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On A Tout Archivé

9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 18:26
Une autre critique du bouquin Après Soie et Mer d'encre cités récemment, voici un troisième opuscule : Neige, du français Maxence Fermine.
Voilà donc encore un occidental (l'auteur de Soie est italien, celui de Mer d'encre, allemand) un occidental qui écrit comme les asiatiques.
La centaine de pages de Neige nous emmène au Japon, le pays des haïkus, ces petits poèmes de 3 vers et 17 pieds.
Ce petit livre est donc le poème de la neige et l'histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C'est aussi une très belle histoire d'amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale, mais on ne saurait vous en dire plus.
Un très beau poème d'amour donc.
[... haïku ...]
                     Yuko Akita avait deux passions.
                     Le haïku.
                     Et la neige.

[...] La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige.

[...] Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les Le Challenge ABCfunambules.

D'autres en parlent sur Agora.
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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 18:23
Le site de Norah Jones avec d'autres extraitsActualité miousik oblige, après la sortie du dernier disque de Carla Bruni dont a parlé la semaine dernière, c'est au tour du dernier album d'une autre dame, Norah Jones de faire la une.

Extraits de son nouvel album Not too late, on adore :
  • et le très très cool Broken,
deux superbes morceaux parmi d'autres où la belle est toujours accompagnée de son petit copain guitariste, Lee Alexander.

