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On A Tout Archivé

25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 15:29
Le site du photographe
Un fleuve pour six pays.

Les grilles du Luxembourg nous offrent encore une belle expo photos : celles du photographe laotien Lâm Duc Hiên (sorte de Yann Arthus-Bertrand asiatique) parti à la recherche des sources du Mékong, fleuve mythique d'Asie qui, parti des plus hauts sommets, arrose six ou sept pays et fait vivre près de cent millions d'humains.

Superbes photos de ces tibétains, chinois, laotiens, cambodgiens, vietnamiens, thaïs et birmans qui vivent au bord de l'eau, qui vivent de cette eau : pêche, sel, bateaux, habitat, rizières et pieds dans l'eau.

Le site du photographe

 

À l'heure où l'eau de notre planète est devenue aussi rare et précieuse que le pétrole au point de justifier même certaines guerres plus ou moins larvées, le Mékong, l'un des plus grands fleuves du Monde, est devenu un enjeu politique entre les pays riverains tout autant qu'une ressource naturelle menacée par le développement des industries et des barrages.


IDEOZ, le magazine des voyages pour voir le monde autrementCe billet a également été posté sur Ideoz, le magazine du voyage.


Pour celles et ceux qui aiment la vie au bord de l'eau.

 


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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 11:14
Le site du musée
Et la lumière fut.

Il y a deux ans, Lalique s'exposait au Luxembourg.
Même lieu, même époque (belle époque), c'est au tour de Louis Comfort Tiffany de nous rendre visite, celui qui est un peu le jeune cousin américain de notre lorrain Émile Gallé.
À travers ses verres et ses vitraux, Tiffany est une sorte d'alchimiste capable de transformer le plomb et le bronze en lumière.
Vases, lampes, vitraux, tout est prétexte à cette transmutation magique particulièrement bien mise en valeur dans les salons du Luxembourg (pour une fois !).Le site du musée
La lampe pond-lily (nénuphar) ci-contre est l'un de nos coups de coeur.
C'est l'époque Art nouveau qui voulait cela et l'on retrouve ici les sensations déjà découvertes avec les bijoux Lalique : une alliance mystérieuse entre les matériaux lourds comme le plomb ou le bronze et la légèreté du verre translucide qui produit des objets d'une autre époque, presque d'un autre monde, comme un décor de science-fiction.
L'expo est agréablement et utilement commentée de planches explicatives et, on l'a dit, cette fois le musée a fait de réels efforts dans la mise en scène. C'est superbe et lumineux !

Pour celles et ceux qui aiment les transparences, ils ont jusque mi-janvier pour en profiter.
Paris Match en parle.
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 07:48
Le site du musée
Souriez, vous êtes au nirvana.

Ils ont parcouru plus d'un millier d'années et plusieurs milliers de kilomètres pour venir se laisser approcher au Musée Cernuschi : les Buddhas du Shandong sont au Musée de la ville de Paris jusqu'au 3 janvier. À ne pas manquer.Le site du musée
Ces quelques statues de grès aux reflets polychromes sont superbement exposées et mises en valeur et de nombreuses explications érudites les replacent dans l'histoire du bouddhisme.
Une expo comme on les aime et qui rappelle bien sûr les guerriers de Xian venus l'an passé à la Pinacothèque.
La découverte de ces bouddah et autres bodhisattva (mi-princes, mi-saints) est toute récente et date de 1996 lorsque la ville de Qingzhou dans le Shandong au sud-est de Beijing dans la péninsule du Fleuve Jaune décide d'effectuer quelques terrassements pour un nouveau terrain de foot ... (on va finir par aimer le foot).
Les statues exposées datent du V° ou VI° siècle de notre ère. Certaines atteignent une rare perfection, épurées jusqu'aux limites de nos arts modernes comme celle du bouddha ci-contre (près de 2m) qu'on considère un peu comme le clou du pestacle.
Cet émouvant dieu androgyne garde tout son mystère et le drapé de son vêtement évoque forcément celui de la belle Arsinoë venue d'Alexandrie fin 2006 dans la nef du Grand-Palais.
Une étape incontournable pour alléger son karma et s'éveiller sur le chemin du nirvana ...

