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On A Tout Archivé

2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 07:06

L'Afrique de Suède.

Voilà longtemps qu'on n'avait pas retrouvé l'inspecteur Wallander ...
Certes on avait pu explorer d'autres facettes du talent de Henning Mankell avec son roman social : Tea-Bag (dont on parlait ici début 2007).
Ainsi qu'un excellent polar, Le retour du professeur de danse, qui inaugurait bien du renouveau du polar Mankellien sans Wallander. Polar noir
Avec La lionne blanche, nous revoici donc aux côtés de Kurt Wallander toujours en proie à une famille chaotique (son père, sa fille, ...), reflet de la déconfiture de la société suédoise, à moins que ce ne soit l'inverse.
[...] Quelque chose dans cette enquête autour de la mort de Louise Akerblom l'effrayait. Comme si l'histoire venait à peine de commencer. [...] Il regarda le lac en pensant qu'il y avait une ressemblance fondamentale entre cette enquête et le sentiment intérieur qui était le sien. Le contrôle lui échappait. Il poussa un soupir qui lui parut sur le champ pathétique. Il était aussi perdu dans sa vie qu'il l'était dans la chasse au meutrier de Louise.
Mais l'on sait aussi qu'Henning Mankell partage sa vie avec l'Afrique et La lionne blanche mêle habilement les histoires des deux pays.
Le meurtre de la suédoise Louise Akerblom n'est donc ici qu'une ramification nordique d'un complot politique qui prend sa source dans l'histoire tourmentée de l'Afrique du Sud et de ses haines raciales. Et ce volet de l'intrigue permet à Henning Mankell de nous rappeler ou de nous expliquer beaucoup de choses sur la situation du pays de l'apartheid.
Un écho au livre de Deon Meyer, L'âme du chasseur, lu récemment. Même si on ne peut prétendre comparer Deon Meyer au maître es polar qu'est Henning Mankell.
Au fil des pages toutefois, ce roman de Mankell déçoit et le maître nordique nous avait habitué à mieux, beaucoup mieux. Le complot africain est assez peu vraisemblable et l'inspecteur Wallander est ici pas franchement crédible.
La traduction en français en 2004 de ce roman de 1993 sent le réchauffé, une fois le filon Mankell bien assuré en France ...
Cet épisode sera donc réservé aux inconditionnels de Mankell ou à ceux qui veulent explorer la frontière un peu floue entre la Suède et l'Afrique.

Pour celles et ceux qui aiment voyager en classe polar.
D'autres avis «partagés» sur Critiques Libres.
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commentaires

N
<br /> Drôle que ce roman divise tant, en ce qui me concerne je l'ai adoré. Il est certes assez différent des autres Mankell mais c'est ce qui fait son charme: il est plus haletant et se déroulé en<br /> Afrique du sud. J'ai adoré.<br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> Il est vrai que Mankell est un auteur à la fois prolifique et varié.<br /> Capable d'écrire du théâtre comme du roman quasi social (tea-bag).<br /> Forcément, ses différents écrits ne plaisent pas à tous.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
J'ai beaucoup aimé Mankel jusqu'à ce que je lise coup sur cioup les chiens de Riga et la lionne blanche qui m'ont extrèmement déçue... en fait je ne les ai pas trouvé maitrisé du tout sur aucun point ... depuis j'ai arrété Mankell sans doute ne devrais-je pas être si drastique sachant que c'était en fait de plus vieux livres que ceux que j'avais aimé mais bon !
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B
<br /> <br /> La lionne blanche est décevante je l'ai dit et, d'après mes souvenirs, Les chiens de Riga ne m'avait guère emballé non plus (sauf Riga évidemment).<br /> Tu peux toujours reprendre le fil perdu avec Le retour du prof de danse, qu'on a trouvé<br /> excellent.<br /> En plus ça change de Wallander.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Je n'ai pas accroché à l'univers de Mankell.
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B
Si tu le permets, j'aurai tendance à dire que Mankell partage sa vie entre la Suède et e Mozambique (cela reste assez proche de l'Afrique Du Sud).Lu dans les soldats de l'aube et  l'âme des chasseurs, les romans de Deon Meyer sont plus à la limite de l'espionnage que du véritable polar que Mankell maîtrise parfaitement.Cependant, dans la lionne blanche et les Deon Meyer, on sent cette Afrique du Sud qui tente d'en finir avec ses vieux démons racistes. C'est pas encore tout à fait gagner, mais j'ai le sentiment que cela va dans le bon sens (pour une fois que l'Homme a tendance à s'améliorer). En tout cas, ce sont deux bonnes lectures pour découvrir plaisamment ce pays par l'intermédaire de polars..."Je suis un Zoulou, se répétait-il encore et encore. J’appartiens au peuple des guerriers invaincus, je suis un fils du Ciel. Mes ancêtres étaient toujours en première ligne quand nos impis partaient au combat. Nous avons vaincu les blancs longtemps avant qu’ils ne chassent les bushmen au loin, dans les déserts de la mort, longtemps avant qu’ils ne proclament que notre terre était à eux. Nous les avons vaincus au pied d’Isandlwana et nous avons orné les kraals des rois avec leurs mâchoires. Je suis un Zoulou. Je supporte la douleur, et il me reste neuf doigts. Autant de doigts que le chacal a de vies."Mais pour moi, le meilleur Mankell que j'ai lu (pas encore Tea-Bag) est celui qui n'est pas un policier :COMEDIA INFANTIL ! Mankell est un vrai africain, il la comprend et il vit dedans. Toute la misère et le désespoir d'un peuple africain empétré dans les guerres interminables... mais il reste encore une note d'espoir ?   
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