ses réalités sociales d'aujourd'hui et ses traditions d'hier, depuis Pékin jusque dans les provinces reculées de l'ancienne Mandchourie (où est né l'auteur).
L'intrigue policière sera dénouée grâce au flair de Maître Hong Jun, un avocat qui, comme l'auteur, a étudié aux États-Unis : une sorte de version pékinoise de Sherlock Holmes ou de Nestor Burma.
D'habitude on n'apprécie guère les "polars historiques" (pour rester en Chine, on pense bien sûr au Juge Ti) qui dépeignent leurs personnages de façon trop naïve à notre goût.
Même si l'écriture de He Jiahong relève un peu de ces romans "faciles" (romance amoureuse, enquête à la Hercule Poirot, ...), son bouquin échappe cependant à ce travers, d'une part parce qu'il est ancré dans la modernité de notre époque et que d'autre part son auteur fait preuve d'une dérision et d'un humour très "second degré" souvent savoureux.
Un voyage extrêmement instructif dans une province du nord de la Chine : dorénavant on ne mange plus de vulgaires "pommes de terre" mais des "Immortelles exilées sur terre" - ça a quand même un autre goût !
Saluons au passage les "notes de la traductrice" qui savent toujours se montrer très pertinentes sans alourdir la lecture.
[...] Lorsque j'ai débuté dans le métier, une voiture pour se déplacer, on en aurait rêvé ! Parfois, on n'avait même pas de bicyclette, on n'avait que nos jambes. On dit que pour être enquêteur de police judiciaire, il faut avoir "les jambes d'un immortel", "l'estomac élastique" et "une horloge dans le cerveau".
Philippe Cottet parle d'un autre polar de He Jiahong ici.
L'intrigue policière sera dénouée grâce au flair de Maître Hong Jun, un avocat qui, comme l'auteur, a étudié aux États-Unis : une sorte de version pékinoise de Sherlock Holmes ou de Nestor Burma.
D'habitude on n'apprécie guère les "polars historiques" (pour rester en Chine, on pense bien sûr au Juge Ti) qui dépeignent leurs personnages de façon trop naïve à notre goût.
Même si l'écriture de He Jiahong relève un peu de ces romans "faciles" (romance amoureuse, enquête à la Hercule Poirot, ...), son bouquin échappe cependant à ce travers, d'une part parce qu'il est ancré dans la modernité de notre époque et que d'autre part son auteur fait preuve d'une dérision et d'un humour très "second degré" souvent savoureux.
Un voyage extrêmement instructif dans une province du nord de la Chine : dorénavant on ne mange plus de vulgaires "pommes de terre" mais des "Immortelles exilées sur terre" - ça a quand même un autre goût !
Saluons au passage les "notes de la traductrice" qui savent toujours se montrer très pertinentes sans alourdir la lecture.
[...] Lorsque j'ai débuté dans le métier, une voiture pour se déplacer, on en aurait rêvé ! Parfois, on n'avait même pas de bicyclette, on n'avait que nos jambes. On dit que pour être enquêteur de police judiciaire, il faut avoir "les jambes d'un immortel", "l'estomac élastique" et "une horloge dans le cerveau".
Philippe Cottet parle d'un autre polar de He Jiahong ici.