De ses précédents albums on avait déjà repiqué :
Ainsi que quelques balades de l'excursion country avec les Little Willies :
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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 08:54
Une occasion à ne pas manquer que celle de (re)visiter au théâtre de l'Athénée (superbe lieu) la Cantatrice Chauve d'Eugène Ionesco, dans une mise en scène de Jean-Luc Lagarce.
Cette reprise trouve sa place dans le cadre de l'année Lagarce qui commémore l'auteur-metteur en scène disparu trop tôt en 1995.
La pièce de Ionesco (l'anti-pièce, disait-il), tant critiquée en 1957 à ses débuts, fête cette année son cinquantenaire et est toujours à l'affiche du théâtre de la Huchette où elle approche de la 20.000ème !
Aujourd'hui à l'Athénée, les compères de JL. Lagarce ont repris sa mise en scène d'il y a quinze ans avec la même équipe de comédiens. Jusqu'au décor d'origine qui a été retrouvé.
Et tout est fait pour rendre très accessible le texte pourtant difficile du théâtre absurde de Ionesco : musique, boîte à rires, effets de lumière, ding-dong d'horloges, ... et surtout un incroyable travail de mise en scène du texte qui, à lui seul, vaut le déplacement.
A cela s'ajoute l'excellent jeu des six comédiens qui semblent visiblement prendre autant de plaisir que nous à savourer ce texte.
On ressort de l'Athénée avec une sensation étrange. Non pas celle d'avoir assisté en spectateur à une pièce, fut-elle excellente, jouée par de bons comédiens sur une scène mais plutôt l'impression d'avoir regardé avec eux leur propre jeu mis en scène : ils étaient avec nous pour nous aider à apprécier le texte, pour nous accompagner dans une sorte de connivence sympathique.
Ce que confirme d'ailleurs le surprenant final ... on ne vous en dit pas plus.
Un bel hommage à Ionesco et à Lagarce. Un délicieux moment de théâtre.
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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 18:24
Semaine cinoche riche en toiles, après Fred Vargas et Di Caprio, voici La Vie des autres qui est en quelque sorte la notre vue par les yeux et surtout entendue par les oreilles de la Stasi, la police d'état qui était à la RDA ce que le KGB était à l'URSS (et ce que sont encore un peu les RG à notre France bien-aimée pour rebondir sur l'actualité ...).
Henckel von Donnersmarck aurait pu situer son film dans les années 50 ou 60, à un chapitre précédent et révolu de notre histoire.
Mais l'intrigue est datée de ... 1984, juste avant l'arrivée de Gorbatchev à Moscou et la chute du Mur à Berlin : ce n'est finalement que la page précédente dans le grand livre. Presque aujourd'hui, peut-être demain.
Comme s'il fallait nous rappeler que la transformation du siège central de la Stasi en musée d'archives n'est pas la garantie que le spectre de Big Brother s'est bien éloigné pour toujours.
La référence n'est sûrement pas fortuite, puisque 1984, c'est aussi l'année du roman de G. Orwell.
Le film démarre lentement mais c'est pour mieux nous immerger dans l'ambiance lugubre des couloirs grisâtres de la Stasi et des rues désertes de Berlin Est.
Puis l'intrigue se noue à partir de trois fois rien et sous cette histoire d'écoutes téléphoniques et de fiches policières, se découvre alors une très très belle histoire d'amour.
Une belle histoire d'amour où une actrice de théâtre (que l'on connaîtra à peine) se retrouve au centre de la vie de trois hommes différents, mais une histoire désespérée : que pouvait-on espérer sous un tel régime ?
Au-delà du contexte politique de l'époque, il semble bien que les hommes, même équipés d'écouteurs et de micros, n'arrivent guère à franchir les "murs" qui les séparent et à communiquer entre eux (Brecht est d'ailleurs cité dans le film).
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 20:32
Difficile d'échapper au battage médiatique de la sortie de Blood diamond qui a réussi à faire son auto-promo grâce à la réaction des diamantaires en général et du trust De Beers en particulier.
Mais le film est bien à la hauteur de sa pub : la démonstration est édifiante et la charge virulente contre les diamantaires de Londres, d'Anvers ou d'Afrique du Sud, tout comme contre les mercenaires (d'anciens colons blancs qui ont "fait" l'ex-Rhodésie, l'Angola ou l'Afrique du Sud) et les trafiquants de toute sorte qui, sur place, prélèvent leur commission, arment les rebelles, protègent les gouvernements, arrosent les douaniers, vendent du matériel aux armées régulières et n'hésitent pas à tirer dans le tas en cas de besoin.
On a apprécié qu'Edward Zwick prenne son temps pour installer ses personnages, planter le décor et le contexte puis développer l'intrigue soigneusement documentée.
Pour autant on n'a guère de moment de répit : les scènes d'horreur sont parfois difficilement soutenables et se succèdent à un rythme soutenu, ce qui nous laisse peu de temps pour goûter les plans larges sur la beauté de cette Afrique ensanglantée.
Ames sensibles s'abstenir (mais ce serait vraiment dommage de manquer cette efficace leçon) : les violences s'enchaînent, les carnages se suivent, les cadavres s'empilent, depuis les mutilations systématiques (une tradition héritée des colons belges, merci Léopold) jusqu'à l'embrigadement forcée des enfants dans les milices rebelles.
On avait déjà bien aimé Lord Of War l'an passé (avec Nicolas Cage) mais ce réquisitoire contre le trafic d'armes en Afrique fait ici figure de dessin animé pour ados à côté de ces diamants de sang, les diamants de conflits : les rebelles exploitent leurs compatriotes dans les mines de diamants pour financer leur armement avec l'argent des riches occidentaux.
Dans le film, un vieux noir perdu au milieu de son village massacré, après sans doute avoir perdu toute sa famille, énonce une sinistre vérité sur l'homme blanc, quelque chose comme : "Faites qu'ils ne trouvent pas de pétrole ici. Car pour le coup, là, les vrais ennuis commenceraient vraiment ...".
Depuis début 2003, le Processus de Kimberley a permis de réduire ces trafics grâce à la certification des diamants qui ne proviennent plus des zones de conflit. Ouf !
Est-ce à dire que la leçon arrive trop tard ? Ou que, plus justement, les acteurs du marché ont fait suffisamment de ménage pour que maintenant l'histoire puisse sortir au grand jour ?
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 09:38
Une autre critique du bouquin Après Soie dont a parlé récemment, voici un autre petit voyage en orient écrit par un européen, un allemand cette fois : Richard Weihe.
Mer d'encre nous emmène en Chine à la fin des Ming et aux débuts de l'invasion par la dynastie mandchou des Qing : c'est l'histoire légendaire d'un prince devenu maître du pinceau à l'encre de chine, entre peinture et calligraphie.
On y parle donc de cet art typiquement asiatique qui consiste à transformer le noir absolu de l'encre de Chine en dessin vif et "coloré", véritable philosophie zen.
L'écriture de Weihe n'atteint pas la pureté poétique de celle de la Soie d'Alessandro Baricco mais cet ouvrage d'à peine plus de 100 pages est une petite incursion, instructive et plaisante, dans les mystères de l'extrême-orient.
Curiosité supplémentaire, le livre est agrémenté de reproductions de peintures à l'encre, celles-là même qui sont décrites dans le roman.
[...] Quand tu plonges ton pinceau dans l'encre, tu le plonges dans ton âme. Et quand tu diriges ton pinceau, c'est ton esprit qui le dirige. Sans profondeur et sans abondance, ton encre manque d'âme; sans direction et sans vitalité, ton pinceau manque d'esprit. L'un reçoit de l'autre. Le trait reçoit de l'encre, l'encre reçoit du pinceau, le pinceau reçoit du poignet et le poignet reçoit de ton esprit conducteur. C'est cela maîtriser la puissance de l'encre et du pinceau.Le Challenge ABC
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 09:31
Le site de Carla BruniL'ex-top model a toujours une voix de top model, une voix suave, un peu cassée, basse et sexy en diable mais qui ne se laisse pas envahir par la musique.
Carla Bruni c'est un peu le fantôme (mais un fantôme bien en chair et en voix) de Françoise Hardy, à moins que ce ne soit le contraire.
Après son premier album "Quelqu'un m'a dit" qu'on avait déjà bien apprécié, la belle remet ça et Bertignac a mis en musique pour elle de jolis poèmes anglais : No promises, est le titre du nouvel opus qui vient de sortir.
Son site est à visiter : avec tous les extraits des chansons de ses deux albums et les textes des poèmes.