IDEOZ, le magazine des voyages pour voir le monde autrementCe billet est également paru sur Ideoz, le magazine du voyage.
Pour celles et ceux qui aiment les sourires enigmatiques.
Le Monde en parle.
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 07:27
Le site du jeu de paume
Ah les jolies colonies de vacances |

C'est les vacances ou presque.
L'occasion idéale pour les rares indigènes et les nombreux touristes de Paris d'aller jeter un oeil (jusque fin septembre) sur une vingtaine de photos de Martin Parr exposées librement en plein air devant l'entrée du Jeu de Paume aux Tuileries (façon Grilles du Luxembourg).
Le thème de l'expo (et celui récurrent des photos du reporter sociologue de Magnum) c'est justement le tourisme, ou plus exactement le tourisme de masse : celui des cars qui débarquent leur cargaison devant les pyramides, celui des vendeurs de souvenirs, celui de Las Vegas, ...
Martin Parr en vacances et prend des photos.
Des photos d'une ironie mordante, acerbe et pas toujours très tendre, c'est le moins que l'on puisse dire, à l'égard des "modèles" pris sur le vif ...
Ce qui est sûr, c'est qu'on quitte les Tuileries (en slalomant parmi les touristes) en se jurant de ne jamais, au grand jamais, revêtir un T-shirt fluo ou une chemise hawaïenne en vacances ... des fois que Martin Parr et son grand méchant zoom traînent dans les parages !

Pour celles et ceux qui aiment les vacances.
Le Jeu de Paume présente également une expo sur Martin Parr : Herwann en parle.
Le site de Martin Parr.
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 07:06
Le site de la fondation
L'oeil du siècle

L'oeil du siècle, enfin du siècle dernier désormais, est à l'honneur depuis l'an passé.

Henri Cartier-Bresson, HCB, est né en 1908.

La Maison de la photographie expose plusieurs centaines des photos du maître.

Mais c'est le Musée d'Art Moderne que nous avons choisi.

Une petite centaine de photos mais tirées en grand format (environ 60x40), collées sur cartons sans cadre ni vitre, et présentées de manière aérée pour permettre le recul et le zoom.

[...] L'appareil photographique est pour moi un carnet de croquis, l'instrument de l'intuition et de la spontanéité [...] Pour "signifier" le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l'on découpe à travers le viseur. [...] Photographier,  c'est retenir son souffle [...] Photographier, c'est dans un même instant et en une fraction de seconde, reconnaître un fait et l'organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. C'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur.

Les photos présentées au MAM évoque HCB comme témoin du siècle : la fin de la guerre, le basculement de la Chine, les funérailles des victimes de Charonne, les voyages, ...

Et puis et surtout les gens, puisque c'est à eux que s'intéresse HCB en-deça des événements que seules les légendes permettent de situer.

HCB est doué d'un sens aiguisé de la géométrie visuelle (plusieurs cadrages sont époustouflants).

HCB est un oeil humain et compassionnel, capable de capturer dans une seule image plusieurs portraits et autant d'émotions, comme ici lors des funérailles d'un artiste japonais.

Parfois, lorsque les images ne sont pas trop sérieuses (la visite de De Gaulle dans le Rouergue, par exemple), le photographe dévoile un humour très fin.

Toujours, Henri Cartier-Bresson montre beaucoup d'affection pour ses personnages.

Une belle leçon d'humanité et d'humilité.


Pour celles et ceux qui aiment les gens.
C'est au Musée d'Art Moderne (Palais de Tokyo) jusqu'au 13 septembre.
Herwann, lui, a opté pour la Maison Européenne de la Photo.

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 09:45
Le site officiel
Les goûts et les couleurs

Après Warhol au Grand Palais, voici le tour de Vassili Kandinsky au Centre Beaubourg.

On adore cette période, cette première moitié du siècle, celle dite de l'Art Moderne et Kandinsky est le peintre préféré de BMR.

Grâce à l'expo du Centre Pompidou qui réunit de très nombreuses oeuvres présentées dans l'ordre chronologique (les étapes de Kandinski) et géographique (les lieux de vie de Vassili), Kandinsky se montre un excellent guide à travers cette époque.

Venu de Moscou, il fréquentera les cercles Art Nouveau à Munich, publiera le Blaue Reiter (le Cavalier Bleu) avec Franz Marc et enseignera au Bauhaus avec Paul Klee.

Les tableaux accrochés à Beaubourg, judicieusement commentés, retracent parfaitement son cheminement vers une certaine forme d'abstraction et sa recherche des alliances entre formes et couleurs.

Peu à peu, au fil des toiles et des années, on devine que l'artiste cherchait à créer un véritable alphabet de la peinture avec sa syntaxe et sa grammaire. Kandinsky aurait sans doute parlé de partition musicale pour une palette et un pinceau.

Impeccable !

