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On A Tout Archivé

11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 07:49
La Comédie des ChampsAprès avoir fait un tabac au Théâtre 13, Rutabaga Swing, comédie en chansons, est repris à la Comédie des Champs Elysées.
Même si c'est là l'occasion d'une amusante révision d'histoire, ce n'est pas tant la pièce de théâtre elle-même qui est intéressante : un vaudeville dans un hôtel en 1942 avec tous les clichés des grandes heures de la petite collaboration avec l'occupant.
Ce sont plutôt les chansons qui émaillent la pièce : entonnées avec entrain par la petite troupe, ces fraîches et naïves mélodies font indéniablement le succès du spectacle.
L'occasion de rêver en compagnie du Fou Chantant, Charles Trenet : Papa pique et maman coud, Mon coeur fait boum, et bien d'autres ...
Toute une époque !
Spectacle "tout public", idéal pour de jeunes ados.

D'autres en parlent ici et on peut voir une vidéo .
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:26
Tetsuya Tsutsui sur Amazon
Mangas, le côté obscur de la BD

Restons éclectiques, ouvrons nos esprits aux cultures asiatiques, et poursuivons notre aventure du côté obscur de la BD ... du côté des mangas car la forêt des multiples combats du futur, Dragon Ball et autres japoniaizeries pour ados, cache de bien belles histoires pour les grands.
Et en plus, ça fait d'jeun et branché.
Voici donc quelques morceaux choisis de Tetsuya Tsutsui où scénarios et dessins valent largement, selon nous, certaines BD occidentales ...
Cliquez sur les liens en gras pour visualiser une planche.
La plupart des mangas se lisent de droite à gauche (mais toujours de haut en bas !).
  • Manhole  (merci Pascale !), pas vraiment drôle et plutôt "gore" : pour cause de bioterrorisme, vous ne tarderez pas à investir dans une moustiquaire, même pour dormir en plein hiver - mais le scénario de cet écolo-médico-psycho-thriller tient debout et vaut bien cet éprouvant voyage (3 volumes parus fin 2006)
  • du même auteur toujours très SF, Reset : une fable (en un seul volume, c'est rare) sur la virtualité de la vie moderne et la réalité réciproque du jeu vidéo (on retrouve d'ailleurs le hacker de Reset dans le volume 3 de Manhole) où l'on regrette toutefois un scénario un peu trop convenu.

Mais pour une première incursion au royaume des mangas, suivez le guide :  l'entrée se fait plutôt par les portes impériales de Monster et du Sommet des Dieux.
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:25
Chimère en parle ailleurs ... Encore un polar polaire , et un bon qui plus est.
Enfin, ça n'a pas grand chose de polaire puisque Un cri si lointain démarre en plein été dans un Göteborg écrasé de chaleur où la canicule excite les violences.Polar noir
[...] Une fois dehors, il inspira l'air du soir. Une odeur de sel, et de sable qui aurait cuit au four pendant des mois. Ce n'est pas une odeur nordique, pensa-t-il. Du moins pas à cette époque de l'année. Que vont dire les touristes ? Ce n'est pas ça qu'ils viennent chercher ici. Et moi, j'en ai assez de cette chaleur, parce que je suis suédois. Je veux être un suédois fort tourné vers l'avenir. J'en ai marre de cette violence. Cette ville n'a pas une infrastructure adaptée à la violence, contrairement à d'autres, où l'on n'est pas spécialement surpris quand les gens se montrent moins bons qu'on ne l'espérait ...
Cet été-là, Ake Edwardson promène son inspecteur Winter dans les rues de la deuxième ville de Suède : un inspecteur à vélo, amateur de jazz, aux costumes trop bien coupés mais aux cheveux pas assez bien coupés.
Dans ce polar il aura à résoudre deux affaires qui se répondent comme en écho, à 30 ans d'écart, où l'auteur nous piège par d'habiles jeux de miroirs.
Et l'enquête piétine, s'éternise, sur plusieurs mois même. Enervant suspense qui nous tient tout au long des 500 pages : il faudra attendre les 10 dernières pour voir l'intrigue enfin se dénouer.
Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser à Henning Mankell : la Suède dans son environnement géopolitique (ici Winter se rend au Danemark), la Suède et son contexte social, ...