Extraits de son dernier album :
Et du précédent :
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 09:27
D'autres commentaires sur AmazonLe roman de l'australien Perlman, Ambiguïtés, sort en poche chez 10/18.
C'est l'occasion de découvrir la vie de nos voisins "down under" même si le dépaysement n'est pas au rendez-vous car on se croirait bien chez leurs cousins américains.
C'est plutôt l'occasion d'ouvrir les différents tiroirs de ce roman où un presque fait divers (un homme obnubilé par son ex lui enlève pendant quelques heures le fils qu'elle a eu après leur séparation avec son remplaçant) un fait divers sert de prétexte à une histoire toute en ... ambiguïtés.
Chaque personnage fait ainsi l'objet d'un long épisode (il y en a 7) et l'on voit successivement à travers les yeux de chacun d'eux ce que pourrait être l'histoire et comment les incompréhensions réciproques (vous avez dit ambiguïtés ?) peuvent influer sur le destin de chacun d'eux.
Il y a donc pratiquement 7 petits romans qui nous font progresser tout doucement dans l'intrigue (à chaque épisode on comprend un peu plus du passé et on découvre un peu plus du présent).
Sur le principe voisin des histoires à plusieurs voix, même si le style est très différent, rappelons aussi les bouquins de Murakami Ryû.
On pourrait juste regretter chez Perlman certaines coïncidences qui font se croiser les personnages, un peu comme si le hasard faisait trop bien les choses, mais c'est sans doute le prix à payer pour la richesse romanesque de ces destins entrecroisés.
[...] Une relation entre deux êtres, tout comme une relation entre deux mots, est ambigüe si elle prête à différentes interprétations. Et si deux êtres ont une perception différente de leur relation - je ne fais pas seulement allusion à l'évolution de cette relation, mais à sa nature - , alors cette différence peut affecter le cours de leur existence.
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 21:27
Cliquer pour agrandir l'imageExpo pas ordinaire que celle des Trésors engloutis d'Egypte au Grand Palais jusqu'au 16 mars et que nous avons eu la chance d'apprécier en soirée avec un guide, en dehors de la foule qui s'y presse en journée.
Les objets et statues, extraits de leur gangue de limon du delta du Nil, ont été ramenés par les expéditions du controversé Franck Goddio depuis les cités englouties de Heraklion, Canope et Alexandrie, en laissant sur place les "pierres" des temples et monuments.
Franck Goddio projette même de construire un musée sous-marin à Alexandrie pour permettre au public de voir les vestiges de l'ancienne cité. Et à la fin de l'expo, on peut rêver à ce futur aquarium à cailloux, devant les plans de l'architecte Jacques Rougerie.
Mais le clou de l'expo c'est bien entendu l'incroyable statue de la belle Arsinoë II qui vaut à elle seule le déplacement avec son drapé mouillé plus vrai que nature, si réaliste que l'on dit même que les plongeurs auraient d'abord cru à un véritable linceul, tissé, mais fossilisé par son séjour au fond des eaux.
Avant de venir nous faire tourner la tête, la statue de la belle Arsinoë a perdu la sienne mais rien d'autre : désormais toutes les Vénus et les Aphrodites du Louvre ou d'ailleurs peuvent aller se rhabiller, c'est le cas de le dire.
On a du mal à imaginer l'effet que pouvait produire cette statue ... plus de 2000 ans avant Rodin !
Autre moment fort, une superbe stèle gravée qui explique en hiéroglyphes poétiques et choisis (c'est traduit), que les marins débarquant dans les ports étaient invités à "offrir aux dieux" un petit pourcentage de leur cargaison (ah que ! aujourd'hui, taxe douanière ça sonne quand même moins bien). La pierre et sa gravure sont d'une incroyable qualité de conservation.
Emotion toujours avec les objets liturgiques (vases, coupes, ...) retrouvés dans ces temples qui, avant leur noyade, n'ont pas toujours eu le temps d'être pillés comme leurs semblables de Haute-Egypte. Ou encore avec les films projetés ici ou là et qui retracent quelques moments des expéditions et des plongées.
Quelques photos ici, le site officiel là.