Pour celles et ceux qui aiment la peinture.
C'est aussi dans la Boîte à sorties et à Beaubourg jusqu'au 10 août.
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 07:43
Le site officiel

Le Grand Palais taggé

Les esprits chagrins parleront de récupération et ils n'auront peut-être pas tout à fait tort.
Mais cela ne nous a pas empêchés d'apprécier les oeuvres de taggeurs ou graffeurs exposées au Grand Palais.
L'architecte-collectionneur A.D. Gallizia a en effet commandé plus d'une centaine d'oeuvres à de nombreux artistes de la rue (ou du moins, ayant commencé dans la rue) et des rues de tous les pays.
Un thème (l'amour) et un format (une bande horizontale de 60x360) imposés.
Un format peut-être un peu riquiqui pour ces habitués des grands espaces puisque certains se sont sentis obligés de reconsituer leur univers habituel : faux-semblant de murs, images de wagons, ... avant de laisser courir leurs bombes sur la toile.
Ce week-end était celui de l'ouverture et un public bobo venait s'y presser (ou s'y faire voir) après avoir sans doute pris pour venir le 4x4 plutôt que le RER (manquant ainsi l'occasion d'admirer de nombreuses oeuvres le long des voies !). Du coup les quelques jeunes en bonnet ou casquette venus chercher l'inspiration auprès des grands maîtres se sentaient un peu perdus ...

Une bonne idée quand même que de donner ainsi un bel espace et un vaste public à ces artistes de la couleur, du graphisme, du lettrage, qui, par certains aspects, nous rappellent un peu l'époque soixante-huitarde ou les fictions de Druillet.

Le Grand Palais recèle décidément des lieux insoupçonnés et, après la réouverture de la grande nef, voici la Galerie Est qui prêtent judicieusement ses murs bruts à cette expo (l'occasion de visiter cette galerie avant sa prochaine rénovation).


Pour celles et ceux qui aiment les belles lettres.
C'est jusqu'au 26 avril au Grand Palais.
C'est aussi dans la Boîte à sorties.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:14
Le site RMN
Andy, dis moi oui

Andy Warhol expose ses portraits au Grand Palais.

On a été enchanté de voir tant de ses sérigraphies réunies en ce lieu, exposées comme il se doit, dans de grands espaces, de grands volumes.

Andy Warhol est un artiste aisément accessible : il se disait lui-même artiste commercial, simple miroir du monde.

Bien sûr on sait que ces répétitions sérigraphiées singeaient la production en masse de la société de consommation émergente en ces années 60.

Bien sûr on sait qu'il singeait l'art commercial faisant lui-même de sa propre production une source de revenus substantiels (on s'arrachait ses portraits à prix d'or) et de son atelier une factory.

Au-delà de cette légende, l'expo du Grand Palais nous fait découvrir un artiste passé maître dans l'art du portrait.

Jouant de cette grossière technique sérigraphique il réussit à tirer la substantifique moelle des visages maquillés : deux yeux, deux lèvres, une chevelure, et nous reconnaissons immédiatement la star de la mode, du show-biz, de la politique, ...

Car Andy Warhol se joue aussi de nos icônes : il sait que nous savons qui est ici portraituré.

Et il explore, il expose, le "Grand monde", c'est le titre de l'expo.

On était prêt à payer le prix fort pour se faire tirer le portrait et bien au-delà du monde du show-biz,  tout "le Monde" y est passé, le Grand monde des affaires (Giovanni Agnelli ou la baronne Von Thyssen, ...), le Grand monde de l'art (Roy Lichtenstein, Rauschenberg, ...), le Grand monde de la mode (Sonia Rykiel, Armani, ...), le Grand monde de la politique (le Shah d'Iran, Mao, ...), le Grand monde tout court (Diana, Caroline, ...), ...

C'est un portrait de notre société que vise l'artiste comme en témoigne cette première salle où sont réunis très symboliquement les icônes éternelles (Mona Lisa, Jacky, Marylin), l'américain moyen (l'homme inconnu) et un repris de justice (portrait anthropomorphique).

Au fil de ces grandes salles et de ces nombreux portraits, on est peu à peu touché par l'humanité que cachent ces jeux de couleurs, cette quête de la répétition quantitative, comme si Andy Warhol cherchait ce qu'il y a de vrai derrière les regards de nos stars, ce qui se cache sous la surface, sous la surface des visages et la surface des peintures ou des photos, comme en témoignent ces "crânes" qu'il surimprime, lui qui ... se sera fait refaire le nez.

Lui qui aura réussi à faire d'un épi de cheveux teints en blanc une nouvelle icône : la sienne ! Bravo l'artiste !

L'un des derniers portraits de l'expo est celui de Madame Bilotti et sa fille : s'il n'est pas l'un des plus beaux, ni l'un des spectaculaires, c'est peut-être l'un des plus justes.

Au fil d'étoiles, notre teenageuse à peine sortie de sa période Guerre froide, a flashé pour Willy Brandt.

MAM, elle, aura fantasmé sur Gunther Sachs.

Et BMR est bien évidemment resté baba devant Debbie Harry, la chanteuse de Blondie.