Une autre critique (à l'humour très acide mais pas dénuée de tout fondement) ici même.
Le Challenge ABC
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 07:23
AmazonEncore un tout petit bouquin d'une centaine de pages (décidément 2007 sera l'année des opuscules ) avec 6 petites nouvelles qui se dévorent d'une traite sous la bienveillance de Sainte Rita patronne des causes désespérées.
Chose plutôt rare dans les recueils de nouvelles, celles-ci sont toutes à peu près d'égal niveau, sans laissées pour compte.
Ce n'est pas de la grande littérature mais une petite chose sans prétention et sympa comme tout : Claire Wolniewicz a une plume plutôt féroce et bien aiguisée pour décrire les vies un peu vides, les vies de ceux qui ont oublié un peu trop vite que la leur est un peu trop courte ...
Mais bien sûr l'humour fait passer la pilule et le coté un peu sombre de ces "causes désespérées" sur lesquelles veillent la patronne Sainte Rita.
[...] Je rallume une cigarette.  Je suis vautrée sur mon lit devant la télé que je ne regarde même plus. Ça me fait un bruit de fond, de la présence. Les vieux font ça, les pauvres aussi. Les vieux, je comprends, mais les pauvres, je ne saisis pas.
Avec parfois des démonstrations imparables :
[...] Une saleté cette modernité. On fait croire aux gens des tas de choses, qu'il faut aller de l'avant, que dehors c'est mieux, que la science fait disparaître les maladies, que le chomage diminue, que les étrangers sont gentils, mais c'est des mensonges tout ça.
Elle le vérifie tous les jours, et elle est bien informée. D'ailleurs, il est 20 heures. Ils vont le dire, les journalistes au journal télévisé, qu'il ne se passe que des monstruosités dans le monde, que c'est de pire en pire.

D'autres blogs en parlent ici ou .
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 20:47
Allie en parle ailleurs ... Comme son titre l'indique, Les lettres chinoises forment un roman épistolaire, comme on dit.
Des échanges de très courtes lettres (1 ou 2 pages) entre une chinoise de Shanghaï et son amoureux parti conquérir le Canada.
L'auteure est d'ailleurs une chinoise émigrée à Vancouver (et elle écrit en français).
Ces petites lettres sont moins innocentes qu'elles ne paraissent au premier abord mais il nous est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'essentiel qui doit rester à découvrir au fil de ces échanges à travers les océans.
Il faut se laisser porter jusqu'au bout de ce petit roman par les états d'âmes et les inquiétudes de ces émigrés, qui trouveront un écho auprès de chaque lecteur qui aura été déraciné au moins quelque temps, et à un moment ou à un autre : "loin des yeux, loin du coeur" comme on dit ...
[...] - Te souviens-tu, m'a-t-elle dit, de l'histoire de cette femme qui, à force d'attendre son mari séparé d'elle par une large rivière, est devenue une pierre et plus tard une curiosité pour les touristes ?
N'est-ce pas agréable de devenir une pierre en mourant ? Mais l'idée de devoir m'exposer aux regards des touristes me terrifie.
Tu sais, plusieurs soupçonnent que la rivière ne soit pas le véritable obstacle pour ce couple, mais bien le coeur de l'amoureux en question. On complète même cette histoire en décrivant le retour du jeune homme dans son pays : il est passé près de la pierre en disant à sa nouvelle épouse qu'il trouvait la statue jolie.

Allie (québecoise) en parle ici, et Cathe ici.
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 22:57
Les blogs en parlent sur Critico BloDans la série des films "Je ..." bien à la mode en ce moment, french-touch, film-choral, film-mosaïque : J'attends quelqu'un de Jérôme Bonnell (Le chignon d'Olga, Les yeux clairs).
Mieux vaut aller voir ce petit film sympa avec l'esprit zen et décontracté, puisqu'il ne s'y passe pratiquement rien.
Jérôme Bonnell filme au plus près ses personnages pris dans la vraie vie (et il filme ça très bien).
Les histoires s'entrecroisent où, comme le titre l'indique, chacun cherche un peu sa chacune.
Le patron de café-resto et sa prostituée attitrée, avec qui il file le parfait amour (dûment tarifé).
L'instit' gourmande et son mari hypocondriaque : les différents plans du couple, tour à tour endormi, sont superbes et il n'est pas donné à tout le monde de savoir rendre ainsi en gros plan et sur grand écran, la justesse et l'émotion du quotidien de la vraie vie.
Et puis ce jeune revenu à la rencontre de son trop lourd passé ... mais, là, chut ! (peut-être l'histoire qui sonnait le moins juste à nos yeux, question de sensibilités différentes sans doute ...).
JP. Darroussin et surtout E. Devos portent le film. Emmanuelle Devos fait preuve, comme toujours, d'une incroyable présence à l'écran, très physique.
Alors, chacun et sa chacune finiront-ils par trouver la paix ? C'est ce que dira le dernier plan du film sur l'enseigne du café-resto de Darroussin.
Un conseil : attention à bien surveiller la mystérieuse dame aux chiens blancs (oui celle de l'affiche) ...