Cette expo c'est aussi l'occasion de voir "de dedans" la célèbre nef en verre et en fer du Grand Palais (une autre occasion nous avait été donnée l'été passé).
Même si l'on regrette ici que l'expo ne s'adapte guère à l'immensité du site : mais après Berlin et Paris, Arsinoë et tout le reste partent fin mars pour Bonn et l'expo ne pouvait donc tenir compte de ce seul lieu.
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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 22:20
Nous vous avions annoncé le film après avoir relu tout exprès le bouquin de Fred Vargas et nous avons donc été obligés de passer outre la méchante critique de Télérama sur le film de Régis Wargnier : Pars vite et reviens tard.
Et ma foi, bien nous en a pris, car voilà un excellent film !
Les fans du bouquin ne seront pas déçus et retrouveront bien l'écho et toute la saveur des personnages de F. Vargas : Olivier Gourmet est Le Guern (le crieur), Lucas Belvaux est Danglard (l'adjoint) et Michel Serrault donne un truculent Decambrais (l'érudit).
Enfin, José Garcia campe un commissaire Adamsberg plus vrai que nature dont le film sait fort bien retracer les circonvolutions tant dans le domaine de l'amour que celui de la police.
Bien sûr, il a fallu adapter certains points du roman, mais avec habilité et juste ce qu'il faut de modernité pour entrer dans les standards ciné du polar. D'ailleurs le décor de l'intrigue (rien de moins que la peste) s'inscrit aisément dans ce nouveau siècle inquiet du bioterrorisme.
Quant à ceux qui n'ont pas lu le bouquin, ils découvriront un film policier original au rythme ample qui ne cède pas à la frénésie habituelle des cow-boys du FBI.
Un film où le scénario, même s'il est complexe et ménage le suspense jusqu'au bout, laisse largement la place à une riche galerie de personnages. Ainsi qu'à un Paris insolite filmé tout en clair-obscur.
Courez-y vite avant qu'il ne soit trop tard !
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