Pour celles et ceux qui aiment les regards.
C'est jusqu'au 13 juillet au Grand Palais.
C'est aussi dans la Boîte à sorties.
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 18:23
Le site Our body
Sciences nat.

Après avoir défrayé la chronique lyonnaise depuis La Sucrière, l'expo tant controversée Our Body est enfin à Paris (à l'Espace de la Madeleine).
Disons le tout de go : on a failli allez à Lyon pour la voir, on l'a vu à Paris.

Et même avec notre teenageuse maison.

Depuis Galien vers 200 après notre ère jusqu'à la loi anglaise de 1832 sur l'anatomie (qui veilla à fournir à l'Université son lot de cadavres à disséquer), ce sont plus de 1.500 ans d'obscurantisme religieux qui auront ralenti les progrès de la médecine en général et de la chirurgie en particulier.

L'expo est un étonnant voyage "dans notre corps", instructif, grand public (et l'on s'y presse) : des écorchés aux muscles apparents, des squelettes en plein effort, des organes, tout y est.

Les amateurs de sensationnel seront déçus : on oublie très très vite qu'on est en présence de vrais corps humains et la curiosité scientifique prend rapidement le dessus.

Le procédé de plastination est surprenant et donne de très belles représentations des irrigations vasculaires par exemple.

L'expo présente le corps dans ses différents "systèmes" : musculaire, respiratoire, digestif, circulatoire, ...

Le corps y est découpé en tranches, au propre comme au figuré.

Certaines fonctions auraient peut-être gagné à être restituées dans leur intégralité et leur complexité ...

Regrettons qu'il s'agisse d'une initiative privée (et un peu chère : 15€ l'entrée) : on aurait aimé que nos pouvoirs publics s'emparent de l'idée et que La Villette par exemple accueille cette expo.

Mais bien sûr, un parfum diabolique entoure cette initiative controversée : il s'agit en effet de faire commerce des corps. De cadavres certes, de cadavres chinois qui plus est, mais de corps quand même.

Mais cette polémique n'a-t-elle pas elle-même des relents d'obscurantisme ?

Espérons que le succès de cette expo aura au moins le mérite d'ouvrir la voie et que d'autres initiatives moins mercantiles et plus scientifiques nous proposeront à leur tour de mieux connaitre our body.

En tout cas des milliers de visiteurs en France, des millions de par le monde, ressortiront émerveillés de la complexité et de la fragilité de la "machinerie" humaine.


Pour celles et ceux qui aiment le miracle de la vie.
C'est jusqu'au 10 mai à La Madeleine.
L'article de France-Soir. Des extraits de l'avis du Comité d'Éthique.
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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 08:07
Le site de la fondation EDF
Joyeuses Pâques

En cette période de fêtes de Noël, il faut absolument fêter ... Pâques, l'île de Pâques.
Rapa Nui, la grande lointaine en VO puisque cette île est l'une des plus isolées (à environ 3.000 km des voisins les plus proches).
Après sa pub calamiteuse mettant en images la fin d'une civilisation mythique : Leur civilisation n'est plus mais les statues sont toujours là. Elles nous rappellent que les énergies qui font les civilisations peuvent aussi les défaire,  EDF avait une dette envers les pascuans et devait se racheter une bonne conduite.
Voilà qui est chose faite avec cette très très belle expo (gratuite) qui raconte l'histoire, l'économie et les coutumes de l'Île de Pâques et qui, surtout, présente quelques sculptures en bois qui valent le déplacement.
Des bâtons ua de toute beauté, des statuettes moaï kavakava émouvantes et d'autres beaux moaï moko.
À noter aussi, quelques tablettes de l'écriture encore indéchiffrée des ancêtres pascuans, le rongorongo.
L'occasion  de redécouvrir cette île mythique dont les gigantesques statues ont fait rêver notre adolescence (il y a d'ailleurs une reproduction de l'un de ces moaï géants dans le hall du bâtiment).
L'occasion de découvrir cette île méconnue, victime non pas de la déforestation abusive comme le laissait entendre la pub EDF de l'an passé, mais bien plutôt de l'esclavagisme, des missionnaires, des moutons et des épidémies, et même, pour faire bonne mesure, d'une longue période de sécheresse dans la première moitié du siècle dernier.

Vous avez jusqu'au 1er mars pour visiter cette expo qui se tient dans le très beau bâtiment industriel de la Fondation EDF (rue Récamier dans le VII°), une ancienne sous-station d'électricité de verre et d'acier qui date de 1910, la station Sèvres de la Compagnie Parisienne de distribution d'électricité.

Pour celles et ceux qui aiment les îles lointaines.
Le site où nous avons repiqué les images.
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