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 22:56
AllocinéOn avait beaucoup aimé, il y a deux ans, le best-seller d'Anna Gavalda, littérature facile mais néanmoins très sympathique.
On est donc allé voir en famille l'adaptation ciné d'Ensemble c'est tout.
D'après les sondages en sortie de salle, les avis sont plutôt partagés : les filles ont beaucoup aimé et retrouvé l'ambiance du bouquin, monsieur s'est presque ennuyé (quelques scènes très réussies mais un manque de rythme, ...).
Guillaume Canet fait manifestement des ravages dans les coeurs féminins mais c'est Laurent Stocker dans le personnage de Philibert, le fils de bonne famille, qui recueille les suffrages de tout le monde !

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 16:13

Cliquer pour agrandirBien que nous ayons toujours été très branchés Art Nouveau, les avis sont partagés sur l'expo des bijoux de René Lalique présentés au Luxembourg par les barbons du Sénat.
MAM aurait préféré un côté plus "bijoux".
BMR (pourtant moins porté sur la verroterie) s'est laissé transporté sans a priori dans ce monde fantasmagorique, peuplé de femmes-papillons, d'étranges insectes, de femmes-cygnes, ... un véritable univers de science-fiction.
Les éclairages soignés des vitrines, les explications, tout suscite l'évasion ... (mieux qu'un long discours : cliquer sur la vignette à gauche)
De temps à autre, une photo des belles de l'époque (Sarah Bernhardt, ...) nous ramène sur terre et vient nous rappeler que ces minutieux objets d'art n'étaient pas les ornements d'une race extra-terrestre (quoique ...).
Le rapprochement avec les objets japonisants (à la mode à cette époque) est également très instructif, et l'on découvre ainsi que Lalique ne s'est pas contenté de tailler des vases en cristal !


Comme d'hab' à Paris, il vaut mieux se munir de billets à l'avance et se préparer façon zen à la bousculade devant les vitrines ...
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 17:48
On en parle ailleurs ...
Le Groenland manquait encore à notre exploration de la littérature nordique : voilà donc cette absence comblée (et nous aussi) avec cette toute petite (70 pages) excentricité du danois Jorn Riel, La maison des célibataires.
Une sorte d'amuse bouche. Un « racontar » comme se plait à le dire l'auteur ethnologue à ses heures.
Une histoire de pieds-nickelés selon la 4° de couverture : au fin fond du Groenland (un peu le Far-North, sorte de Far-West du nord), cinq vieux garçons entreprennent d'assurer leur vieux jours avec un vrai faux mariage et une fausse vraie maison de retraite.
Cocasse, savoureux, une histoire que l'on aurait pu entendre au coin du feu (que Jorn Riel a certainement entendue au coin d'une cheminée).
Et dépaysant car en cette lointaine terre groenlandaise, les valeurs ne sont manifestement pas les mêmes que les nôtres. Jugez-en :
Bandita est une maîtresse femme qui terrorise ses moutons et toute la colonie :
[...] On racontait qu'elle avait tué son mari, qu'elle l'avait tabassé à mort parce qu'il avait essayé de faire une fugue juqu'à Julianehab. Mais personne ne savait au juste ce qui s'était passé, vu que quand le curé était arrivé, le bonhomme était déjà mort et enterré depuis six bons mois.
Kernatoq ("le noir" en groenlandais) travaille sur le bateau à charbon de la colonie :
[...] Il ne se lavait que rarement et c'est pourquoi sa peau, petit à petit, avait pris la couleur du charbon. Kernatoq aimait beaucoup les femmes, mais les filles de Sardloq l'évitaient. Celles qui, par pure gentillesse, partagèrent quand même occasionnellement son lit, prétendirent que la poussière de charbon crissait entre leurs dents pendant des semaines après.
Tout cela (et bien d'autres encore, au fil de ces quelques pages exotiques) ne doit être qu'exagération assurément !

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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 18:01
Milena Agus chez Liana Levi
Une petite fusée littéraire partie de Sardaigne

Wwoouhf ! Quelle écriture, que ce petit bouquin sarde d'une centaine de pages.
La narratrice nous relate l'histoire de sa grand-mère, mariée à la fin de la guerre, lorsque les allemands quittent la Sardaigne.
L'histoire ordinaire d'une grand-mère peu ordinaire.
[...]«Bonjour princesse.»
Et ma grand-mère riait, émue et heureuse :
«Princesse de quoi ?»
[...]«Une princesse. Vous vous comportez comme une princesse. Vous ne vous souciez pas du monde autour de vous, c'est le monde qui doit se soucier de vous. Votre seule tâche est d'exister. C'est bien ça ?»
On découvre au fil des pages des personnages de plus en plus riches, de plus en plus complexes : celui-ci ou celle-là que l'on avait catalogué comme ci ou comme ça, se découvre finalement bien plus subtil, bien plus humain et ainsi de suite jusqu'à la pirouette finale.
Tous ces êtres embarqués dans la vie sont dépeints avec une profonde humanité : l'auteure aime véritablement ses personnages et ça se lit à chaque page.

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