Après Deuil interdit qui nous avait permis de remettre Michael Connelly au goût du jour sur ce blog, voici le deuxième épisode de la nouvelle série des "affaires classées" : Echo Park.
Toujours accompagné de sa coéquipière black Kiz Rider, l'inspecteur Harry Bosch retrouve également cette fois son ex-amie du FBI : Rachel Walling.
[...] - Je t'ai appelée en me disant que tu ne serais peut-être pas fâchée de remettre tes anciens talents à contribution.
- Tu veux dire ... comme profileuse ?
- En quelque sorte. Demain il faut que j'affronte un type qui reconnait être un tueur en série et je n'ai toujours aucune idée de ce qui le fait fonctionner. Il veut avouer neuf meurtres pour conclure un accord qui lui évitera l'aiguille. Je dois être sûr qu'il n'est pas en train de nous rouler. Il faut que j'arrive à savoir s'il dit la vérité avant de me retourner vers les familles ... du moins celles dont on a entendu parler ... et de leur dire qu'on tient leur bonhomme.
Il attendit un instant qu'elle réagisse. Voyant qu'elle n'en faisait rien, il poursuivit.
- J'ai quelques crimes, deux ou trois scènes de crime et des analyses scientifiques. J'ai aussi des photos et l'inventaire de ce qu'il y avait dans son appartement. Cela dit, je ne le sens pas.
Harry Bosch, c'est un peu le Don Quichotte du LAPD de Los Angeles. Toujours en guerre contre les magouilleurs de l'appareil policier et de l'institution judiciaire.
Le voici aux prises avec un avocat véreux, un district attorney en campagne électorale et des chefs ripoux, rien que ça.
Mais précisément, dans cet épisode, on a l'impression que Connelly en fait un peu trop, dans le registre "tous corrompus".
Et pour tout dire, on aura préféré Deuil Interdit, vraiment excellent ... et en format poche.
Il reste qu'Echo Park est quand même un très bon polar dont la fin laisse planer un parfum de doute avec un Harry Bosch pas forcément à son avantage ...
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